Féminité d'israël - Marc Israel - Librairie Eyrolles
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Féminité d'israël
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Librairie Eyrolles - Paris 5e
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Féminité d'israël

Féminité d'israël

Marc Israel - Collection Teamim

192 pages, parution le 06/10/2023

Résumé

L'ouvrage expose la thèse selon laquelle « le peuple juif est perçu comme féminin » Cette féminité est établie dans son rapport aux nations (chap. I), à Dieu (chap. II) ; après avoir analysé les métaphores concurrentes (chap. III), l'auteur en vient à l'examen méthodique des principaux textes de la tradition juive, le Pentateuque (chap. IV), les Prophètes (chap. V), les Hagiographes (en fait le Cantique des Cantiques, chap. VI) et la Kabbale (chap. VII). Au-delà des thèses précises et fermes (par ex., sur le Pentateuque, « aucun des versets étudiés ne dit explicitement que [Dieu] est notre époux », p. 103), on insistera sur plusieurs points - de forme d'abord. 1) Le trajet méditatif. L'ouvrage se donne comme une méditation continue, un cheminement que le lecteur doit faire avec l'auteur. En cela, il s'agit moins d'un traité, qui proposerait des thèses et des concepts déjà disponibles et préalablement conquis, que d'un parcours réflexif en quête de ses propres conclusions, souvent provisoires, toujours justifiées. 2) Le mode de ce parcours est l'étude exégétique, et particulièrement l'exégèse talmudique. D'abord parce qu'il déploie commentaire, questionnement, rapprochement de textes de la tradition juive (talmud, midrash, etc.), éventuellement apories ; ensuite, parce qu'il convoque nombre de connaissances amies, dont on comprend qu'elles ont constitué le cercle d'étude où plusieurs des enseignements rapportés ici ont été élaborées ; l'auteur les cite textuellement, obéissant sans doute à l'adage talmudique selon lequel « quiconque rapporte un enseignement au nom de son auteur hâte la venue du Messie ». La présence de ces noms propres, si elle étonne d'abord, crée progressivement une atmosphère de chaleureuse et amicale confiance envers l'auteur. Au surplus, les références convoquées, caractérisées par leur diversité (D. Horvilleur, J. Darmon, M.-A. Ouaknine, etc.), le sont sans aucun parti pris idéologique ni religieux : sera ici mentionné tout propos qui pourra donner à penser. Voilà pour la forme. Sur le fond, on soulignera : 3) Le brouillage des catégories de féminin et masculin réfractaire à toute simplification. Il ne s'agit ni d'hypostasier des catégories anthropologiques - analogiquement repérées en Dieu - ni, à l'inverse, de se défaire de catégories et de concepts qui demeurent précieux pour penser les rapports entre passivité et activité. L'ouvrage permet donc une sortie intelligente et suggestive hors des schèmes éculés au moyen desquels sont parfois pensés les rapports de genre. 4) Sur le plan proprement philosophique, c'est avec l'ontologie - donc avec Aristote et Heidegger, de façon implicite - que ce projet se mesure, et dès les pages d'ouverture où Dieu s'entend comme l'être de l'étant, et où le féminin et le masculin sont pensés en termes ontologiques : « L'être comme masculin, l'étant comme féminin ». Il établit également passim une théorie de la métaphore (rapport nimshal/mashal), qui peut être lue comme l'esquisse d'une théorie juive de l'analogia entis. Enfin, il fait sienne une conception cartésienne de l'amour. L'auteur, citant E. Bonamy, affirme qu'on ne trouvera ici nulle phénoménologie et encore moins de phénoménologie lévinassienne. Mais on peut penser que les rapports entre activité et passivité exigent une phénoménologie, cette dernière fût-elle non lévinassienne (contrairement à la thèse lévinassienne d'une « passivité plus passive que toute passivité » ; l'accueil exige ici l'activité de recevoir) ; qu'il faille totalement se défaire de Levinas n'est pas sûr, s'il est vrai que chez ce dernier aussi, et Derrida le lui a suffisamment reproché, la femme elle-même incarne la figure de l'accueil. La modestie apparente de cet ouvrage, où affleure une éthique du discours et de l'étude, ne doit pas empêcher qu'on y voie un projet spéculatif subtil, renseigné et parfaitement bienvenu : il est toujours heureux que les théologiens et les penseurs qui inscrivent leur travail dans « l'horizon du religieux » se saisissent des questions que leur pose le siècle - question du sexe, du genre et de l'amour. Ainsi contribuent-ils à un échange intellectuellement fécond et politiquement pacificateur entre les idiomes du monde et ceux des textes sacrés.

Sommaire

Table des matières Avant-propos philosophique puis technique Avant-propos philosophique  Une conception différente du divin et de l’être Féminin et masculin ontologiques Une autre vision de la métaphore Une philosophie cartésienne de l’amour Avant-propos technique Remarque sur les transcriptions de l’hébreu Sur la traduction des textes Sur le traitement des termes et des noms propres hébraïques  Sur le ton de ce texte Sur le rapport de l’auteur à la Kabbale Introduction  Une remarque sur le titre et sur son développement Une phrase suggestive Mise au point sur « masculin » et « féminin » Mise au point sur la féminisation  dont on parlera dans ce texte I. Féminité d’Israël comparée aux nations Comparaison à l’homme non-juif Féminisation du mâle par la circoncision ? Ou masculinisation ? Double lecture Israël et les Nations  II. Féminité d’Israël vis-à-vis d’HaShem Une métaphore à qualifier Quatre adjectifs Israël comme micro-humanité D’un verbe masculin et d’un nom féminin Delphine Horvilleur Ce qui peut gêner dans cette métaphore Pessa’him 108a Comment évaluer les propos visant à justifier  cette structure emboîtée ? III. Métaphores concurrentes Métaphores relationnelles (d’une relation autre entre HaShem et Israël) HaShem est aussi un roi, un père, un maître Métaphore relationnelle où Israël semble mis en position masculine Métaphore maternelle ? La Torah comme épouse ? Métaphores amoureuses qui se jouent en interne (au sein d’HaShem) Métaphore androgyne Cas de la ‘hokhmah et de la binah  Bienveillance/Rigueur et Bienveillance/Désir Deux couples séfirotiques moins célèbres Compatibilité entre les deux démarches IV. La métaphore conjugale dans le Pentateuque Un dieu jaloux Israël soupçonnée d’adultère Les deux chérubins Aimer HaShem V. La métaphore conjugale chez les Prophètes Isaïe Keli d’HaShem Désirée d’HaShem Énigme du Lekha dodi Jérémie Abraham et Israël Comment non divorcée ? Ézéchiel Il fallait Osée VI. La métaphore conjugale dans le Chant des chants Remarques générales sur le texte Commentaire de certains versets Le Zohar sur le Cantique des Cantiques Shit et shir (Canal et chant) Hé et Waw La ronde des lettres Noir sur blanc Rôle d’Israël Histoire des deux Hé VII. Qabbalah Au-delà de notre métaphore conjugale ? Toujours notre mashal Même plus un mashal, juste une image au sens d’imitation Ni mashal ni image, un prolongement Mieux qu’un prolongement du divin, une théurgie Identité des deux amours Ontologie des sefirot Schéma du corps séfirotique Du genre des sefirot Conclusion Notice bibliographique Table des matières
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Caractéristiques techniques

  PAPIER
Éditeur(s) Editions de la revue Conférence
Auteur(s) Marc Israel
Collection Teamim
Parution 06/10/2023
Nb. de pages 192
Format 16.2 x 22.6
Couverture Broché
Poids 304g
EAN13 9791097497552

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