Résumé
En effet qui peut arrêter la langue d'un fou... qui ne l'est pas : Papa Govina1 « Léfou », nourri aux sources profondes des traditions africaines, « bon connaisseur de la chose des Blancs », capitaine de l'armée française, ayant fait la « bonne » et les « honteuses guerres ». Missionné par les Bokonons, devins et FA. Il atterrit sur Teresta - Interface de la Terre. « Il a suffi d'une promenade nocturne, un baobab centenaire, le hululement d'un hibou..., une grosse pierre..., un tintement de clochette « assogoué », le signal d'appel des esprits défunts et des entités cosmiques, un long évanouissement...». Sur Alkebulan (prototype de l'Afrique), peuplé de Bruns, colonisés par les Poclairs du continent Ablotchi, prototype de l'Europe. Govina y rencontre Tanko, le bel homme, dont la vie tumultueuse et chaotique en fera un « bigame en noir et blanc ». Commence alors une « épopée », un récit d'évènements exceptionnels parfois atypiques qui révèlent la nature et la puissance opérative de leurs pratiques ésotériques. Et aussi les tares indélébiles incrustées dans l'esprit des descendants de peuples colonisés. Un récit avec des personnages entiers et débordants, avec des cascades de mots qui voltigent parfois au-delà de l'entendement pour exprimer, avec force, colère et dépit. Autant les abus étaient choquants, autant parfois, les mots pour les décrire, le sont aussi. Des mots qui percent les plus épais des cortex, des mots qui se fraient le passage au travers des cuirs les plus tannés Des mots qui flagellent la conscience. Un récit avec des passages poétiques et romanesques qui expriment des sentiments d'espérance, de compréhension, de pardon, en remettant les faits dans leur réalité du temps. Govina et Tanko, les deux « éveilleurs de conscience » rassemblent, galvanisent une foule de jeunes prêts à s'engager dans la voie d'un profond changement du système politique.1 : « Govina Le Chant de la Veine Sacrée » Editions Eburnie et Graines de Pensées2 : « Association de Recherche Coopérative Internationale