Traité de morale. partie 1
Nicolas de Malebranche - Collection Religion
Résumé
Date de l'édition originale : 1684
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L'auteur - Nicolas de Malebranche
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Sommaire
TABLE des CHAPITRES.
PREMIERE PARTIE.
CHAPITRE I. La Raison universelle est la sagesse de Dieu même. Nous avons tous commerce avec Dieu. Le vrai et le faux, le juste et l'injuste est tel à l'égard de toutes les intelligences, et à l'égard de Dieu même. Ce que c'est que la vérité et l'ordre, et ce qu'il faut faire pour éviter l'erreur et le péché. Dieu est essentiellement juste: il aime les créatures a proportion qu'elles sont aimables, ou qu'elles lui ressemblent. Pour être heureux, il faut être parfait. La vertu ou la perfection de l'homme consiste dans la soûmission à l'ordre immuable, et nullement à suivre l'ordre de la nature. Erreur de quelques Pspanlosophes Payens sur ce sujet, fondée sur l'ignorance où ils étoient de la simplicité et de l'immutabilité de la conduite divine. | Page 1. |
CHAP. II. Il n'y a point d'autre vertu que l'amour de l'ordre et de la Raison. Sans cet amour toutes les vertus sont fausses. Il ne faut pas confondre les devoirs avec la vertu: on peut sans vertu s'acquiter de ses devoirs. C'est faute de consulter la Raison, qu'on approuve et qu'on suit des coûtumes damnables. La foi sert ou conduit à la Raison: car la Raison est la loi souveraine de toutes les intelligences. | 20 |
CHAP. III. L'amour de l'ordre ne différe point de la charité. Deux amours, l'un d'union, l'autre de bienveillance. Celui-là n'est dû qu'à la puissance, qu'à Dieu seul: celui-ci doit être proportionné au mérite personnel, comme nos devoirs au mérite rélatif. L'amour propre éclairé n'est point contraire à l'amour d'union. L'amour de l'ordre est commun à tous les hommes. Espéces d'amour de l'ordre, naturel et libre, actuel et habituel. Il n'y a maintenant que celui qui est libre, habituel et dominant, qui nous rende justes devant Dieu. Ainsi la vertu ne consiste que dans l'amour libre, habituel et dominant de l'ordre immuable. | 37 |
CHAP. IV. Deux vérités fondamentales de ce Traité. La I. Les actes produisent les habitudes, et les habitudes les actes. La II, L'ame ne produit pas toûjours les actes de son habitude dominante. Ainsi le pécheur peut ne point commettre tel péché, et le juste peut perdre la charité, parce qu'il n'y a point de pécheur sans amour pour l'ordre, ni de juste sans amour propre. On ne peut devenir juste devant Dieu par les forces du libre-arbitre. En général, moyens pour acquérir et conserver la charité. Ordre que je suivrai dans l'explication de ces moyens. | 59 |
CHAP. V. De la force de l'esprit. Nos désirs sont les causes occasionnelles de nos connoissances. Il est difficile de contempler les idées abstraites. La force de l'esprit consiste dans l'habitude qu'on a prise de supporter le travail de l'attention. Le moyen d'acquérir cette force d'esprit, c'est de faire taire ses sens, son imagination et ses passions, de régler ses études, de ne méditer que sur des idées claires. | 74 |
CHAP. VI. De la liberté de l'esprit. Il faut suspendre son consentement autant qu'on le peut c'est la grande régle. C'est par la liberté de l'esprit qu'on peut éviter l'erreur et le péché, comme c'est par la force de l'esprit qu'on se délivre de l'ignorance. La liberté de l'esprit, aussi bien que sa force, est une habitude qui se fortifie par l'usage qu'on en fait. Exemples de l'utilité de son usage dans la Physique, dans la Morale, dans la vie civile. | 95 |
CHAP. VII. De l'obéissance à l'ordre. Moyen pour acquérir la disposition stable et dominante de lui obeïr. Cela ne se peut sans la grace. Combien le bon usage de la force et de la liberté y contribue par la lumiére qu'il fait naître en nous, par le mépris qu'il nous inspire pour nos passions, par la pureté qu'il conserve et rétablit dans nôtre imagination. | 115 |
CHAP. VIII. Des moyens que la Religion fournit pour acquérir et conserver l'amour de l'ordre. Jesus Christ est la cause occasionnelle de la grace: il faut l'invoquer avec confiance. Lors qu'on s'approche des Sacremens, l'amour actuel de l'ordre se change en habituel en conséquence des desirs permanens de Jesus Christ. Preuve de cette vérité essentielle à la conversion des pécheurs. La crainte de l'enfer est un aussi bon motif que le desir de la félicité éternelle. Il ne faut pas confondre le motif avec la fin. Le desir d'être heureux ou l'amour propre, doit nous conformer à l'ordre, ou nous assujettir à la loi divine. | 133 |
CHAP. IX. L'Eglise dans les priéres s'adresse au Pere par le Fils, et pourquoi, il faut prier la Ste. Vierge, les Anges et les Saints, non pas néanmoins comme causes occasionnelles de la grace intérieure. Les Anges, et même les Démons, ont pouvoir sur les corps, en qualité de causes occasionnelles. Ainsi les Démons peuvent nous tenter, et les Anges favoriser l'efficace de la grace. | 156 |
CHAP. X. Des causes occasionnelles des sentimens et des mouvemens de l'âme qui résistent a l'efficace de la grace soit de lumiére, soit de sentiment. L'union de l'esprit à Dieu est immédiate, et non celle de l'esprit au corps. Explication de quelques loix générales de l'union de l'âme et du corps, nécessaires pour bien entendre la suite de ce Traité. | 171 |
CHAP. XI. De quelle sorte de mort il faut mourir pour voir Dieu et s'unir à la Raison, et pour se délivrer de la concupiscence. C'est la grace de la foi qui nous donne cette heureuse mort. Les Chrétiens sont morts au péché par le Batême, et vivent en Jesus Christ résuscité. De la mortification des sens, et de l'usage qu'il en faut faire. On doit s'unir aux corps, ou s'en séparer, sans les aimer, ni les craindre. Mais le plus sûr, c'est même de rompre avec eux tout commerce, autant que cela est possible. | 187 |
CHAP. XII. De l'imagination. Ce terme est obscur et confus. En général ce que c'est qu'imagination. Différentes sortes d'imagination. Ses effets sont dangereux. De ce qu'on appelle dans le monde le bel esprit. Cette qualité est fort opposée à la grace de Jesus Christ. Elle est fatale à ceux qui la possédent, et à ceux qui l'estime et l'admirent dans les autres, sans la posséder. | 205 |
CHAP. XIII. Des Passions. Ce que c'est . Leurs effets dangereux. Il faut les modérer. Conclusion de la premiére Partie de ce Traité. | 225 |
Caractéristiques techniques
PAPIER | |
Éditeur(s) | Hachette |
Auteur(s) | Nicolas de Malebranche |
Collection | Religion |
Parution | 02/02/2023 |
Nb. de pages | 258 |
Format | 15.6 x 23.4 |
Couverture | Broché |
Poids | 359g |
EAN13 | 9782329862309 |
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