Les travaux souterrains de paris. Tome 1
Eugène Belgrand - Collection Littératures
Résumé
Date de l'édition originale : 1872-1887
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L'auteur - Eugène Belgrand
Eugène Belgrand, 1810-1878.
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Sommaire
TABLE DES MATIÈRES
- PRÉFACEI
- INTRODUCTION1
- Des marais et des tourbières3
- Les alluvions de gravier et de sable, qui ont précédé la formation des tourbes, appartiennent à l'époque de la pierre taillée. Avec la tourbe apparaissent les instruments en pierre polie. Les lits des grands cours d'eau de l'âge de la pierre taillée, se sont remplis avec du limon, du sable, du gravier ou de la tourbe3
- Le Morvan est la seule contrée du bassin de la Seine où les marais et les tourbières s'élèvent au-dessus du fond des vallées7
- Les marais immergés n'existent que dans les vallées les plus profondes des terrains perméables9
- Les marais ne peuvent se former au fond des vallées des terrains imperméables11
- Pourquoi la tourbe ne s'est pas produite pendant l'âge de la pierre taillée13
- Preuve de la diminution du débit des grands cours d'eau, à la fin de l'âge de la pierre taillée14
- Mode de remplissage du dernier des grands lits des cours d'eau, à la fin de cette époque20
- Relation entre les anciens dépôts charbonneux et les tourbières25
PREMIÈRE PARTIE
DE LA PLUIE ET DES EAUX COURANTES
- CHAPITRE PREMIER. - OROGRAPHIE. - ÉTENDUE DES TERRAINS QUI CONSTITUENT LE BASSIN DE LA SEINE27
- Orograpspane28
- Disposition des cours d'eau32
- Aspect des terrains du bassin de la Seine35
- CHAP. II. - DE LA PLUIE47
- Tableau des stations d'observations pluviométriques48
- Il pleut beaucoup au bord de la mer52
- Il existe un minimum de hauteur de pluie qui s'étend depuis la vallée de l'Oise jusqu'à la limite de la Champagne sèche53
- La pluie croît avec l'altitude du sol. - Maximum du Morvan54
- Maximum de la Champagne humide55
- Calculs des moyennes de pluie des différents bassins59
- CHAP III. - RELATION ENTRE LES HAUTEURS DE PLUIE ET LES CRUES DES COURS D'EAU64
- CHAP. IV. - MODE D'ÉCOULEMENT DES EAUX PLUVIALES A LA SURFACE DU SOL68
- Détermination du degré de perméabilité du sol:
- Par le débouché mouillé des ponts70
- Par la disposition et le nombre des cours d'eau71
- Par la forme des crues des cours d'eau72
- Par le développement de la culture des prairies74
- Étendue des terrains perméables et imperméables76
- CHAP. V. - DES MODIFICATIONS DE LA FORME DES VALLÉES DANS LES TEMPS MODERNES77
- Formes du fond des vallées dans les terrains perméables ou imperméables79
- CHAP. VI. - CLASSIFICATION DES EAUX DU BASSIN DE LA SEINE85
- Torrents, cours d'eau tranquilles86
- CHAP. VII. - DES NAPPES D'EAU SOUTERRAINES88
- Il n'y a pas de nappes d'eau dans les terrains imperméables89
- Nappes d'eau des terrains perméables; elles alimentent les sources, les marais et les tourbières des vallées les plus profondes91
- Les nappes d'eau des terrains calcaires sont discontinues95
- Les nappes d'eau des terrains sablonneux sont continues97
- Étude des nappes souterraines qui alimentent le puits de Grenelle98
- CHAP. VIII. - DES SOURCES102
- Étude demandée par le Préfet de la Seine. Exposé spanstorique102
- Division des sources du bassin de la Seine en quatre classes: 1re classe, sources des terrains imperméables; 2e classe, sources des terrains perméables; 3e classe, niveaux d'eau; 4e classe, sources artésiennes108
- CHAP. IX. - DES EAUX DE SOURCE119
- Détermination des sels terreux au moyen de l'hydrotimètre. - Mode de vérification121
- Titre hydrotimétrique des eaux de sources des différents terrains du bassin de la Seine122
- Résumé140
- CHAP. X. - CE QUE DEVIENT LE CARBONATE DE CHAUX DANS LES EAUX COURANTES142
- Dissolution de bi-carbonate de chaux, stable à la température ordinaire dans l'eau courante. - Recherches sur les eaux de rivières, expériences faites à l'aqueduc d'Arcueil. - Résultats obtenus dans l'aqueduc de la Dhuis153
- CHAP. XI. - DES SOURCES QUI PEUVENT ÊTRE CONDUITES A PARIS156
- Pente minimum des aqueducs et charge minimum des conduites forcées. - Pente totale qui en résulte pour 100 kilomètres d'aqueduc156
- Sources qui se trouvent éliminées, soit parce qu'elles sont à une trop basse altitude, soit parce qu'elles sont trop chargées de sels terreux157
- Terrains dans lesquels le choix de l'administration a été resserré150
- Dérivation de la Somme-Soude, abandonnée160
- Sources destinées aux quartiers hauts, aqueduc de la Dhuis161
- Sources destinées aux quartiers bas et moyens, aqueduc des sources de la Vanne163
- Débits des sources déjà achetées164
- Analyses168
- Température des eaux de la Dhuis171
- Des noms de certaines sources176
- CHAP. XII. - DES COURS D'EAU PROPRES A CHAQUE TERRAIN180
- Cours d'eau des terrains imperméables, granite, lias, terrain crétacé inférieur, argile du Gâtinais, de la Brie, du pays d'Ouche, du pays de Bray, très-nombreux, très-violents en spanver, presque à sec en été; eaux limpides mais brunes, dans le granite, presque toujours louches dans les autres terrains imperméables181
- CHAP. XIII. - COURS D'EAU DES TERRAINS PERMÉABLES203
- Des sources éphémères204
- Cours d'eau des calcaires oolitspanques, Bourgogne, Lorraine, peu nombreux, prenant tous naissance dans les terrains demi-perméables, s'épuisant ou même tarissant tous en été en traversant les terrains perméables, et renaissant dans de grandes sources, avant de quitter ces derniers terrains208
- Cours d'eau de la craie blanche, des terrains perméables éocènes, des sables de Fontainebleau, et du calcaire de Beauce, très-rares, toujours au fond des vallées principales, qui sont marécageuses et même tourbeuses229
- Plages de graviers des grandes vallées et limon des plateaux: pas de cours d'eau qui leurs soient propres243
- Résumé245
- CHAP. XIV. - RÉGIME DES COURS D'EAU DÉCRITS DANS LES CHAPITRES XII ET XIII246
- Discussion des courbes de l'atlas. - Crues des cours d'eau tranquilles248
- Crues des cours d'eau torrentiels250
- État des eaux claires, louches, troubles251
- Variation du titre hydrotimétrique de l'eau de Seine259
- CHAP. XV. - DES CRUES D'HIVER ET DES CRUES D'ÉTÉ. - Définitions262
- Crues d'été très-rares et peu élevées263
- Crues d'spanver fréquentes et très-élevées265
- Des grandes crues d'été266
- CHAP. XVI. - DES LOIS D'ÉCOULEMENT DES CRUES DE LA SEINE ET DES COURS D'EAU EN GÉNÉRAL277
- Loi fondamentale278
- Lois qui en découlent279
- C'est à Paris que les crues de la Seine prennent leur forme définitive288
- CHAP. XVII. - DES CRUES DE LA SEINE A PARIS289
- Règle employée pour les annoncer291
- CHAP. XVIII. - DES GRANDS DÉBORDEMENTS DE LA SEINE A PARIS297
- Les indications précises ne remontent pas au de la de 1649. Mémoires du père Cotte, de Deparcieux298
- Crue du 27 février 1658, la plus grande connue301
- Crue du 26 décembre 1740, la plus grande du 18e siècle306
- Crue du 15 nivôse an X (3 janvier 1802), la plus grande du 19e siècle310
- Probabilité du retour des grandes crues314
- Crues de débâcle317
- Moyens de préserver Paris des inondations319
- CHAP. XIX. - DES BASSES EAUX DE LA SEINE324
- Observations faites à Paris. Périodes de sécheresse et d'humidité depuis 1732324
- La période de sécheresse, de 1857 à 1870, est la plus extraordinaire qui ait été remarquée depuis 1610328
- Débit de la Seine en très-basses eaux330
- Discussion spéciale des dernières sécheresses, d'après les courbes de l'atlas332
- CHAP. XX. - DÉBOUCHÉS MOUILLÉS DES PONTS350
- Petits et moyens cours d'eau, terrains imperméables: débouchés très-grands352
- Terrains perméables: débouchés très-petits366
- Débouchés mouillés des ponts des lieux de sources376
- Débouchés mouillés des grands ponts381
- CHAP XXI. CLIMAT DE LA PARTIE DE LA FRANCE SITUÉE AU NORD DU PLATEAU CENTRAL388
- Tous les affluents de la Seine entrent en crue en même temps388
- Homogénéité du climat de la France au nord du plateau central391
- CHAP. XXII. DE L'ACTION DES FORÊTS SUR LE RÉGIME DE LA SEINE ET DE SES AFFLUENTS396
- Les forêts ne retardent pas l'écoulement des eaux pluviales398
- Les cultures les plus propres à empêcher le ravinement des terres, sont celles des prairies naturelles, des forêts et des vignes407
- CHAP. XXIII. - NAVIGATION, AMÉNAGEMENT DES EAUX COURANTES ET ENDIGUEMENT410
- Indication sommaire des voies navigables du bassin de la Seine410
- Alimentation des canaux à point de partage: par des réservoirs dans les terrains imperméables421
- Par des cours d'eau, lieux de grandes sources, dans les terrains perméables423
- Aménagement des eaux courantes dans les terrains imperméables. - Grands réservoirs, utiles surtout pour l'industrie et l'agriculture424
- Des digues longitudinales. Il y a très-peu de cours d'eau à endiguer dans le bassin de la Seine432
- CHAP. XXIV. - DES EAUX COURANTES CONSIDÉRÉES COMME FORCE MOTRICE440
- Cours d'eau des terrains imperméables, qualifiés par l'industrie du nom de mauvais cours d'eau442
- C'est dans les terrains perméables qu'on trouve les bons cours d'eau444
- De la défense des berges450
- Règlement des usines: le point d'eau des usines est réglé, surtout par des déversoirs dans les terrains imperméables, par des vannes de décharge dans les terrains perméables454
- CHAP. XXV. - DES EAUX POTABLES457
- Qualités et défauts des eaux de rivières458
- Quantité de limon en suspension dans les eaux de la Seine et de la Marne à Paris459
- CHAP. XXVI. - DU FILTRAGE DES EAUX AU MOYEN DE GALERIES OUVERTES DANS LES GRAVIERS DES BERGES DES RIVIÈRES463
- L'eau ainsi obtenue, provient en grande partie, des nappes d'eau souterraines463
- Dans les graviers de la Seine, près et en amont de Paris, l'eau des galeries filtrantes est impropre à tout usage domestique466
- CHAP. XXVII. - DU FILTRAGE DE L'EAU PAR UN PROCÉDÉ ARTIFICIEL470
- Filtrage anglais: donne de l'eau claire, mais laisse en dissolution les matières organiques de la nature la plus répugnante; inapplicable aux eaux de rivières altérées par l'industrie470
- CHAP. XXVIII. - VARIATIONS DE LA TEMPÉRATURE DE L'EAU DANS LES AQUEDUCS ET LES CONDUITES DE DISTRIBUTION. ALTÉRATION PROGRESSIVE DES EAUX DE RIVIÈRE477
- L'eau de rivière ne se rafraicspant pas notablement en été, ne se réchauffe pas susfisamment en spanver, dans les conduites de distribution477
- L'eau de sources reste fraîche en spanver comme en été, dans les aqueducs, et pendant plusieurs mois, dans les grands réservoirs477
- Corruption progressive des eaux de rivières aux abords des grandes villes480
- CHAP. XXIX. - DES EAUX DE SOURCES DU BASSIN DE LA SEINE CONSIDÉRÉES COMME EAUX POTABLES488
- Les eaux de sources sont les seules qui puissent être distribuées avec sécurité488
- Les hameaux du Morvan, usent sans frais, d'eaux de sources excellentes. Les lieux habités de la Bourgogne, de la Lorraine, de la Champagne sèche, de la craie de la Normandie et du Beauvaisis, sont disposés de telle sorte, qu'ils soient à peu de distance des lieux de sources, ou qu'on puisse y forer de bons puits. Les habitants du lias, des plateaux des calcaires oolitspanques et de la Beauce manquent d'eau en été. Ceux des riches plateaux du Soissonnais, du Vexin, du pays de Caux, du bassin de l'Eure, de la Beauce, abreuvent leur bétail dans des mares et ne boivent pas d'eau, etc., etc488
SECONDE PARTIE
APPLICATION DES ÉTUDES QUI PRÉCÈDENT A L'AGRICULTURE
- CHAP. XXX. - DU LIMON DES PLATEAUX. - TERRES LABOURABLES495
- Répartition du limon des plateaux, sur les différents terrains du bassin de la Seine Ce limon n'existe que sur les plateaux dépourvus d'ondulations496
- Il est devenu extrêmement fertile, lorsqu'il s'est déposé sur un fond perméable499
- Il faut que l'industrie humaine vienne en aide à la nature, lorsque le dépôt s'est formé sur un terrain imperméable500
- CHAP. XXXI. - DES CULTURES PERMANENTES503
- Tableau de la répartition des cultures permanentes, prairies, bois, vignes, dans les divers terrains. Terrains imperméables504
- Terrains demi-perméables507
- Terrains perméables508
- CHAP. XXXII. - DES CULTURES PERMANENTES. LES PRAIRIES NATURELLES513
- Loi fondamentale513
- Il résulte de cette loi, que la culture des prairies est très-étendue dans les terrains imperméables et très-restreinte dans les terrains perméables514
- Propriétés des prairies dans les divers terrains515
- Étendue des terrains propres à la culture des prairies518
- CHAP. XXXIII. - DIVISION DES ESPÈCES OVINES ET DES ESPÈCES BOVINES DANS LES TERRAINS PERMÉABLES OU IMPERMÉABLES521
- CHAP. XXXIV. - CAUSES DE LA FAIBLE CONSOMMATION DE VIANDE ET DE LA GRANDE CONSOMMATION DE PAIN, A PARIS ET DANS LE BASSIN DE LA SEINE, EN GÉNÉRAL530
- CHAP. XXXV. - DRAINAGE DES TERRES533
- N'est jamais utile dans les terres perméables, à moins qu'elles ne soient cultivées en prairies. Est toujours utile dans les terres imperméables, à moins qu'elles ne soient cultivées en prairies534
- Les terrains où le drainage est indispensable, sont les argiles du Gâtinais et les plateaux de la Brie536
- Étendue des terres où le drainage peut être utile537
- CHAP. XXXVI. - COMBINAISON DU DRAINAGE ET DE L'IRRIGATION, DANS LES PRAIRIES DES TERRAINS PERMÉABLES ET DU GRANITE539
- Contraste qui existe entre les prairies des terrains perméables et celles des terrains imperméables544
- CHAP. XXXVII. - SUITE DES CULTURES PERMANENTES. - LES FORÊTS549
- Le bassin de la Seine est une des régions les plus boisées de la France550
- Causes du déboisement du lias, de la craie blanche et du calcaire de Beauce557
- Causes du boisement extraordinaire des terrains granitique, oolitspanque, crétacé inférieur, etc555
- CHAP. XXXVIII. - DU REBOISEMENT559
- Très-facile par les essences à feuilles caduques, dans les terrains sablonneux ou dans les terrains imperméables560
- N'est possible que par les résineux, dans les terrains perméables calcaires562
- CHAP. XXXIX. - VALEUR DES TERRES A REBOISER OU A DÉBOISER571
- On ne peut reboiser utilement que les terres absolument improductives571
- Il n'est pas prouvé que le déboisement soit utile, même dans les meilleurs fonds de terre575
- Classement des terres du bassin de la Seine, au point de vue de la sylviculture579
- CHAP. XL. - SUITE DES CULTURES PERMANENTES. - LA VIGNE582
- La culture de la vigne commence sur les pentes des gradins du terrain oxfordien et du lias. Elle manque dans la terre-à-foulon, la grande oolithe, dont l'altitude est trop grande, dans le granite, trop haut, trop humide, trop pierreux584
- Dans le terrain crétacé inférieur, le Gâtinais, terrains imperméables trop humides586
- Elle donne ses meilleurs produits dans les terrains kimméridien et portlandien586
- et sur la falaise de craie blanche, qui sépare la Champagne de la Brie589
- Elle produit beaucoup de mauvais vins dans les alluvions des terrains crétacés, sur les coteaux qui séparent les Champagnes sèche et humide588
- Sur les coteaux perméables de la Brie et de la banlieue de Paris590
- Cette culture s'arrête, à cause du voisinage de la mer, vers une ligne coupant l'Eure à l'aval de Dreux, passant par Gaillon, les Andelys et la Fère591
- CHAP. XLI. - ACTION DES CULTURES PERMANENTES SUR LA RICHESSE GÉNÉRALE596
- Sans les forêts, la contrée de la Bourgogne, dite la Montagne, aurait été inhabitable596
- Les trois cultures permanentes sont la source de la richesse de la partie de la Bourgogne dite la Vallée597
- Les trois cultures permanentes manquent dans la Champagne sèche, cette contrée a été longtemps frappée de stérilité. La vigne fait la richesse de la falaise qui sépare la Champagne de la Brie598
- Les bois sont la seule culture utile des sables de Fontainebleau et de Beauchamp598
- Les bois et les prairies, sont les cultures les plus utiles des terrains granitiques et des terrains crétacés inférieurs598
- APPENDICE. - Règle servant à calculer la hauteur des crues de l'Yonne, de la Seine, en amont de Paris et de l'Aisne601
- Dates des grandes crues de la Seine et de ses affluents602
- Données numériques sur le régime de la Seine à Paris609
- Dates des grandes crues de quelques cours d'eau de la Normandie611
Caractéristiques techniques
PAPIER | |
Éditeur(s) | Hachette |
Auteur(s) | Eugène Belgrand |
Collection | Littératures |
Parution | 01/11/2020 |
Nb. de pages | 686 |
Format | 15.6 x 23.4 |
Couverture | Broché |
Poids | 925g |
EAN13 | 9782329498652 |
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