L'antirepublique

Puisqu il faut être citoyen on nous le ressasse à tout instant soyons-le franchement : balayons la République dite « française » ! Pas besoin de sixième ni de trente-sixième République. Finissons-en avec la « gueuse », la catin, la perfide, cette horrible machine infernale à tuer la France et les Français. L Antirépublique n est pas une thèse de plus sur un sujet ultra rebattu : pour la première fois, un « citoyen » entreprend la contestation systématique du système républicain, jusque dans ses fondements ultimes et historiques ; il dénonce les méfaits de cette fausse idole, fausse démocratie, fausse organisation politique, mais porte ouverte à tous les fossoyeurs et à tous les profiteurs de la nation la plus ancienne du monde. Au rebours de l ensemble des politiciens de l établissement, de tout l échiquier politique sans exception, ainsi que de la meute acharnée de ses partisans, l auteur montre comment la République est en fait la couverture d une multitude infinie d organisations parasitaires de type corporatiste, ethnique, culturel, cultuel, apatride, n ayant aucune représentativité, aucune légitimité, autres que catégorielles, vivant au détriment de la société française et uvrant à sa destruction. L ensemble de ces organisations forme un bloc rigide qu il dénomme intermédiation ; cette force intermédiaire, cette chape de plomb totalitaire le Système , fait de la République une médiocratie interlope, non la démocratie. Bien entendu, le citoyen est exclu du système, de même qu il est exclu du droit à la parole, sauf à être agréé par celui-ci et à s exprimer en son nom. Il montre également comment la République se nourrit des contradictions engendrées par la culture de l utopie dans sa confrontation tragique avec le réel ; une confrontation conflictuelle voulue pour brouiller les esprits et entretenir nos compatriotes dans un état permanent de sujétion à l égard des pouvoirs dominants. Au moment où paraît cet ouvrage, la France est en voie de probable disparition dans un délai de quelques lustres, et au terme de quinze siècles d existence. Nous sommes à la croisée des chemins. Des deux, entre la Nation et la République, il en est une qui doit disparaître. Qu il soit espéré que ce ne sera pas la nation française.