Connoissance des veines de houilles ou charbon de terre, exploitation dans la mine qui les contient
Léopold Genneté - Collection Sciences
348 pages, parution le 05/06/2023
Résumé
Connoissance des veines de houilles ou charbon de terre, et leur exploitation dans la mine qui les contient . Avec l'origine des fontaines... par M. Genneté,...
Date de l'édition originale : 1774
Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
Date de l'édition originale : 1774
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L'auteur - Léopold Genneté
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Sommaire
TABLE
Dés Matières contenues dans le Traité des Houillières.
| CONNOISSANCE des Veines de Houille ou Charbon de terre, avec leur Exploitation dans la Mine qui les contient. | Page 1 |
| ARTICLE I. Utilité de la Houille. | 1 |
| ARTICLE II. Reproches contre la Houille et les Houillières. | 4 |
| RÉCAPITULATION de ces deux Articles, où l'on voit combien les Reproches sont peu fondés. | 17 |
| Et à propos des Houilles pures qui servent à sorger & à souder le fer & l'acier, on montre qu'elles pourroient aussi servir à fondre les Minéraux. Ustulation ou purification de ces Minéraux préparatoires à la fusion. Régle générale pour fondre les Minéraux, au moyen de laquelle, on parvient à faire avec sûreté toutes les Opérations particulières. | |
| lieux où se trouve le Charbon de terre. | 23 |
| On montre ici la charlatannerie de la Baguette Divinatoire pour découvrir les Mines, les Trésors & les Sources. On fait également voir l'absurdité du Voyeur-d'eau de Provence, & la tromperie des Faiseurs d'or. | |
| MANIERE de découvrir les Veines de Houille dans le sein des Montagnes sur les Indices rapportés ci-dessus. | 31 |
| MARCHE particulière des Veines de Charbon, dans les Montagnes où la Trace de ces Veines passe. | 34 |
| MARCHE GÉNÉRALE, ou Trace par où passent les Veines de Houille sous la surface de la terre et des Montagnes. | 36 |
| FAILLES, ou Bancs de roche qui coupent les Veines de Charbon de terre. | 38 |
| PARALLÉLISME des Veines de Houille, tant entr'elles qu'au de là des Failles où elles sautent. | 42 |
| DESCRIPTION générale des Veines de Houille qui se trouvent sous le sommet d'une Montagne considéra avec les distances que ces Veines gardent entr'elles, leurs épaisseurs, leurs couches, et les lits de pierres et de terre-houille mitoyenne qui sont mêlés dans ces mêmes Veines. | 46 |
| Elles sont au nombre de 61, & plongent jusqu'à 41 piés sous le haut de la Montagne qui les renferme. | |
| PREMIERE, seconde et troisième Remarques, sur les Caractères distinctifs des Veines de Houille, qui les font reconnoître par-tout où elles se rencontrent au jour, ou hors de terre. | 80 |
| VEINES de Houilles qui puent au feu. | 84 |
| VEINES où il se trouve des Couches de terre appellées Houage, et des lits de pierres. | 85 |
| VEINES divisées en Branches et en Couches de Houille. | 85 |
| VEINES d'Élite. | 85 |
| PROFONDEUR à laquelle les Veines de Charbon s'enfoncent dans le sein d'une Montagne. | 86 |
| EPAISSEUR du Massif de la pure Houille qui se trouve divisée dans toute cette Montagne. | 88 |
| EPAISSEUR DE la Masse de terre et de roc dans une Montagne où se trouve la Houille, avec la quantité de charbon que cette Montagne, ou autre terrein semblable, peut donner | 89 |
| Il faut environ 25 piés cubiques de roc, pour fournir le suc nécessaire à la formation d'un seul pié cubique de charbon. | |
| EXPLOITATION des Veines de Houille pour l'Essai. | 91 |
| MANIERE d'exploiter il y a 5 à 600 ans, et des pauvres gens de nos jours, | 92 |
| CONSTRUCTION de la Fosse, ou du Puits, par le moyen duquel, on va chercher la Houille dans les Veines qui la contiennent, avec le Canal, ou Tuyau qui sert à la circulation de l'air dans les souterreins. Cette fosse, ou ce puits, font appellés Bure. | 96 |
| EXPLOITATION en régie d'une Veine de Houille sur deux Atteliers. | 100 |
| CIRCULATION de l'air dans une partie des souterreins d'une Houillière. | 105 |
| EXPLOITATION en régie d'une Veine de Houille sur huit Atteliers, et tout autant qu'on voudra. | 109 |
| Description des Travaux d'une Houillière. Sonde des Veines. Explosion de l'eau qui est demeurée en stagnation avec l'air & des restes de Houille. | |
| Circulation de l'air dans toutes les parties des Souterreins. Manière de tirer la Houille hors de ces Souterreins, & de la ranger au jour, en chantiers, pour être vendue. Engins pour tirer cette Houille; ils servent aussi à tirer l'eau des fosses lorsqu'elle n'y est pas trop abondante. Macspannes - Hydrauliques - à - feu, & autres, pour vuider les grands souterreins. Conduites sous terre pour le même sujet. Etayement des Souterreins avec les Triguts ou décombre des Veines vuidées de leur Houille. | |
| ECLUSES ou Serrements pour retenir les eaux dans le vuide des Veines exploitées. | 120 |
| REPRODUCTION de la Houille dans un Souterrein qui en a été vuidé. | 122 |
| C'est tout le contraire dans les Minières d'or, d'argent, de plomb, de cuivre, &c. | |
| AVANTAGES résultants de la reproduction de la Houille. | 125 |
| Cela fait que dans 40 ans, toute la masse d'une Montagne changeant d'appui, elle en retrouve un nouveau pour la supporter entièrement. | |
| EXPLOITATION en régie de toutes les Veines de Houille, en quelque situation qu'elles se trouvent dans le sein d'une Montagne. | 127 |
| Exploitation |
| sur la fig. 1 | Page. 131 |
| sur la fig. 2 | 132 |
| sur la fig. 3 | 134 |
| sur la fig. 4 Tab. III. | 136 |
| sur la fig. 5 | 136 |
| sur la fig. 6 | 137 |
| sur la fig. 7 | 138 |
| USAGE de la Houille ou Charbon de terre dont on vient de voir l'exploitation. | 139 |
| VENTE et envoi des Houilles, avec le profit qui en vient. | 140 |
| Cela produit de plus une triple branche de Commerce, fait vivre une infinité de Houilleurs & d'autres Ouvriers & l'abondance de la Houille fait que dans les pays où on l'exploite, on se chauffe beaucoup mieux que par-tout ailleurs. | |
| MOYEN de se procurer les Ouvriers capables d'approfondir les Bures, exploiter la Houille avec les Outils convenables, de même que les Macspannes, tant pour tirer cette Houille des Fosses, que pour en puiser les eaux. | 143 |
| Nombre de ces Ouvriers, leurs fonctions, leur salaire, avec les Éléves qu'ils doivent faire lorsqu'ils font appellés dans les pays étrangers. | |
| MANIERE de former des Compagnies pour exploiter, l'ordre qui y régne, les limites des fosses, et les droits dont leurs Propriétaires doivent jouir. | 147 |
| Fin de la Table. |
Des Matières contenues dans le Traité de l'Origine des Fontaines.
| ORIGINE des Fontaines, et delà des Ruisseaux, des Rivières et des Fleuves. | Page 1 |
| ARTICLES I à XIV. Principes établis sur des Faits conformes aux loix de la Nature, et sur lesquels sera fondée la Démonstration de la chose proposée. | 4& suiv. |
| XV. Faits relatifs aux Principes établis et préparatoires de la Demonstration. Chaîne de Montagnes traversant l'Espagne et le Portugal, avec les fleuves qui sortent de ces Montagnes, et leur pente vers la mer. | 10 |
| XVI. Montagnes d'où descendent tous les fleuves qui baignent le Royaume de France, avec leur pente du midi vers le nord. | 13 |
| XVII. Plans inclinés formés par le Continent de la France du midi au nord, et du Continent d'Espagne et de Portugal du levant vers le couchant, pour procurer l'écoulement des eaux de leurs fleuves. | Page 16 |
| XVIII. Montagnes de France et d'Espagne s'abaissant peu-à-peu et produisant les pentes nécessaires à la décharge de ces deux Continents. | 17 |
| XIX. Première Chaîne de Montagnes qui traverse le milieu de l'Europe et l'Asie septentrionale, et forme une double pente, l'une vers le nord et l'autre vers le midi. | 18 |
| XX. Fleuves qui sortent du plan ou de la pente qui va vers le nord, et qui se portent tous dans les mers du nord; avec les Fleuves qui sortent de la pente qui va vers le midi, et qui se portent aussi dans les mers qui sont au midi. | 21 |
| XXI. Seconde Chaîne de montagnes traversant le midi de l'Europe, et une partie de l'Asie. | 23 |
| XXII. Troisième Chaîne de montagnes passant par le nord de l'Afrique et une autre partie de l'Asie. | 23 |
| XXIII. Réunion de la première, seconde et troisième Chaînes de montagnes au centre de l'Asie. Eminence formée de cette réunion. | Page 24 |
| XXIV. Fleuves qui sortent de la seconde Chaîne par la pente qui se porte au nord, et ceux qui descendent du plan incliné au midi. | 24 |
| XXV. Fleuves et Rivières sortants de la troisième Chaîne, par sa double pente, tant celle du nord que celle du midi. Torrents de la Palestine. | 27 |
| XXVI. Fleuves descendants de la réunion de la première, seconde et troisième Chaînes, par fin plan incliné au nord et celui qui est incliné au midi. | 30 |
| XXVII, XXIX. Quatrième Chaîne de montagnes ou élévation de terrein, traversant toute l'Afrique par le milieu avec ses deux branches. | 32 |
| XXX. Fleuves produits par la quatrième Chaîne, et descendant de sa double pente tant vers le levant que le couchant, etc. | 34 |
| XXXI. L'Elévation de terrein forméepar la quatrième Chaîne, n'est qu'une Région horrible et immense. | 35 |
| XXXII. Le Nord de l'Europe a ses élévations intérieures pour l'écoulement des eaux de ses fleuves comme les grands Continents. | 36 |
| XXXIII. L'Amérique, tant septentrionale que méridionale, a aussi ses Chaînes de montagnes, ou élévations de terrein, avec des doubles pentes pour vuider les eaux de ses fleuves. Description abrégée de ce continent, | 37 |
| XXXIV, XXXVII. Précis des faits rapportés depuis l'Article XV jusqu'à l'Article XXXIII inclus, où l'on voit que tous les Continents de la terre habitable, sont élevés par le milieu, à-peu-près, avec des inclinaisons de part et d'autre pour l'écoulement des eaux de chaque continent, dans les mers qui se trouvent au bas de chacune des pentes, ou inclinaisons de ces grands terreins, | 40 |
| XXXVIII, XXXIX. Addition aux faits précédents. Tourbières trouvées au haut des montagnes. Fontaine abondante au sommet du Blogsberg, 3135 piés au-dessus du niveau de la mer. Le Fallun de Touraine avec ses coquillages, ne peut être qu'une concrétion naturelle formée de pierres tendres. Les Poissons figurés et applatis entre les lames d'ardoises, qui font la Matrice de la Mine de cuivre du Comté de Mansfeld, ne font aussi que des concrétions pyriteuses. Forêt entière culbutée par un Volcan, et ensuite couverte de 25 piés de terre dans toute son étendue près de Halle en Saxe. Fleuves qui après de longs cours, vont se perdre en terre, ou en de petits lacs fans issues. Déserts élevés et immenses d'où sort un grand nombre de Fleuves et qui en absorbent aussi une grande quantité. Habitants sauvages, Voleurs et Antropophages, occupants plus de la moitié de la terre ferme. Le tiers du monde qui Resle aux Peuples policés, ne fait tout au plus, que la sixième partie de la surface du Globe. Terres nouvellement découvertes. | 44 |
| XL. Conclusion et première partie de la Démonstration de l'impossibilité, que la mer fournisse immédiatement l'eau des sources qui font les rivières et les fleuves. | 62 |
| XLI. Pente des quatre principaux fleuves du monde avec leur niveau au-dessus de la surface de la mer. Longueurs du reste des principaux fleuves de la terre, y compris leurs sinuosités, et la manière d en connoître la pente. | 63 |
| XLII, XLIII. Seconde partie de la Démonstration. Forme de la terre habitable entassée inégalement dans toutes ses parties. La Gravitation seule arrondit la surface des eaux de la mer, et réunit irrégulièrement en globe la terre et les pierres qui forment notre monde. Autres effets de la Gravitation tant sur les corps solides que fluides tendants vers le centre de la terre, tant directement, que roulants sur des plans inclinés. La Gravitation tient les eaux de la mer plaquées contre leur lit, d'où elles ne peuvent s'échapper en montant feulement d'une ligne audessus de leur niveau. Formation des nuées. Equilibre entre l'air et les nuages. Chute des nuées pour arroser la terre et fournir aux fleuves. Cause de l'élévation des nuées. Volcans et Fontaines d'eau bouillante. Cause des tremblements de terre. | 67 |
| XLIV. La Gravitation produit l'ordre qui régne sur la terre; elle y met chaque chose à fa place, et tient le tout dans la situation qui lui convient. La Gravitation produit les Marées et retient les Planètes dans leurs orbites. Elle est enfin la loi universelle et immuable, établie par l'Intelligence Suprême, pour régir le physique de l'Univers. | 78 |
| XLV, XLVII. Troisième partie de la Démonstration. Elévations de Continents dans toutes les parties de la terre. Ces élévations forment la pente des fleuves. Niveau de ces fleuves au-dessus des mers où ils s'écoulent. Chaînes de montagnes des quatre parties du Monde connu. Forme de ces Chaînes ou élévations. | 81 |
| XLVIII. Fleuves du monde qui ont les plus grandes pentes, avec leurs différences, ce qui fait connoître les lieux de la terre qui sont les plus élevés et l'entassement inégal du globe. | 89 |
| XLIX. Directions des six grandes Chaînes de Montagnes qui se trouvent dans les quatre parties du monde. Marche souterreine des Veines contenants les Minéraux, et le Charbon fossile, dans les principales Mines de l'Europe. Différence entre ces deux directions. | 91 |
| L. Les Montagnes répandues sur la surface de la terre, doivent contenir les Réceptacles qui fournissent l'eau aux fleuves. Pente naturelle de ces montagnes hautes, moyennes et peu élevées, formant des plans inclinés vers les mers pour l'écoulement de l'eau. | 95 |
| LI. Preuve de l'existence des Réservoirs renfermés dans le sein des montagnes qui produisent les fontaines et les sources des puits. | 96 |
| LII. Les Réservoirs, ou Réceptacles des Montagnes, ne sont que le sein même de chaque montagne entière, où tout (à quelques Grotes près) est d'un massif de roc avec très-peu de terre, et où les eaux du ciel qui y pénétrent sont confondues avec la terre et les pierres. Abondance de ces eaux, connue par celle qu'on vuide des Mines d'or, d'argent et autres. Les Nappes d'eau souterreines pour fournir aux puits de la Ville de Paris et d'ailleurs, sont des cspanmères. Fontaine merveilleuse qui change le fer en un cuivre excellent: cette merveille ne consiste, cependant, qu'en une simple précipitation du cuivre dissout Les Lutins qui se jouent dans les Mines d'or et d'argent, et qui cspancanent les Mineurs, sont des Etres imaginaires. | 98 |
| LIII. Calcul de la quantité d'eau de pluie et de neige fondue, qui pénétre dans le sein d'une seule montagne, pour l'entretien des fontaines; de l'eau qui pénétre dans une Chaine de Montagnes de trente lieues de longueur; de l'eau qui pénétre dans les immenses Chaînes de l'Asie, de l'Afrique et de l'Amérique, qui produisent les plus grands fleuves du monde. Impossibilité que l'eau qui fournit à l'entretien de ces fleuves et autres, vienne immédiatement de la mer en s'ouvrant des passages sous terre, quelquefois à 400 lieues de distance au travers du roc, et de-là grimper du fond de la terre encore au travers des rochers, pour venir sortir en quelques endroits, à plus de 24 mille piés au-dessus du niveau de la mer. Le fond de la mer a de plus un limon qui empêche toute filtration. On démontre enfin, que le sein de la terre ne peut être comparé à un alambic, dont le sommet des montagnes seroit le chapiteau, et duquel les feux souterreins feroient distiller l'eau qui fait les fontaines. | 107 |
| LIV. Calcul de l'abondance des sources. Eau du ciel qui pénétre le plus dans le sein des montagnes; celle qui grossit les fleuves et produit les inondations. | 105 |
| LV. Manière dont les eaux du ciel pénétrent en terre et forment les Réservoirs qui y sont confondus. Comment ces eaux s'unissent pour former les filets et ensuite les veines qui produisent les sources des fontaines, et de-là des ruisseaux, des rivières et des fleuves. Si le sein des montagnes contient des magasins d'eau tous faits, pour fournir aux sources? il faut le demander, non à ceux qui les supposent, mais à ceux qui les ont vu. | 116 |
| LVI. Le Globe du monde ne paroît qu'une masse de pierres d'une infinité de sortes, arrangées diversement, selon les lieux, avec très-peu de terre, et de l'eau confondue avec cette terre et les pierres. Les montagnes qui s'élévent de la masse du globe, consistante en du roc, sont également de roc aussi avec très-peu de terre. Le tout ne fait qu'une masse commune, bien liée, quoiqu'inégalement, mais avantageusement entasse. Cet entassement retient les eaux de la mer dans leur lit. Les principales élévations que l'entassement produit, sont renfermées entre le Tropique du Cancer et le Cercle Polaire Artique. Du Tropique du Cancer à l'Equateur, l'entassement est moindre. Il en est de même de l'Equateur au Cap de Bonne-Espérance, et de l'Equateur au Détroit de Magellan. De plus, il y a de l'Equateur vers le Pôle Antarctique, environ dix fois moins de terres fermes et de montagnes élevées, que de l'Equateur au Pôle Arctique. Il y a par conséquent, un excès de pesanteur dix fois plus considérable vers le Nord, que vers le Midi Seroit - ce cet excédant de charge, qui fait pencher l'Axe du monde au Nord de notre Hémisphère? Au tres raisons apparentes de ce phénomène, et du redressement insensible de l'Axe de la terre vers l'Equateur. | 119 |
| LVII. Si le Globe Terrestre a été formé avec ses montagnes, ou s'il a pu subsister sans elles pour notre usage? Sans les hauts et les bas, le monde seroit inutile. Effets d'un Déluge universel par rapport aux montagnes et aux vallées. | 124 |
| LVIII. Comparaison des divers entassements de la surface du Globe de la terre habitable. Ces entassements font, qu'il n'y a, peut-être, pas un seul en droit du monde, où la surface d'un dégré pris en longitude ou en latitude, ne soit plus grande ou plus petite, que la surface d'un autre dégré pris ailleurs à la même hauteur du Pôle. De-là l'incertitude des Mesures de ces dégrés prises sur la terre entre les montagnes et les fleuves, sur des plans inclinés en remontant ces fleuves, ou sur les montagnes à des distances différentes, dans tous les cas, du centre commun duspéhroïde de la terre. De-là aussi, le peu d'accord entre les mesures prises dans les quatre parties du monde, qui toutes doivent nécessairement se contredire. Newton a connu par la gravitation, que notre terre est un sphéroïde élevé à l'Equateur, et applati vers les Pôles; mais ne connoissant pas la valeur des degrés du sphéroïde, que d'habiles Géomêtres ont cherché inutilement sur diverses régions de la terre, n'y auroit-il pas moyen d'y parvenir en la cherchant sur la mer? | 126 |
| LIX. La surface supérieure de la mer tranquille, prend exactement la figure du sphéroïde de la terre, sans participer en rien à l'irrégularité des montagnes. Cette figure peut donc être déterminée assez juste, en la mesurant en trois endroits, mais en pleine mer. Ce seroit le seul moyen de déterminer aussi la valeur de chaque dégré de latitude d'un Pôle à l'autre. La diffculte consiste dans la base mesurable des Triangles nécessaires aux opérations le long de rivages choisis car avant de connoître la courbe de cette base où l'on puisse la prendre, comment connoître la courbe de la mer, qui est une fuite de cette premiere opération, autrement que par approximation? C'est, cependant, de la mesure exacte de la base mesurée elle-même sur une courbe inconnue, que dépend la possibilité, ou au moins la sûreté des opérations, qui, quoiqu'infiniment plus justes que celles faites en remontant ou en descendant les fleuves, ou en traversant les montagnes et les plaines, ne sont cependant encore que le meilleur des à-peu-près. Pour éviter cet inconvénient, on propose enfin un moyen facile de trouver la valeur des dégrés de la surface de la Mer, prise tant en longitude qu'en latitude, et cela en pleine mer. | Page 130 |
| Fin de la Table. |
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Caractéristiques techniques
| PAPIER | |
| Éditeur(s) | Hachette |
| Auteur(s) | Léopold Genneté |
| Collection | Sciences |
| Parution | 05/06/2023 |
| Nb. de pages | 348 |
| Format | 15.6 x 23.4 |
| Couverture | Broché |
| Poids | 468g |
| EAN13 | 9782329910741 |
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