Resolutions de plusieurs cas de conscience touchant la morale et la discipline de l'eglise. Tome 3

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Librairie Eyrolles - Paris 5e
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Resolutions de plusieurs cas de conscience touchant la morale et la discipline de l'eglise. Tome 3

Jacques Sainte-Beuve - Collection Religion

816 pages, parution le 01/03/2021

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Résumé

Resolutions de plusieurs cas de conscience touchant la morale et la discipline de l'Eglise. Tome 3 / , par feu Mre Jacques de Saintebeuve,... recueillis et mis en lumière par M. de Saintebeuve,... frère de l'auteur...
Date de l'édition originale : 1689-1704

Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
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L'auteur - Jacques Sainte-Beuve

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Sommaire

TABLE DES CAS DE CONSCIENCE contenus en ce volume.

TOUCHANT LA CIRCONCISION.

I. CAS. Si la Circoncision étoit un Batême pour les Juifs. Ce qu'on doit croire des enfans incirconcis qui mouroient avant le huitiéme jour. Qu'est-ce qui effaçoit le peché originel dans les filles.	pag. 1
II. Quel moyen ont en les hommes avant la Circoncision, et depuis, pour être rendus capables du salut.	4

DE L'INTENTION DU MINISTRE.

III. Quelle est l'intention necessaire dans le Ministre qui confere les Sacremens.

DE LA REBATISATION.

IV. Si l'on doit rebatiser ceux qui doutent l'avoir été. Si la Confirmation supplée les ceremonies du Batême. Si ayant été batisé sous condition, on peut confirmer sous condition. Si la personne à qui on a conferé les ceremonies du Batême, a sujet de douter qu'elle a reçû ce Sacrement, il faut le lui conférer sous condition aussi celui de la Confirmation. Si c'estpar l'ordre de l'Evêque qu'il faut rebatiser. De la préparation pour recevoir le Batême aux adultes.

V. S'il faut rebatiser sous condition les Calvinistes qui se convertissent et reviennent à l'Eglise.

TOUCHANT L'EUCHARISTIE ET LA COMMUNION.

VI. Si un Evêque peut permettre qu'un Prêtre étant à jeun, celebre deux fois en un jour.	20
VII. Si les Curés qui sont obligés de dire la Messe pour leurs paroissiens les Dimanches et les Fêtes, sont tenus de leur appliquer specialement le sacrifice	23
VIII. Si l'on peut celebrer la sainte Messe sans ministre, dans un cas de necessité.	30
IX. Si un Prêtre peut consacrer plus d'une fois en un jour. S'il est obligé de le faire dans un lieu et un habit décent. S'il est tenu de se communier. S'il faut qu'il soit à jeun. A quelle peine il peut être soumis, en n'observant pas les conditions necessaires, et autres.	31
X. Si les Orientaux consacrent validement. Si l'on doit honorer ce qu'un Prêtre Grec a consacré, comme le corps et le sang de notre Seigneur JESUS-CHRIST. Si on peut recevoir des esclaves dans le palais de l'Ambassadeur de France à Constantinople, etc.	36
XI. Si un Curé peut transferer une Messe de fondation qui se dit dans une Chapelle éloignée de la Paroisse, du Dimanche au Mercredi. Si le fondateur doit son consentement pour cette translation; et si le fondateur n'est pas obligé d'en avertir l'Evêque.	40
XII. Si un Curé peut donner la Communion à un pecheur public qu'il a vû sortir du confessional.	43

DE L'ADMINISTRATION DE LA COMMUNION PASCALE.

XIII. Sur le differend entre les Religieux de la G. au sujet de l'administration de la Communion Pascale, et la célébration des Mariages.	44
XIV. Où un pere-de-famille qui a deux domiciles, l'un à la campagne, l'autre à la ville, doit-il faire sa Communion Pascale?	46
XV. Si l'on peut refuser la Communion Pascale à des Paroissiens qui ménent une vie déreglée.	48
XVI. Si un Curé doit priver de la sepulture ecclesiastique ceux de ses Paroissiens qui n'ont pas satisfait au précepte de la Confession annuelle et de la Communion Pascale. Peut-il traiter des ivrognes, des concubinaires, des jureurs comme des pecheurs publics, ceux contre lesquels il n'y a eu aucune Sentence qui les ait declarés tels? Si l'on peut condamner aux peines canoniques ceux qui n'observent pas le Canon Utriusque sexus. Comment un Curé doit-il se comporter à l'égard de ses Paroissiens ausquels il a differé l'absolution et la Communion Pascale, et qui ne reviennent point. Dans quelles circonstances doit-on refuser l'absolution aux Collecteurs des tailles qui surchargent les pauvres, et déchargent les riches?	51
XVII. Si l'on peut administrer le saint Sacrement de l'autel à une fille sourde et muette de naissance, etc. Quelle conduite on doit tenir à l'égard d'une femme, qui ayant été confessée et communiée, s'est pendue par folie, et a été ensuite délivrée de la mort.	58

TOUCHANT LA PENITENCE, ET LE SECRET DE LA CONFESSION.

XVIII. Si un Evêque ayant resolu de donner une Cure à un homme, duquel il apprend par la confession qu'il n'en est pas digne, peut executer sa resolution. Cas à-peu-près pareil. Si un Visiteur peut se servir du pouvoir qu'il a de déposer un Superieur, quand il a entendu sa confession, et qu'il a reconnu que la superiorité lui est une occasion de peché. Sur l'usure. Sur le secret de la Confession. Sur l'usure. Pension sur un Benefice. S'il y a des personnes qui n'encourent pas l'excommunication portée par les Monitoires.	62
XIX. Comment un Curé se doit comporter dans le tribunal de la confession envers un Curé, qui étant dans un mauvais commerce n'a pas laissé de celebrer. Promesse de mariage. Promesse d'argent faite à un voleur. Si une femme sans le consentement de son mari, peut faire des aumônes. Si c'est un peché de manger de la viande, de ne pas dire les Litanies et l'Office les jours des Rogations. Si un Evêque peut demander pour Coadjuteur, une personne qu'il connoît coupable d'impureté. Si une Religieuse peut rechercher d'être Superieure perpetuelle. Comment un Confesseur doit se conduire envers des Religieuses qui ont des nippes de valeur sans la permission de leur Superieure. Si on est excommunié, quand dans la colere on a donné un soufflet à un Prêtre. Si tout Prêtre doit se servir des graces accordées aux Confesseurs par la Bulle que l'Hôpital des Quinze-vingts a obtenue. Des Cas reservés. Usure. De la recitation du Breviaire par une Religieuse. Charité envers les Religieuses qui ont quelque déreglement d'esprit. Si on doit donner la Communion à une fille qui est folle en partie. Si on peut donner pour la dot d'une Religieuse, un bien acquis par des usures.	78. & 79
XX. Si un Prêtre peut absoudre un pestiferé enfermé dans une maison, qu'il entend distinctement, et qu'il ne voit pas. Si un Prêtre peut enveloper l'Eucharistie dans un linge ou dans un papier, et la mettre en un lieu ou le pestiferé la puisse prendre.	86
XXI. Si un Abbé régulier, dont les Religieux ne confessent jamais les personnes étrangeres, peut envoyer querir le Curé pour confesser ceux qui viennent du dehors dans son Monastere par des motifs de pieté, etc.	88
XXII. Si un Confesseur qui a entendu pour le Jubilé une confession generale d'une femme, peut encore l'absoudre de quelques Cas reservés qu'elle a oubliés, le jubilé étant passé. Touchant un Patronnage qu'a acheté d'un Benefice. Touchant l'impuissance. Les faussetés contenues dans un contrat de mariage. L'adultere.	92
XXIII. Si un Grec étant dangereusement malade, s'étoit confessé à un Prêtre Latin, et avoit reçû l'absolution et la Communion à la Latine en secret, pourroit communier publiquement à la Grecque, par des considerations d'interêts temporels. Si on ne doit batiser l'enfant d'un Juif que dans un seul cas, qui est d'une maladie desesperée.	96
XXIV. Si les Grecs scspansmatiques et heretiques venant à confesse à des Prêtres de l'Eglise Romaine, peuvent recevoir l'absolution, etc.	101
XXV. Si on peut confesser pendant la quinzaine de Pâque, avec une permission de l'Evêque non connue au Curé, et contre son gré. Si on doit regarder comme nulles les confessions de ceux qui ne se confessent jamais à leurs Curés, ni à ceux qui ont charge de lui. Que doit-on dire, et comment agir avec ceux qui ne se confessent qu?à des Religieux? De même envers ceux qui vont se confesser en d'autres Dioceses. Si les Curés qui se donnent mutuellement la permission de confesser les Paroissiens des uns des autres sans permission de l'Evêque, ne font rien contre la discipline, et si de telles confessions sont bonnes. Si les Curés doeune Paroisse peuvent confesser dans une autre, avec la seule permission du Curé.	103
XXVI. Si dans les Missions, ou l'on prévoit qu'on n?aura pas le temps d'attendre que les personnes qui se sont accusé d?être dans une occasion prochaine de péché Payent quittée, on doit se contenter qu?ils promettent de la quitter, et leur donner l'absolution. S?il faut obliger des valets de quitter les maisons ou il y a des filles, quas identidem osculantur. S?il faut dans les mêmes circonstances, obliger les enfans à quitter la maison de leurs peres. S?il faut observer la même séverité quand les fautes n'arrivent que rarement et par legereté. Si la crainte que des personnes ne soient perdues de reputation, si elles ne communient pas, est une raison pour leur donner l'absolution, lorsqu'étant dans les occasions prochaines d'offenser Dieu, elles promettent de les quitter, sans les avoir quittées effectivement. Si on doit observer la même conduite envers ceux qui sont depuis long-temps en des habitudes criminelles.	106
XXVII. Peut-on donner l'absolution à un Pénitent qui a une opinion probable? Si l'absolution est bonne à l'égard d'un peché qu'on a confessé à un Confesseur qui ne le croit pas tel. Si après l'absolution reçûe, un Pénitent vient declarer un péché mortel qu?il avoit oublié, est-il necessaire de lui donner une nouvelle absolution? Si c'est une ignorance grossiere qui oblige à reïterer les confessions, de ne pas savoir que des ordures et des mollesses soient péché. S'il est necessaire de refaire sa confession generale, parceque l'ayant partagée en trois âges, on n'a pas fait assez comprendre avec combien plus de pechés on a rendu ses communions sacrileges. Quand on fait une confession generale, est-on obligé d'exprimer qu?on étoit Prêtre quand on a commis un tel péché? On ne parle pas de ceux qui sont contre le sixiéme Commandement.	108
XXVIII. Peut-on changer la pénitence donnée par un autre Confesseur? Si on doit donner l'absolution à des personnes qui retombent, quoique rarement, dans leurs pechés d'habitude.	112
XXIX. Si les Curés hors la Pâque, peuvent confesser tout venant; s'ils donnent la jurisdiction pour confesser, et les Evêques l'approbation. Si une personne qui dilaye, se fiant à la contrition, peut faire un acte veritable de contrit qui remette ses pechés.	114
XXX. Si un Chanoine doeune Collegiale où il y a Cure, mais dont le Chapitre n'est pas Curé primitif, peut avec la permission du Grand-Vicaire, confesser dans cette Cure sans le consentement du Curé.	115

SUR L'EXCOMMUNICATION.

XXXI. Si l'on peut traiter une personne d'excommuniée, avant qu'elle ait été declarée telle nommément par une Sentence.	116
XXXII. Si l'excommunication que l'on encourt pour avoir frappé un Prêtre, est reservée au Pape.	118
XXXIII. Si une personne qui passeroit par-dessus la mu raille d'un voisin pour entrer par une bréche dans un Monastere de Religieuses, encourroit l'excommunication. Une personne seroit-elle obligée de déposer en vertu d'un Monitoire qu'elle auroit entendu publier dans une Paroisse dont elle n'est pas?	123

SUR L'EXCOMMUNICATION. MONITIONS CANONIQUES.

XXXIV. Si un Curé a droit de faire les trois Monitions canoniques à des concubinaires, n'y ayant pas de Sentence par laqulle ils soient convaincus.

123

DU JUBILE ET DES INDULGENCES.

XXXV. Diverses questions sur les Bulles des jubilés.	127
XXXVI. Ce qu'on doit entendre par ces termes qui se mettent ordinairement dans les Bulles au jubilé: Que les Confesseurs doivent être approuvés par les Ordinaires. Si ce terme Ordinaire, ne signifie que l'Evêque seul, ou l'Evêque et le Superieur régulier.	130
XXXVII. Si les Evêques doivent examiner les Bulles ou Brefs des Indulgences, avant que d'en permettre la publication. Si lorsque des Indulgences perpetuelles subsistent dans une Eglise, on peut permettre la publication d'une autre Indulgence pleniere accordée pour un temps dans la même Eglise. Si lorsque dans une Eglise il y a une Indulgence pleniere pour une confrerie, on peut permettre la publication d'une autre Indulgence à tous les fidelles. S'il est au pouvoir d'un Evêque de differer la publication d'une Indulgence, jusques à ce qu'il juge qu'elle soit utile à son peuple. Si les Evêques peuvent refuser la publication des Indulgences qui sont exorbitantes.	131

SUR L'EXTREME ONCTION.

XXXVIII. Si on peut licitement, et même validement, administrer le sacrement de l'Extrême-Onction avec de l'huile dont la plus grande partie n'a point été benite par l'Evêque, mais mélangée avec de la benite.

136

TOUCHANT LE SACREMENT DE L'ORDRE, DES DROITS DES EVESQUES.

XXXIX. Si un Evêque après une mûre déliberation, a jugé quoeun Clerc tonsuré n'a point la vocation necessaire pour être promu aux Ordres sacrés, peut lui donner le Visa d'une Cure qui lui a été resignée. Si l'Evêque ayant fait mettre la raison de son refus dans l'acte de refus, le Metropolitain peut accorder le Visa à ce Clerc tonsuré? Un Clerc tonsuré que son Evêque a refusé d?ordonner, a-t-il la faculté d'appeller de ce refus au Metropolitain? Un Metropolitain qui a donné le Visa à un Clerc tonsuré sur le refus de l'Evêque, a-t-il le pouvoir de l'ordonner? L'Evêque doit-il reconnoître pour Curé, celui qui est pourvu et ordonné par le Metropolitain? L'Evêque qui a défendu au Curé de faire aucune fonction pastorale de ses Ordres, et aux Paroissiens de le reconnoitre pour Curé, est-il obligé de déferer aux défenses contraires du Metropolitain? Si le Metropolitain continue de faire des Ordinations illégitimes, l'Evêque n'est-il pas en droit d?en arrêter le cours par une Ordonnance?	137
XL. Reflexions que doit faire un Evêque, avant que d'envoyer une Mission dans une Paroisse.	144
XLI. Si un Evêque, Arcspandiacre, Legat, ou Nonce, peut recevoir le droit de visite, s?il ne visite pas en personne; et si celui qui l'a reçû sans avoir fait la visite, est obligé de restituer. Du droit qu?on nomme Cathedratique, qui appartient aux Evêques, suivant la disposition des Canons.	146
XLII. Si un Evêque ne peut entrer dans aucun Monastere de filles sans necessité. S?il est à propos qu'un Evêque fasse une Ordonnance, pour défendre qu?on ne vende de la viande le Dimanche.	149
XLIII. Qu'il est dû aux Arcspandiacres pour leurs visites. Quelle est la difference entre le peché veniel et les imperfections? Un Curé peut-il confesser dans son Eglise les personnes d'une autre Paroisse? Est-il permis aux Curés de porter la soutanelle? Quel est le sens de ces paroles qu'on dit de la sainte Vierge: Cunctas haereses sola interemist? Un acte est-il bon et mauvais tout ensemble? Quel est le jugement qu'on doit faire de Fra-Polo? Une femme peche-t-elle, quand elle vend par ordre de son mari ce qu'il a volé? Est-elle obligée à restitution, quand elle expose par son commandement de faux argent?	153
XLIV. Quel est le temps de l'établissement des Théologaux dans l'Eglise; leurs fondions, et leurs privileges?	155

GRANDS-VICAIRES.

XLV. Un Grand-Vicaire peut-il absoudre de l'heresie, et s'il peut donner ce pouvoir à d'autres? Et donnant le pouvoir d?absoudre de toutes censures, est-il Censé donner le pouvoir d'absoudre de l'heresie? Qui croiroit avoir été absous de l'heresie, et s'en être confessé, s'en confessant, ne pourroit-il pas en être absous? Un Grand-Vicaire a-t-il jurisdiction ordinaire? Le Grand-Vicaire a-t-il pouvoir de dispenser de l'irrégularité occulte?

160

DE L'HABIT ECCLESIASTIQUE, ET DE LA TONSURE.

XLVI. Si les Ecclesiastiques dans les Ordres sacrés, ou Bénéfices, pechent mortellement portant ordinairement la fontanelle, au-lieu de la soutane que l'Evêque du lieu a ordonné de porter par son Statut, etc. Quatre autres difficultés sur ce sujet. Si le Grand-Chantre d'une Eglise cathedrale, qui a la jurisdiction exterieure dans la ville, peut permettre aux Ecclesiastiques de son ressort de porter la soutanelle, etc.	162
XLVII. Si celui qui possede un Benefice à simple tonsure est obligé sous peine de peché mortel, de porter l'habit eccle et la tonsure, quoiqu'il ne soit pas dans les Ordres sacrés. Si ce Beneficier est obligé de quitter la profession d'Advocat, sous peine de peché. Si le même Beneficier peut en conscience continuer de gerer les affaires d'un des Patrons qui lui a donné un Benefice.	166
XLVIII.	170
XLIX.	171
L. Exemption des Ecclesiastiques à l'égard des Juges et Tribunaux seculiers.	174

EXEMPTIONS DES CHAPITRES A L'ÉGARD DES ORDINAIRES.

LI. Si un Chapitre par une possession de cinq cens ans, a suffisamment préscrit contre l'Evêque diocesain dans la jurisdiction qu'il a exercée seul sur les Chanoines de son Chapitre par appel au Metropolitain, à l'exclusion de l'Ordinaire. Si l'Archevêque par une possession de deux cens cinquante ans, a préscrit contre le droit ancien que l'Evêque avoit de donner au Doyen curam Ecclesiae, et curam animarum. Si le Chapitre ayant le droit de suspendre et d'excommunier les Chanoines, par des titres communs entre l'Evêque et ledit Chapitre, est en droit d'absoudre des Cas reservés et des censures. Si le Chapitre ayant ce droit, le Doyen qui est Curé ne l'a pas parson titre. Si le Doyen est en droit de nommer seul des Confesseurs tempore Paschali. Si le Doyen qui reconnoît le droit qu'il a de juger les Chanoines, et par d'anciens titres la jurisdiction de l'Evêque, doit s'unir avec l'Evêque pour se rétablir l'un et l'autre. Si ce Doyen, qui fait que les Chanoines jurent à leur reception de garder un certain accord fait entre le Chapitre et l'Evêque, contre lequel en corps en et particulier ils sont prêts d'agir, et agissent en effet, peut les laisser dans l'ignorance de ce que contient cet accord, ou s'il doit laisser les Chanoines dans la bonne-foi, on retrancher ce ferment. Si ce Doyen, qui n'a pu encore trouver aucun titre qui pût établir la mission et la puissance spanerarcspanque que le chapitre donne à des Confesseurs le long de l'année, hors le temps de Pâque, peut souffrir une telle nomination. Si un Chanoine qui a prêté serment de ne point reveler les secrets du Chapitre, peut avertir l'Evêque de ce qui se dits quelquefois avec chaleur on imprudence par les Déliberans contre sa personne ou sa conduite. Si un Chanoine, ou Dignité, qui a copie d'un titré ancien qui regarde un droit de l'Evêque préscrit par l'Archevêque, est tenu de le communiquer à l'Evêque qui le lui demande.	175. & 176
LII. Que doit faire un Evêque, quand le Chapitre de sa Cathedrale abuse de son exemption, les chanoines n?assistant que rarement à l'office divin, ne se découvrant point lors de l'élevation durant l'spanver? Ce Prélat peut-il donner la Confirmation et les Ordres sacrés dans les Paroisses qui sont de la jurisdiction du Chapitre? Les Evêques doivent-ils conserver leur Ceremonial, ou s'ils n'en ont point, peuvent-ils prendre celui de la Metropole?	181
LIII. Des translations des Evêques.	185

DES EGLISES VACANTES.

LIV. A qui appartient l'administration des Eglises vacantes par la mort des Evêques.	192
LV. Si pour tenir une Dignité, comme Chanterie, il est necessaire d?être Bachelier ou Licencié en Theologie, ou Droit canon.	197

DE L'ORDINATION.

LVI. Qu'est-ce qu?on doit entendre par le propre Evêque necessaire pour être ordonné?	198
LVII. Ce que doit faire un Prêtre Curé, qui ne se souvient pas d?avoir été ordonné Diacre.	200
LVIII. Quel âge est competent pour posseder en France les Dignités, Canonicats, soit à charge d'ames, ou non; et si l'Evêque en peut dispenser.	202

DE LA PRESENTATION AUX BENEFICES.

LIX. Quelles qualités on doit considerer en ceux que l'on presente à des Cures qui ont un petit revenu, et mal situées.	204
LX. Un Catholique qui avoit autrefois droit de Patronnage laïque doeune Cure en Angleterre, ne peut pas en conscience présenter pour desservir ladite Cure, un Ministre heretique à un Evêque aussi heretique. Il ne peut en exiger ou recevoir pour ladite présentation, ni argent, ni exemption de dixmes pour quelqu'une de ses Terres, ni aucune autre chose que ce soit.	205
LXI. Si c'est par postulation qu?on doit élire pour Superieure une Religeuse doeun autre Monastere.	212
LXII. Si dans une élection les suffrages doivent être précis et certains. Si dans une élection approuvée il y avoit eu quelque defaut par une erreur commune, seroit-il à propos de le declarer?	213
LXIII. Si desirant permuter un Benefice d'un petit revenu, contre un Benefice d'un plus gros revenu, on peut constituer un fonds, et l'annexer à ce petit Benefice, pour en égaler le revenu à celui qui est plus considerable.	215

DES DÉMISSIONS.

LXIV. Si c'est une action à approuver, que celle d'une Abbesse qui se démet de son Benefice en présence de sa Communauté, et d'une image de la sainte Vierge; et declare que c'étoit la Vierge qui étoit Abbesse.	217
LXV. S?il n?y a que le Pape qui puisse recevoir des démissions de Benefices en saveur.	219
LXVI. A quelles reparations est obligé un homme qui a fait une fausse démission d'un Benefice.	221

DES PENSIONS SUR LES EEVESCHÉS ET BENEFICES.

LXVII. Quelle est l'origine des pensions sur les Benefices et Evêchés.	224
LXVIII. Si une pension créée sur une Cure pour cause de permutation est legitime, lorsqu'il reste assez de revenu au compermutant pour subsister, etc. Et plusieurs autres Cas tou chant les devoirs d'un Prieur.	231
LXIX. Si un Evêque peut consentir que les Chanoines de sa Cathedrale, qui sont reguliers, traitent de leurs Benefices moyennant une pension, etc.	234
LXX. Si un Gentilhomme en vertu de la permission que le Pape lui accorde, de porter les armes, et de jouir, comme un Clerc, doeune pension que le Roi lui donne sur un Evêché, peut jouir en conscience de cette pension.	245
LXXI. Si l'on peut accorder des pensions sur des Bénéfices, sans avoir recours au Pape.	247

DES FONCTIONS ECCLESIASTIQUES.

LXXII. Si un Beneficier ne peut faire de fonctions Ecclesiastiques sans institution canonique.	250
LXXIII. Si un Evêque peut absoudre et rehabiliter un Prêtre seculier qui a administré un Benefice regulier, comme seroit une Cure, sans dispense du Pape; et s'il peut lui condoner les fruits qu'il a perçûs.	251
LXXIV. De quelle maniere doivent être desservis les Benefices dépendans des Communautés. Si les Titulaires sont obligés à residence S'ils peuvent rendre une partie du revenu à leur Communauté. A qui ils peuvent resigner. Et s'ils peuvent se reserver une pension.	254
LXXV. Si les Chanoines peuvent recevoir le fruit de leurs Prébendes, quand ils rendent service à l'Evêque, on au Diocese. S?ils peuvent recevoir les distributions quotidiennes, qui font pour ceux qui assistent aux Heures. Si le Grand-Vicaire et L'Official peuvent être Curés. Et s?ils ne peuvent faire les fonctions de Grand-Vicaire et d?official, sans s'absenter de leurs Cures. Quelles sont les causes legitimes de l'absence d'un Curé.	258
LXXVI. Quelles sont les regles que Eglise a préscrites aux Chanoines, et autres, pour la distribution de l'honoraire des assistans à l'office divin.	261
LXXVII. Si un Chapelain qui a fait dire ailleurs les Messes qu?il étoit obligé de faire dire, ou de dire tous les jours une Messe sur un certain autel, peut être contraint à satisfaire à cette obligation pour le passé et l'avenir. Si ces Messes ayant été dites à la campagne, il est obligé de les faire dire de nouveau au lieu marqué par la fondation. Si n?ayant pas la preuve qu?il les a fait dire les Supérieurs peuvent l'obliger à les dire on faire dire de no

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Caractéristiques techniques

	PAPIER
Éditeur(s)	Hachette
Auteur(s)	Jacques Sainte-Beuve
Collection	Religion
Parution	01/03/2021
Nb. de pages	816
Format	15.6 x 23.4
Couverture	Broché
Poids	1112g
EAN13	9782329602295