Sus aux volatiles ! la chasse aux pigeons est ouverte...

Un ouvrage polémique publié au moment même où va se jouer l'avenir de notre pays, ça n'est jamais innocent.
SDF et donc banni du monde de l'initiative, l'auteur a longtemps cru que la réussite pouvait être attachée à une production et au courage, à une détermination, même sans appartenir aux élites. Il dépeint dans ce pamphlet un vécu, parfois avec sévérité, s'identifiant souvent à un pigeon, et raconte quels souvenirs il conserve d'une expérience et de ceux auxquels il a dû s'opposer pour que puisse vivre l'atelier de production qu'il a créé voici vingt-cinq ans. Qu'il s'agisse de ceux qu'il a longtemps accepté de servir en qualité d'écrivain public ou, et c'est plus grave, de la CIPAV, une caisse de retraite, que la Cour des Comptes vient d'épingler pour mauvaise gestion et à laquelle il a récemment entrepris de s'opposer. Parce qu'il a souffert d'un harcèlement qui aurait pu être évité, et cela dès le premier mois d'activité, à un moment où lui était demandé d'allouer des fonds qu'il n'avait pas encore.

L'OUVRAGE EN QUELQUES MOTS :
En s'identifiant, parfois avec sévérité, à un pigeon souvent maladroit, le créateur qu'est l'auteur, a voulu attirer l'attention sur une expérience qui aurait pu fonctionner, malgré un manque criant de moyens. Surtout après le soutien de l'ACPE (Agence Nationale pour la Création d'Entreprises) et une participation à un plateau de télévision prestigieux, celui de l'émission Ça se discute animée par Jean-Luc Delarue en décembre 1997. Une participation qui aura malheureusement contribué à lever nombre d'oppositions préjudiciables à un projet qui a, cependant trouvé sur le tard, une façon différente d'évoluer. Grâce à un concept, celui d'une communication par l'émotion menée dans le cadre du domaine de l'édition de proximité.