Tout un monde au mont-mouchet 1940-1945

Manuel Rispal

116 pages, parution le 10/06/2014

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Résumé

En mai 1944 et jusqu'à la fin de la première quinzaine de juin, le Mont-Mouchet est le théâtre d'un grand rassemblement de maquisards français et étrangers, répondant à un appel de mobilisation. Si les résistants sédentaires étaient restés chez eux, ils auraient été arrêtés et déportés. Si les petits maquis étaient restés repliés sur eux, ils auraient été attaqués un à un par une armée aguerrie par les années de campagnes d'invasion ou par la Milice française. Tel est un des arguments qui justifie un tel rassemblement, en limite de la Haute-Loire, du Cantal et de la Lozère, et non loin de l'Aveyron, sur un site aux airs de haute citadelle imprenable.
Les secours sont venus du ciel, pas seulement lors de ce printemps, mais depuis 1942, avec des équipes discrètes et nocturnes, chargées de réceptionner, de transporter et de cacher les armes. La disposition des compagnies FFI rassemblées en cette fin de printemps 1944 visait à protéger les terrains de parachutages, espérés massifs et conséquents, à l'intérieur du site.
Tout un monde au Mont-Mouchet 1940-1945 essaie de montrer le concret des préparatifs, de l'organisation de la riposte armée depuis Londres ou Alger, depuis les équipes des réseaux Action R6 jusqu'aux lieux précis de parachutages, codes et coordonnées reportées sur la carte à l'appui.
Le concret des combats avec leur emplacement a été également un souci de l'auteur. De même que la publication, par un Mémorial, des états civils des combattants FFI et des civils tombés lors de ces tragiques journées, sur les communes les plus proches du site, confirmant la diversité des origines et des âges des victimes.

L'auteur - Manuel Rispal

Manuel Rispal - Pour le cinquième livre que publie et édite Manuel Rispal, historien de terrain, l'auteur synthétise une enquête débutée lors de la vidange du barrage de Saint-Étienne-Cantalès (SEC pour les intimes), durant l'été 1999. Elle lui tient à coeur parce qu'il comprend l'ambiance des chantiers pour avoir travaillé dix ans dans le bâtiment, que c'était une base d'appui de la Résistance, que son grand-père y a travaillé comme ingénieur. Mais aussi il met en images et en textes ce que lui ont confié des témoins et des familles qu'il a interrogés, sans oublier des agents EDF et SNCF qui l'ont soutenu dans son enquête.