Une société de contrôle ?

INTRODUCTION Les transformations du capitalisme et le contrôle de la main-d’œuvre – Le processus de « désinstitutionnalisation » des institutions disciplinaires – Une analyse conceptuelle et pratique des technologies politiques PREMIERE PARTIE : LES CONCEPTS. CONTROLE, DISCIPLINE, SOUVERAINETE I. DELEUZE, LA NOTION DE « SOCIETE DE CONTROLE » 1.Contrôle et pouvoir sur l’espace Les espaces clos – L’espace lisse 2. CONTROLE ET POUVOIR SUR LE TEMPS Le temps segmentaire – Le temps ondulatoire 3. CONTROLE ET POUVOIR SUR « L’INDIVIDU » L’individu, la signature et le nombre – Le « dividuel », chiffre et banques de données II. FOUCAULT ET LES AMBIGUÏTES DE LA DISCIPLINE 1. Le pouvoir souverain 2. Le pouvoir disciplinaire Origines et développement des institutions disciplinaires – Les opérations disciplinaires 3. Discipline-blocus et discipline-mécanisme : le panoptisme La discipline tiraillée entre ses deux pôles – Le programme de généralisation : le panoptisme – De la discipline au contrôle ? 4. Trois technologies politiques de l’espace : lèpre, peste, variole Technologie politique de la loi : le modèle spatial de la lèpre – Technologie politique de la discipline : le modèle spatial de la peste – Technologie politique de la « régulation » : le modèle spatial de la variole DEUXIEME PARTIE : LA VIRTUALISATION DU POUVOIR SUR L’ESPACE-TEMPS I. LES DELIMITATIONS DE L’ESPACE, ENTRE BRUTALISATION ET VIRTUALISATION 1. Le camp comme dispositif : partage absolu, hiérarchie relative et réactivité virtuelle Produire l’absolu – La ligne hiérarchique tendue entre le 0 et le 1 – La virtualisation des délimitations de l’espace et la surveillance (83) 2. DU CAMP AU CHECKPOINT L’enjeu des entrées et des sorties – Checkpoint dur et checkpoint mou – La gestion de la perméabilité II. LE BRACELET ELECTRONIQUE, TRAÇABILITE ET DENSIFICATION DU POUVOIR 1. Bracelet électronique et virtualisation du contrôle sur l’espace Bracelet fixe et bracelet mobile – Surveillance électronique et virtualisation du pouvoir sur l’espace 2. Surveillance électronique, extension et densification des contraintes Des peines alternatives ou « itératives » ? – La matérialité de la surveillance électronique – Du virtuel vers l’actuel – Corps et âme 3. Surveillance électronique : lèpre, peste et variole Interdiction de présence en certains lieux – L’obligation de présence en certains lieux – La traçabilité en temps réel 4. La colonisation virtuelle du territoire III. LES TEMPORALITES DU POUVOIR : POUR TOUJOURS, ENCORE ET ENCORE, EN PERMANENCE 1. La peine et le segment 2. L’acquittement apparent et la peine indéfinie Une lecture pénale du Procès de Kafka – Logique sécuritaire et illimitation du segment pénal 3. L’atermoiement illimité et la modulation continue L’agitation obligatoire du suspect – Surveillance électronique et modulation continue TROISIEME PARTIE : LE SUJET DU CONTROLE I. DU SUJET DE LA LOI A L’INDIVIDU DISCIPLINAIRE 1. Le sujet de la loi pénale Un sujet juridico-moral – Un sujet juridico-politique 2. Le délinquant comme individu disciplinaire Le jeu de l’expertise psychiatrique pénale – L’individu dangereux – Les limites de la dangerosité II. DE LA DANGEROSITE AU RISQUE ? 1. Crise de la clinique et paradigme du risque Les limites de l’inférence clinique – Les limites de l’intervention directe – La gouvernementalité du risque 2. « La nouvelle pénologie » Nouvelle pénologie et sujet néolibéral – Les nouveaux principes de la pénalité – Le cas du système pénal canadien 3. Les ambiguïtés de la gestion des risques Les multiples critiques de l’évaluation actuarielle du risque – En France, une « présence fantomatique » de la gestion des risques – Sujet de la loi, individu déviant, facteurs de risque QUATRIEME PARTIE : GOUVERNEMENTALITE ALGORITHMIQUE : CONTROLE, DISCIPLINE ET SOUVERAINETE 1. Internet et gouvernementalité algorithmique Un espace ouvert, souple et acentré – Gouverner des informations – Gouverner par la modification en temps réel de l’environnement 2. Les dimensions disciplinaires de la vie numérique Les jeux de l’autorité statutaire et de l’autorité quantitative : de la scientométrie au PageRank – Normalisation ou normation ? – Les ambiguïtés de la quantitification de soi : prescription disciplinaire, conformisme statistique ou éthique narrative ? 3. Algorithmes et souveraineté Internet comme l’espace déterritorialisé et indépendant par excellence ? – La souveraineté contre le réseau ? – Internet et l’automatisation de la souveraineté CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE DES TEXTES CITES TABLE DES MATIERES