Résumé
Voici, pour la première fois dans un ordre chronologique, tous les textes - et les seuls textes - de Thérèse de Lisieux. Ce premier volume présente ses écrits depuis son entrée au carmel (9 avril 1888) jusqu'à Noël 1894. Les six premières années de Thérèse au carmel ne sont pas semées de roses, tout au contraire : ce sont des années d'humiliations. Humiliations venant du supérieur ecclésiastique, demeuré fort réticent à l'entrée de cette jeune fille de quinze ans au carmel. Humiliations venant de carmélites qui ont la même réticence, et qui, par ailleurs, ne lui font pas de cadeau : elle est assez maladroite de ses mains, on le lui fait remarquer dans les travaux de tous les jours - ce qu'elle appelle les "piqures d'épingles". Mais la grande humiliation, c'est, en février 1889, l'internement de son père et les rumeurs qui, à Lisieux et au carmel, rendent les filles Martin responsables de cet état ; M. Martin mourra le 29 juillet 1894. Ces six années sont, en même temps, sur le plan spirituel, des années de tourment : Thérèse n'est pas du tout guérie de "la maladie du scrupule" qui ne cesse pas de l'assaillir, on le verra à travers les confidences exprimées dans ses lettres. Thérèse de Lisieux, elle-même par elle-même, dans sa vérité, dans ses souffrances et ses combats, dans son immense courage.
L'auteur - Thérèse Thérèse de Lisieux
Marie-Françoise Thérèse Martin, en religion soeur Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, également connue sous les appellations sainte Thérèse de Lisieux, sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus ou encore la petite Thérèse, est une religieuse carmélite française née à Alençon dans l'Orne en France le 2 janvier 1873 et morte à l'âge de 24 ans à Lisieux en France le 30 septembre 1897.
Le retentissement de ses publications posthumes, dont Histoire d'une âme publiée peu de temps après sa mort et diffusée à plus de cinq cents millions d'exemplaires, en fait l'une des plus grandes mystiques du xixe siècle. La dévotion à sainte Thérèse s'est développée partout dans le monde.
Considérée par Pie XI comme l'« étoile de son pontificat », elle est béatifiée puis canonisée dès 1925. Religieuse cloîtrée, elle est paradoxalement déclarée sainte patronne des missions et, avec Jeanne d'Arc, canonisée en 1920, proclamée « Patronne Secondaire de la France ». Enfin, elle est proclamée Docteur de l'Église par Jean-Paul II en 1997 pour le centenaire de sa mort.
Dernière née d'un couple très pieux tenant commerce d'horlogerie et de dentelles d'Alençon, Louis et Zélie Martin, Thérèse perd sa mère à quatre ans et demi. Elle est élevée par ses soeurs aînées Marie et Pauline, qui, tour à tour, entrent au carmel de Lisieux, faisant revivre à l'enfant le sentiment d'abandon ressenti lors de la perte de leur mère. Cependant, elle ressent très tôt un appel à la vie religieuse. Elle fait un pèlerinage à Rome pour demander l'accord d'entrer au Carmel, alors qu'elle n'en a pas encore l'âge légal. Elle entre au Carmel de Lisieux à quinze ans. Après neuf années de vie religieuse, dont les deux dernières passées dans une « nuit de la foi », elle meurt de tuberculose le 30 septembre 1897 à l'âge de vingt-quatre ans.
La nouveauté de sa spiritualité, appelée la théologie de la « petite voie », de l'enfance spirituelle, a inspiré nombre de croyants. Elle propose de rechercher la sainteté, non dans les grandes actions, mais dans les actes du quotidien même les plus insignifiants, à condition de les accomplir pour l'amour de Dieu. En la proclamant 33e docteur de l'Église, le pape Jean-Paul II a reconnu ipso facto l'exemplarité de sa vie et de ses écrits. Elle est aujourd'hui « mondialement célèbre et vénérée ».
La basilique de Lisieux, édifiée en son honneur, reçoit plus de 600 000 visiteurs par an, la ville de Lisieux étant le second lieu de pèlerinage de France après Lourdes.
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