Études sur les inondations, causes et remède
J. Dumas - Collection Sciences
Résumé
Date de l'édition originale : 1857
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Sommaire
TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES.
AVANT-PROPOS. - Quelques mots sur les inondations, questions posées par l'Académie Impériale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux | V |
INTRODUCTION. - Ancienneté des ouvrages d'endiguements établis sur les bords des rivières et des fleuves, résultats des recherches de M. Vergnaud-Romagnési à ce sujet. Ouvrage d'endiguement commencé par Agrippa | XV |
Régularisation des endiguements par les ordres de Charlemagne, de Charles VII, de Louis XI, de Louis XII, et de Henri IV | XVI |
Ces documents servent à établir que les inondations constituent un phénomène très-ancien dans le monde | XVII |
Mention d'un grand nombre de débordements remarquables, soit par leur durée, soit par leur soudaineté, et qui ont eu lieu depuis l'an 585 jusqu'à l'année 1791 | XVIII |
Le phénomène des inondations s'associe aux autres fléaux qui se manifestent capricieusement sur le globe, et dont on conçoit l'existence en les rattachant à la loi du travail qui pèse sur l'humanité entière | XIX |
La question à l'ordre du jour en France consiste à savoir si l'on pourra maîtriser les cours d'eau dans leurs jours de colère, comme on a pu maîtriser la foudre et désarmer le nuage orageux | XIX |
Division de cet ouvrage | XX |
Pensée dominante de cet ouvrage. - Prédiction du géographe Strabon accomplie | XXI |
PREMIÈRE PARTIE. Causes des Inondations.
CHAPITRE I. Véritable point de vue de la question.
La question si complexe des inondations doit être placée dans son véritable point de vue, si l'on veut marcher sûrement vers la détermination de la source du mal | 25 |
Ce que nous savons sur les inondations; et ce que nous devons découvrir | 26 |
Causes nombreuses qui ont été assignées aux inondations. - Fait qui a paru décisif | 27 |
CHAPITRE II. Définitions des causes des Inondations.
1° Causes premières ou absolues.
Ce qu'on entend par causes premières des inondations. Explication de la définition. - Deux causes premières des inondations. - Caractères particuliers qui les distinguent | 29 |
2° Causes secondaires ou accidentelles.
Ce qu'on entend par causes secondaires des inondations. Explication de la définition par plusieurs exemples | 30 |
CHAPITRE III. Démonstration des Causes premières des Inondations.
On se dispense de démontrer l'existence de la pluie | 35 |
Epaisseur de la quantité moyenne d'eau pluviale en France. - Evaporation dans un vase ouvert. - Quantité d'eau tombée pendant le mois de mai 1856, à Montpellier, et à Valence | 35 |
Démonstration de cette première proposition: si la surface des continents ne présentait ni montagnes, ni collines, en un mot, si cette surface était parfaitement unie, il n'y aurait pas d'inondation possible par le fait des eaux pluviales | 37 |
Démonstration de cette deuxième proposition: avec les montagnes, les collines, les pentes des plateaux élevés, les vallées larges et profondes, les dépressions diverses, et enfin les plaines que présente le sol à sa surface; les inondations deviennent possibles | 38 |
Conclusion des deux démonstrations | 42 |
CHAPITRE IV. Mesure des causes des Inondations.
1° Causes premières ou absolues.
Unités de mesure pour les longueurs, pour les surfaces, pour les volumes, appliquées à la cause première qui dépend de la chute des pluies | 43 |
Ce qui doit résulter de l'application du procédé de mesure à tous les affluents d'une même rivière ou d'un même fleuve | 44 |
Unités de mesure appliquées à la cause première qui dépend des aspérités du sol | 44 |
Considération des vitesses variables que parcourent les corps soumis à marcher, ou à rouler sur des plans plus ou moins inclinés | 45 |
Les diverses positions des plans peuvent s'évaluer, ou se déterminer en les rapportant à la verticale et à l'horizontale. - Energie d'impulsion qui fait marcher les eaux pluviales vers les lits des torrents, dans les ruisseaux, dans les rivières et dans les fleuves | 46 |
2° Causes secondaires ou accidentelles.
Les causes secondaires doivent être mesurées comme les causes premières | 46 |
Ce que l'on ôte en largeur au lit d'un cours d'eau doit lui être restitué en hauteur. Poussée latérale qui s'accroît dans les masses liquides à mesure que la hauteur verticale augmente | 46 |
CHAPITRE V. Comment se forment les Inondations.
Rôle que jouent, dans la formation des inondations, les montagnes de tout ordre, les plateaux élevés et les diverses inégalités qui hérissent la surface des continents | 49 |
Les eaux pluviales tombées sur une infinité de points d'un même bassin hydrograpspanque sont réunies par les diverses dépressions que présente la surface du sol et sont conduites dans une vallée principale qui est leur terme commun | 50 |
En temps ordinaire, ce mécanisme entretient seulement le Cours perpétuel des ruisseaux, des rivières et des fleuves, mais lorsqu'il survient des pluies extraordinaires, le lit principal de la rivière ou du fleuve ne peut plus contenir le volume d'eau qui lui est amené par les divers affluents. De là inondation dans les plaines qui occupent les lieux les plus bas | 51 |
CHAPITRE VI. Inondations dans les diverses saisons.
La saison et la température exercent une grande influence sur la distribution des eaux pluviales dans les diverses époques de l'année | 53 |
1° Relativement à la saison.
Les observations faites sur un grand nombre de localités constatent que, généralement en Europe, l'automne est la saison la plus pluvieuse; vient ensuite l'été; puis le printemps; enfin l'spanver | 53 |
Modifications amenées à cet ordre de distribution des pluies, par le voisinage de la mer et par celui des montagnes | 55 |
2° Relativement à la température.
La chaleur favorise l'évaporation, éloigne le point de saturation, et donne à la vapeur la propriété de s'élever dans les hautes régions de l'atmosphère. Phénomènes produits dans l'atmosphère, par les variations de température dans les diverses époques de l'année | 57 |
La considération du degré de température explique pourquoi les pluies sont fréquentes ou rares, abondantes ou légères, suivant la saison | 58 |
D'où l'on arrive à conclure: 1° Que les inondations d'été sont à craindre à cause de leur soudaineté, et aussi à cause de l'énorme volume d'eau qui les produit; 2° Que les inondations d'automne sont en général considérables 3° Que les inondations d'spanver sont les moins à craindre; 4° Que les inondations du printemps sont les plus dangereuses, parce qu'elles proviennent quelquefois de la combinaison de deux actions, savoir: la chute des pluies et la fonte des neiges | 59 |
Ce double effet de la chute des pluies et de la prompte fusion des neiges, ou des glaces, se fait sentir principalement dans le Rhône, pendant les deux saisons du printemps et de l'automne | 61 |
Résumé de la première partie.
Le mal est complétement connu | 62 |
Impossibilité de détruire, ou de supprimer les causes premières des inondations | 62 |
Le mal est-il donc sans remède? | 63 |
Loin de nous cette pensée désespérante; car on pourra combattre victorieusement le fléau des inondations, maîtriser ses causes et les contraindre à produire des effets avantageux à l'agriculture, à l'industrie, au commerce et à l'économie domestique | 63 |
SECONDE PARTIE. Remède qu'il convient d'appliquer au mal.
CHAPITRE VII. Divers moyens déjà proposés pour combattre les Inondations.
Énoncé de neuf moyens qui ont été proposés pour combattre les inondations | 67 |
Appréciation succincte de chacun de ces moyens | 69 |
Très-courte considération générale sur l'efficacité de ces moyens | 73 |
CHAPITRE VIII. Influence de certains travaux.
Influence des barrages dans les torrents et les petites | 75 |
Influence de la dérivation des cours d'eau pour le service des irrigations | 76 |
Influence du drainage, des puisards, boitouts ou bétoires, et du colmatage | 76 |
Influence des puits artésiens | 77 |
Influence des mines | 77 |
Influence des chemins de fer | 78 |
Influence des observations pluviométriques | 79 |
Influence du déboisement des montagnes et du défrichement des forêts | 81 |
Dans beaucoup de localités, l'agriculture s'est enricspane par le défrichement des forêts | 83 |
La disparition des forêts a dû agir sur l'état hygrométrique de l'atmosphère | 84 |
CHAPITRE IX. Appréciation numérique du volume d'eau qui fait déborder les rivières et les fleuves.
Les eaux pluviales s'écoulent de trois manières. - Les Académiciens Perrault et Mariotte ont constaté que la quantité moyenne d'eau pluviale est sextuple ou même octuple de la dépense de la Seine | 87 |
La quantité relative d'eau pluviale qui arrive dans les lits des rivières n'est pas la même partout: La nature des terrains, la disposition des surfaces, les plaines et les montagnes peuvent causer des différences très-sensibles dans cette quantité. Mais, quand il s'agit du bassin hydrograpspanque d'une grande rivière, ou d'un fleuve, ces différences se fondent en une résultante qui n'est qu'une faible fraction de la quantité moyenne annuelle des eaux pluviales que reçoit ce bassin | 88 |
La quantité d'eau qui fait déborder les rivières et les fleuves est relativement très-faible. - Il suffit généralement que le volume moyen d'une rivière ou d'un fleuve devienne double, triple, ou quadruple, pour que ce cours d'eau francspansse ses berges et occasionne des inondations | 89 |
La quantité d'eau additionnelle qui survient de temps à autre dans les lits des rivières et des fleuves et qui occasionne des inondations, n'est pas 1/80 des eaux pluviales destinées à couler pendant une année entière dans les lits des cours d'eau | 91 |
Et pour la généralité des contrées de la France, le volume d'eau qui fait déborder les rivières et les fleuves n'est environ que 1/80 de 1/8 ou 1/640 de la quantité moyenne annuelle des eaux pluviales. - Cette faible quantité d'eau ne doit son importance qu'à son agglomération plus ou moins soudaine | 92 |
Faits connus, ou du moins bien avérés, sur lesquels est fondé le résultat numérique 1/640 | 92 |
Vérification de l'exactitude de ce résultat numérique | 93 |
CHAPITRE X. Moyens à Employer pour arrêter la quantité d'eau qui fait déborder les rivières et les fleuves.
Quelque faible que soit relativement la portion des eaux pluviales qui fait déborder les rivières et les fleuves, il est au-dessus de la puissance humaine de l'arrêter, quand l'inondation est devenue un fait accompli. Mais on peut l'arrêter en la prenant en détail, à mesure qu'elle tombe des nuages et avant qu'elle ait pu former des agglomérations de quelque importance | 105 |
Efficacité des moyens de retenue des eaux pluviales. - Ces moyens consistent à évaluer préalablement en. mètres carrés l'étendue superficielle et horizontale des bassins hydrograpspanques, et à arrêter les eaux pluviales dans toutes les dépressions de la surface du sol, en établissant des barrages suffisamment élevés et capables de résister à la poussée latérale du volume d'eau qu'ils devront arrêter | 106 |
Les barrages formant des bassins ne sont par les seuls moyens à employer pour atteindre le but désiré. Car on ne doit pas conserver les eaux pluviales dans les bassins de barrages; mais il importe, au contraire, de leur ménager des issues en leur donnant une direction convenable et une destination qui ne puissent dans aucun cas les rendre nuisibles à l'agriculture | 109 |
A cette fin, l'on devra employer l'un des deux procédés qui sont décrits dans les chapitres suivants. Soit par l'un, soit par l'autre de ces deux procédés, on a un système général, de facile exécution, et qui peut être appliqué à tous les cours d'eau, quelle que soit leur importance relative | 110 |
CHAPITRE XI. Destination des eaux arrêtées.
1er Procédé.
Ce premier procédé, d'une simplicité remarquable, consiste à détruire par la division l'effet qui a été produit par la multiplication, à diviser et à subdiviser les masses d'eau qui arrivent dans les bassins des barrages. A cette fin, d'un côté, ou mieux des deux côtés opposés de chaque bassin, on ouvre un canal principal qui se divise et se subdivise dans sa marche en un très-grand nombre de canaux, de fossés et de rigoles | 113 |
Pente que l'on doit donner au canal principal et à ses ramifications. - Capacité d'ensemble que devront avoir les bassins et les canaux divers | 114 |
Hypothèse de deux ou même de trois précipitations de pluies très-fortes et à peu d'intervalle. - Ce qu'amènerait la réalisation de cette hypothèse | 115 |
Ce procédé aura pour effet immédiat de diminuer la force des inondations; cette diminution continuera de s'opérer à mesure que des travaux analogues s'étendront sur un plus grand nombre de points; et le fléau des inondations aura complètement disparu, lorsque cette théorie sera appliquée généralement | 117 |
Aspect que présenterait cet ensemble de canaux, avec leurs divers embranchements de fossés et de rigoles, s'il était vu à vol d'oiseau et d'une certaine hauteur | 118 |
Application physique de la maxime florentine: diviser pour régner | 120 |
Réponse à cette question: ce procédé de retenue des eaux pluviales ne fera-t-il pas éprouver au débit des cours d'eau existants des diminutions considérables; ou même cette retenue exercée généralement et sur une vaste échelle, ne finira-t-elle pas par mettre à sec tous les lits des cours d'eau? | 121 |
CHAPITRE XII. Destination des eaux arrêtées.
2me Procédé.
Ce second procédé consiste dans la création de Fontaines nouvelles | 123 |
Dans ce 2me procédé, les eaux pluviales arrêtées par les barrages formant des bassins, ne sortent pas des bassins comme dans le premier procédé; elles sont destinées à saturer au loin et au large le sol de ces bassins, à traverser les filtres qui leur seront préparés, et à produire souterrainement des sources qui alimenteront des Fontaines | 123 |
A cette fin, on exécutera quelques travaux qui seront différents, suivant qu'ils devront être établis dans les faibles dépressions du terrain, ou dans les grandes dépressions | 124 |
1° Relativement aux faibles dépressions.
Dans la partie la plus basse de chacun des bassins de barrages on creusera un ou plusieurs puits ronds de 2m de diamètre. Ces puits auront la profondeur de 3m, ou de 2m seulement, dans les terrains d'alluvions anciennes; et dans les terrains compactes, ces puits descendront jusqu'à la rencontre d'une couche absorbante. Lorsqu'on n'aura pas rencontré une couche absorbante à 4m ou 6m de profondeur, on continuera ce travail en pratiquant un trou de sonde qui sera poussé jusqu'à la couche absorbante. On remblaiera ces puits par moitié avec des cailloux ou de la pierraille, et le restant avec du gravier et du sable | 124 |
Ces puits sont appelés puisards, boitouts, ou bétoires. Ils sont destinés à boire et à absorber les eaux des bassins. Puits de cette nature creusés par ordre du roi Réné près de Marseille, pour dessécher le grand bassin marécageux des Paluns; sources jaillissantes que produisent les eaux absorbées par ces puits appelés en provençal Embugs (entonnoirs). Boitouts naturels qui existent sur une foule de points de la France | 125 |
Puits artésien absorbant exécuté par MM. l'ingénieur civil Mulot, à 200m de la barrière du combat à Paris. - La profondeur de ce puits; sa puissance d'absorption; - Ce qu'il a coûté | 127 |
2° Relativement aux grandes dépressions.
Dans les vallons, dans les vallées de quelque importance, on pourra aussi bien employer les boitouts ou puits artésiens absorbants. Les eaux pluviales qu'ils absorberont iront grossir les sources existantes, ou créeront des sources nouvelles sur des points indéterminés | 127 |
Procédé à suivre pour créer des Fontaines nouvelles sur tel point déterminé d'avance. - Tranchée longitudinale. - Tranchées transversales. - Leur largeur, leur profondeur, leur pente. - Dalles qui recouvrent les cavités. - Bassin régulateur | 128 |
Ce qui doit résulter de cet ensemble de travaux | 131 |
Les Fontaines établies. par ce système procèdent du même principe et ont par conséquent même origine que les Fontaines établies par la nature | 133 |
Ce que c'est qu'une Fontaine naturelle | 133 |
Observation sur la description des deux procédés | 136 |
CHAPITRE XIII. Aperçu des dépenses.
Idée exagérée que l'on se fait de l'énormité de la somme nécessaire pour empêcher les inondations. - Résultats certains qui suivront les dépenses. La grandeur des dépenses exigées est loin de rendre inapplicable le moyen proposé | 139 |
Ce qu'ont coûté: le canal du Midi; - les chemins de fer déjà construits; - les travaux de navigation intérieure; - les voies de communication par terre | 140 |
Les dépenses que ces divers travaux ont occasionnées sont de beaucoup supérieures à la somme exigée pour empêcher les inondations | 142 |
Ce que coûterait l'application du système pour empêcher les inondations 1° Dans le bassin du Rhône | 144 |
2° Dans celui de la Garonne | 148 |
3° Dans celui de la Loire | 149 |
4° Dans celui de la Seine | 149 |
Dépense totale pour ces quatre bassins | 149 |
Cette somme n'excède peut-être pas de beaucoup la valeur des pertes matérielles que les inondations du seul mois de mai 1856 ont occasionnées | 150 |
Question sur la durée de l'exécution des travaux. Réponse à cette question | 151 |
CHAPITRE XIV. Résultats et compensations à espérer.
Par l'application de cette théorie, on aura les résultats suivants: |
1° Diminution de la force des inondations et disparition complète de ce fléau; | 153 |
2° Des Fontaines nouvelles jaillissantes sur une infinité de points; | 154 |
3° Création d'innombrables moteurs pour l'industrie, et nouvelle source de richesses; | 155 |
4° Régularisation du débit et du régime des cours d'eau existants; et possibilité de canaliser tous les cours d'eau de quelque importance, pour les livrer à la navigation; | 156 |
5° Conquête de toutes les terres aujourd'hui abandonnées aux emportements des cours d'eau; d'où résultera une compensation des dépenses exigées pour l'établissement du système; | 157 |
6° Pluies plus fréquentes et modérées pendant la saison d'été; | 158 |
7° Enfin, revenus très-considérables amenés par la vente ou le loyer des fournitures d'eau potable, des moyens d'irrigation, et des chutes d'eau | 159 |
La pensée qui résume tout ce mémoire est de nouveau formulée | 159 |
Motifs d'excuse sur la longueur de ce mémoire | 160 |
FIN DE LA TABLE ANALYTIQUE. |
Caractéristiques techniques
PAPIER | |
Éditeur(s) | Hachette |
Auteur(s) | J. Dumas |
Collection | Sciences |
Parution | 01/02/2020 |
Nb. de pages | 194 |
Format | 15.6 x 23.4 |
Couverture | Broché |
Poids | 270g |
EAN13 | 9782329381138 |
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