Rôle de la monusco dans le massacre de population en république démocratique du congo

« Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal. »
Comment le motif de la méthode mafieuse et criminelle de la Monusco a-t-il pu se frayer un chemin au sein du discours politique, juridique et diplomatique sur la fin de l'occupation tutsie rwandaise en République démocratique du Congo jusqu'à s'imposer comme une pièce essentielle du crime du grand génocide ? Selon quels mécanismes et à partir de quels systèmes d'idéologie prédatrice cette manière occidentale de voir les choses en est-elle venue à connaître une si large diffusion et une aussi grande acceptation tant chez les chefs d'Etat que parmi les couches populaires ? En cette époque marquée par la grande chasse aux terroristes et le développement de l'investigation internationale, l'intérêt que les patriotes congolais portent à cette étrange idéologie de l'occupation constitue une porte d'accès privilégiée pour aborder de front la dynamique du déplacement des frontières que la Monusco met en œuvre au sein des différents champs du savoir géopolitique occidental.
Ce livre a pour objectif d'étudier le réseau des mutations terroristes qui conditionne l'émergence de la méthode de la Monusco à l'Est de la République démocratique du Congo dans le savoir idéologique occidentale à la charnière des 20° et 21° siècles. Nous examinons par quels cheminements l'altérité criminelle de la Monusco s'est peu à peu intériorisée dans la manière de voir les choses et la pensée des individus sous l'influence grandissante des vertus du pragmatisme, de la méthode expérimentale et de l'observation. En analysant la construction rhétorique de la théorie des méthodes criminelles de la Monusco et en la reliant aux changements qui s'opèrent sur la plateforme intellectuelle de l'Ancien Régime génocidaire du pseudo Joseph Kabila sous la tutelle du despote Paul Kagamé, nous entendons éclairer la nouvelle distribution qui s'effectue entre les faits sociétaux des Terroristes occupants tutsis, les banyamulenge ainsi que les modalités d'écriture pour en rendre compte.