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Resolutions de plusieurs cas de conscience touchant la morale et la discipline de l'eglise. Tome 2
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Librairie Eyrolles - Paris 5e
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Resolutions de plusieurs cas de conscience touchant la morale et la discipline de l'eglise. Tome 2

Resolutions de plusieurs cas de conscience touchant la morale et la discipline de l'eglise. Tome 2

Jacques Sainte-Beuve - Collection Religion

748 pages, parution le 01/03/2021

Résumé

Resolutions de plusieurs cas de conscience touchant la morale et la discipline de l'Eglise. Tome 2 / , par feu Mre Jacques de Saintebeuve,... recueillis et mis en lumière par M. de Saintebeuve,... frère de l'auteur...
Date de l'édition originale : 1689-1704

Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr

L'auteur - Jacques Sainte-Beuve

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Sommaire

TABLE DES CAS DE CONSCIENCE contenus en ce Livre.

I. CAS. Celuy qui n'est pas dans la volonté de se consacrer absolument au service de Dieu, ne peut tenir en conscience des Bénéfices.page 1
II. CAS. Consolation chrétienne sur la mort d'un frére. Dispositions pour recevoir les Ordres sacrez9
III. CAS. Dispositions pour recevoir les Ordres sacrez.11
IV. CAS. On ne doit pas conférer les Ordres sacrez à un homme qui a été attaqué du mal caduc.13
V. CAS. Si un homme qui ne peut lire de l'?il gauche, peut être ordonné: et quels sont les defauts du corps qui rendent irrégulier.15
VI. CAS. Les Ecclésiastiques peuvent porter le deuil. En matiére de discipline Ecclésiastique chaque Eglise peut demeurer dans son usage et dans sa possession.17
VII. CAS. Si des Clercs peuvent exercer la Cspanrurgie.21
VIII. CAS. L'exercice de la Médecine défendu aux Ecclésiastiques.23
IX. CAS. Jugement de la Théologie morale de Bonacina. Avis à un Curé sur la conduite qu'il doit tenir envers les personnes qui n'ont pas communié à Pâques, et envers son Vicaire qui étoit d'une médiocre capacité. De la simonie.24
X. CAS. La maniére de rendre les visites des Evêques fructueuses. En quel cas les usuriers sont obligez à restitution. Comment on peut instruire les sourds et les muets dans la Religion. De l'utilité des Conférences entre les Curez, Méthode pour prêcher utilement la Controverse De l'étude des Cas de conscience Des Titres patrimoniaux des Ecclésiastiques. On ne doit point publier d'Indulgences dans un Diocése sans le consentement de l'Ordinaire.26
XI. CAS. Un Evêque ne peutpas transférer la maison d'une paroisse à une autre, que pour de grandes raisons. Conduite qu'on doit garder quand un mari est accusé d'impuissance.33
XII. CAS. On doit se confesser des péchez oubliez quand on s'en souvient. De la nécessité de la Contrition. De la disposition à la Communion. De quelque forte de superstition. De l'autorité des Evêques. Sentimens sur quelques Réglemens d'un Diocése.36
XIII. CAS. Un Curé n'est pas exemt de la résidence, sous prétexte qu'il peut être troublé dans la possession de sa Cure.44
XIV. CAS. Conduite d'un Evêque dans diverses occasions, et particuliérement envers des Catholiques sujets à un Prince hérétique.46
XV. CAS. La conduite que doit garder un Principal envers des Bénéficiers qui étudient dans son Collége.50
XVI. CAS. De la Réordination.51
XVII. CAS. A Monsieur de Saintebeuve à le 20. Sept. 1675. Premiére Lettre par le P. P.53
Deuxiéme Lettre écrite par le P. P.54
Réponse de Monsieur de Saintebeuve.59
XVIII. CAS. Ce que doit faire celuy qui n'a pas été tonsuré par son propre Evêque, ni par sa permission.80
XIX. CAS. Un Curé qui veut faire une retraite, doit prendre le tems auquel il est moins nécessaire à son Eglise. Quand le revenu des fondations est si fort diminué qu'on ne peut plus les entretenir, il faut demander à l'Evêque qu'il les réduise. Il n'y a que la seule nécessité qui puisse excuser d'emprunter à usure. Avec quelle précaution il faut se servir du secret de la Confession. Des corvées que les Maîtres exigent de leurs Fermiers, ausquelles ils ne se sont point obligez. On doit imposer l'obligation de faire des Confessions générales à ceux qui par ignorance ne se sont pas confessez des crimes qui ils ont commis.83
XX. CAS. En quels cas un Prêtre qui prend part dans les affaires criminelles tombe-t-il dans l'irrégularité.86
XXI. CAS. Un Prêtre qui presente requête contre un homme accusé de crime, si l'accusé est condamné à la mort, le Prêtre est irrégulier, et il ne peut être réhabilité que par le Pape.88
XXII. CAS Un Doyen qui a charge d'ames, ne peut être em par son Evêque dans aucune chose qui l'oblige à s'absenter de son Bénéfice. On ne peut retenir deux Bénéfices qui demandent résidence.91
XXIII. CAS. Les Chapitres peuvent donner des dimissoires durant la vacance du Siége, et ils sont bons quand le Siège est rempli, si les Evêques ne les révoquent. L'ignorance ou la mauvaise vie des Prêtres sont de justes sujets de les interdire.97
XXIV. CAS. On ne peut recevoir les Ordres sacrez que de son propre Evêque, ou en vertu de son d'imissoire; et l'Evêque du Bénéfice n'est pas le propre Evêque, quand on a obtenu le Bénéfice pour se faire ordonner.99
XXV. CAS. Justification des Docteurs de Sorbonne qui assistent à la mort les criminels. Réponses que doivent faire ceux qui sont interrogez par des Juges.101
XXVI. CAS. Plusieurs sortes de pécheurs ausquels il faut refuser l'absolution.104
XXVII. CAS. Un Prêtre ne peut pas se servir de la connoissance qu'il a acquise en confissant une personne, pour en obliger une autre à déclarer le péché qu'elle céle. Un Prêtre peut se servir de la connoissance qu'il a acquise hors de la Confession, pour obliger un pénitent à s'accuser d'un péché dont il ne parle point. D'un empêchement dirimant occulte.106
XXVIII. CAS. Si les oeuvres satisfactoires doivent être faites en état de grace. Proposition avancée sans aucun fondement touchant des Indulgences accordées à saint François.108
XXIX. CAS. Si l'on peut donner l'Absolution ou l'Extrême-Onction à un Catholique qui étant surpris d'une maladie subite, a perdu toute connoissance, sans donner aucune marque du repentir de ses fautes.111
XXX. CAS. Réponse à une objection contre le sentiment des Théologiens, qui estiment qu'on peut donner l'Absolution aux Catholiques, qui ayant perdu la connoissance par maladie, ne font aucun signe qui marque la douleur intérieure qu'ils ont de leurs péchez.113
XXXI. CAS. Si un Bénéficier qui a du bien de patrimoine, peut vivre du revenu de son Bénéfice.114
XXXII. CAS. On ne peut pas retenir plusieurs Bénéfices quand un est suffisant pour s'entretenir honnêtement.117
XXXIII. CAS. Un Ecclésiastique ne peut en conscience garder deux Bénéfices, quand un est suffisant pour l'entretenir honnêtement, et il est obligé de donner le superflu aux pauvres.118
XXXIV. CAS. On ne peut pas augmenter le revenu d'un Bénéfice, dans l'intention seule de le permuter,119
XXXV. CAS. On ne peut garder un Bénéfice qu'on a obtenu du Pape à condition de se faire Religieux, si l'on n'a été dans une volonté sincére d'embrasser cet état, et de mener une vie conforme à sa sainteté.121
XXXVI. CAS. Pour se réserver une pension sur un Bénéfice, il faut l'avoir méritée par les services qu'on y a rendus, et elle ne doit pas excéder le tiers du revenu. On ne peut recevoir aucune somme d'argent sous prétexte des dépenses qu'on a faites.123
XXXVII. CAS.124
XXXVIII. CAS.125
XXXIX. CAS. De quel tems on peut jouïr des Bénéfices permutez: et des pensions et réserves sur iceux.126
XL. CAS. Un Chanoine par une mauvaise foy à résigné son Bénéfice à trois Ecclésiastiques; la question est de sçavoir qui doit être le véritable Titulaire.128
XLI. CAS. Un Evêque que est en pouvoir d'ériger une nouvelle dignité dans une Eglise Collégiale. On peut être pourvû d'un Bénéfice qu'on a fondé, si la fondation a été faite sans convention et sans pacte.132
XLII. CAS. L'Evêque peut supprimer les titres de quelques Prébendes, et en unir les fruits aux autres, à cause que le revenu en est trop modique; et il ne peut pas ordonner que des Prébendes qui peuvent être possédées par des Clercs, ne le soient que par des Prêtres, s'il n'en obtient le consentement du Pape.133.
XLIII. CAS. Une élection d'une dignité d'un Chapitre n'est pas Canonique, non seulement lors qu'elle est considenciaire, mais aussi lors qu'elle n'est pas faite par la grande et la plus saine partie du Chapitre.135
XLIV. CAS. Un Chapitre n'ayant pas mis un Vicaire perpétuel dans une Cure, comme il y étoit obligé, un particulier a eu raison de se faire pourvoir de ce Bénéfice-là par le Pape139
XLV. CAS. Un Ecclésiastique qui est pourvû d'un Bénéfice par une simonie à laquelle il n'a point eu de part, peut être réhabilité par l'Evêque si le Bénéfice est simple.140
XLVI. CAS. Un Prêtre peut absoudre un simoniaque qui est en péril de mort: et s'il revient en santé, il n'est point obligé de se presenter au Pape, ou à l'Evêque, si on ne le luy a point enjoint. Ce qu'on doit remarquer principalement dans les anciens Rituels.141
XLVII. CAS. Une mére a donné de l'argent à celuy qui a résigné à son fils un Bénéfice: est-ce un procédé simoniaque?143.
XLVIII. CAS. On ne peut permuter un Bénéfice qui oblige à la résidence, avec un homme qu'on sçait n'avoir pas la volonté de résider: et quand on a fait cette permutation, on doit la révoquer, si on le peut.144
XLIX. CAS. On ne juge point une Provision d'un Bénéfice nulle, sur ce que la Procuration ad resignandum n'a pas été insinuée.145
L. CAS. On ne peut fonder une Chapelle, et s'en faire pourvoir dans la vûë de la permuter contre un autre Bénéfice qu'on veut avoir. Le Concile de Trente et l'Ordonnance de Blois défendent aux Sécrétaires des Evesques de prendre de grosses taxes pour des Provisions de Bénéfices, Lettres d'Ordre, Dimissoires.146
LI. CAS. Sçavoir si la défense qu'un Evesque seroit à tous les Curez et autres Prestres de son Diocése, de tenir chez eux leurs niéces, est bien Canonique.149
LII. CAS. L'ancienne Eglise qui ordonnoit que l'on fît les oeuvres de pénitence qu'elle imposoit devant l'absolution, se contentoit qu'on les fît en état de retour à Dieu. Si les Curez peuvent faire demeurer dans leurs maisons leurs niéces.151
LIII. CAS.152
LIV. CAS. S'il est nécessaire dans les Elections que les personnes qui députent soient presentes par elles-mesmes, ou si elles peuvent députer par des billets.160
LV. CAS. Si une Chanoinesse de Remiremont peut en conscience recevoir de l'argent des parens d'une Demoiselle qu'elle aura adoptée pour sa niéce: et si les Prébendes de ces Chanoinesses font des Bénéfices, ou de simples places fondées pour élever chrétiennement des Demoiselless.164
LVI. CAS. Si un Ecclésistique est irrégulier pour avoir arresté un as qui a été condamné à mort.166
LVII. CAS. On est obligé de conférer les Bénéfices aux plus capables. La pluralité des Bénéfices est défenduë lors qu'un seul suffit, Ou que la nécessité et l'utilité de l'Eglise n'oblige point à en garder plusieurs. En quel cas on doit refuser l'absolution aux Cabaretiers. Pénitence qu'il faut imposer à une personne qui a abusé de l'Eucharistie. Une caution ne peut prendre intérest, non plus que celuy qui , preste.167
LVIII. CAS. On ne peut accepter une Cure, quand on n'est pas dans la volonté de la déservir. Il n'est pas permis de feindre des traitez d'échange pour frustrer les Seigneurs des lots et ventes.170
LIX. CAS. L'obligation qu'ont les Chanoines de résider, et la réponse aux objections qu'ils proposent pour s'en exemter.171
LX. CAS. La démission d'une Cure est illicite et simoniaque, quand celuy qui espere d'obtenir ce Bénéfice a promis au Titulaire de le rembourser de ses frais.173
LXI. CAS. On ne peut recevoir les intérests d'un prest s'il n'y a pas de Sentence obtenuë de bonne foy qui y condamne le debiteur.175
LXII. CAS. Il n'y a point d'abus dans un statut qu'a fait un Chapitre, par lequel il ordonne que les Chanoines, la premiére année, donneront une partie du revenu de leur Bénéfice, pour estre employée au bien de l'Eglise.176
LXIII. CAS. On ne doit accepter un Bénéfice que dans la résolution de le garder; il y a simonie de prendre de l'argent pour la reception des Religieux, autre maniére de simonie et de confidence. Une femme n'est obligée de rendre le devoir à son mary, s'ily a du péril pour sa vie. L'Evesque peut dispenser d'un voeu de non nubendo. Les domestiques de ceux qui ne sont pas obligez à révéler, n'y sont obligez non plus que leurs maîtres.180
LXIV. CAS. Des permutations simoniaques. L'Evesque peut dispenser de la simonie occulte. Il peut aussi dispenser de l'irrégularité encourue par les Ecclésiastiques, qui contre son Ordonnance ont esté publiquement dans les cabarets. Quand les Monastéres sont pauvres, ils peuvent prendre quelque somme médiocre pour la nourriture des Religieuses. On doit rarement permettre l'entrée des Monastéres aux séculiers.183
LXV. CAS. On dissuade un Ecclesiastique de se donner entièrement à la conduite des Religieuses, à cause qu'il étoit en état de rendre des services plus importans à l'Eglise.192
LXVI. CAS. Un Prestre qui étoit d'une chasse où un homme a esté tué inopinément, est irrégulier. Un homme qui preste de l'argent par obligation simple à à un Marchand qui fait trafic commet usure. Voeu de se faire Religieux. Une pension qui excéde le tiers des fruits doit estre réduite, mais elle n'annulle pas le titre.194.
LXVII. CAS. Des Ecclesiastiques peuvent estre témoins en matiere criminelle, mais ils ne doivent par estre dénonciateurs. L'official peut connoître d'un scandale commis dans une Eglise par un laïque. Mariage illicite peut estre défendu sous peine d'excommunication ipso facto.197
LXVIII. CAS. Le Droit Canonique n'est point reçû en France en ce qu'il ordonne que les Juges laïcs ne contraignent point les Ecclesiastiques de rendre témoignage en matiere criminelle, ni mesme civile; et quand les Ecclesiastiques sont contraints de porter témoignage devant un Juge laïc, il n'est pas necessaire qu'ils fassent leurs protestations que ce n'est pas leur intention de contribuer à la mort de l'accusé.199
LXIX. CAS. Si un Religieux est excommunié pour avoir fait entrer des femmes dans son Monastere.203
LXX. CAS. Les Religieux des Ordres Mitigez ne sont pas obligez d'embrasser la Reforme, si la Mitigation a esté approuvée par l'Eglise, et qu'elle ne les empesche de vivre conformément aux voeux qu'ils ont faits.211
LXXI. CAS. On peut donner gratuitement une somme à un Monastere en y prenant l'habit; mais on ne peut stipuler qu'on la donnera à condition qu'on y sera reçû.212
LXXII. CAS. Les Chevaliers de Malthe sont des Religieux Profez, leurs Commanderies ne sont point des Beneces, et les pensions dont on charge les Commanderies ne sont point Cléricales ni créées par le Pape, on ne peut pas toutefois les vendre ni en faire commerce.213
LXXIII. CAS. On ne peut se servir que de bons moyens pour entrer en Religion.219
LXXIV. CAS. Si un Monastere peut recevoir l'argent d'une Novice auparavant qu'elle ait fait profession. Si les Religieuses sont obligées de faire la mesme abstinence les Samedis depuis Noël jusqu'à la Purification, que les autres Samedis. Si à vingt et un an on est obligé de jeûner, et si à soixante on en est dispensé. Si un malade ayant communié par devotion, peut communier le mesme jour par viatique, son mal augmentant. Si un homme étant entré dans un Monastere de Religieuses pour une cause légitime, est obligé d'en finir aussi-tost qu'il a achevé ce qu'il avoit à faire; ou'il peut visiter ce Monastere par curiosité.221
LXXV. CAS. S'il y a du péché à ne pas observer la Regle de saint Benoît quand on en a fait profession.224
LXXVI. CAS. De l'attention que l'on doit avoir en disant son office227
LXXVII. CAS. Une Abbesse peut demeurer dans l'ancienne pratique de son Abbaye pour recevoir les Novices, et se servir du scrutain par les suffrages secrets.228
LXXVIII. CAS. Une Superieure de Monastere ne peut pas défendre à ses Religieuses d'avoir des secrets entr'elles, ni les obliger de les luy reveler s'ils ne font point prejudiciables à personne.230
LXXIX. CAS. De la Consecration et fracture des Autels. Comment on peut traiter un Curé incommodé La possession d'un Benefice ne couvre jamais la simonie. On ne peut pas garder un Bénéfice resigné par un simoniaque. De la défense faite à ceux qui sont dans les Ordres d'aller au cabaret.231
LXXX. CAS. De l'eau Gregorienne, si elle est necessaire pour la consecration d'une Eglise polluë. Maniere de confidence. Reconciliation d'Eglise. Resignation de Benefice.246
LXXXI. CAS. Si l'on peut consacrer des Autels sans Reliques.248
LXXXII. CAS. De l'exposition des Reliques des Saints.250
LXXXIII. CAS. Dans quelles occasions un Prestre peut dire deux Messes en un mesme jour.257
LXXXIV. CAS. De la longueur, de la largeur et de l'épaisseur de la croix de JESUS CHRIST.268
LXXXV. CAS. Que les chanoines de l'Eglise Cathedrale d'A. doivent donner la benediction à la fin de la Messe qu'ils disent au grand Autel, comme ils la donnent en leurs Messes particulieres.273
LXXXVI. CAS. Raisons qui doivent obliger les Eglises Cathédrales de demeurer dans leur ancienne coutume, de ne point donner la benediction à la fin des Messes Canoniales.276
LXXXVII. CAS. On ne peut pas dispenser une personne infirme du précepte de l'Eglise, qui ordonne à être à jeun pour recevoir la sainte Communion.280
LXXXVIII. CAS. Méthode pour établir le dogme de l'Eglise touchant l'Extrême-onction, et pour réfuter les objections des Hérétiques sur ce sujet. Un Bénéficier pourvu de nouveau à la Pénitencerie, ne doit point prendre possession de nouveau. On doit plûtost blâmer ceux qui font travailler les Barbiers les Festes et les Dimanches, que les Barbiers. Le travail des Notaires n'estpointservile. On doit se servir d'exhortation et de remontrance pour obliger à assister à la Messe de Paroisse. Les Curez concourent avec l'Evesque à la bénédiction des saintes Huiles le Jeudi-Saint.285
LXXXIX. CAS. Indulgences pour les ames qui sont en Purgatoire.289
XC. CAS. Explication d'un Bref d'Innocent X. pour des Indulgences. Si un pére qui baptise son enfant en presence d'une femme capable de le baptiser, contracte affinité spirituelle avec sa femme. Si l'on doit baptiser de nouveau un enfant qui a reçu l'eau sur la teste, ayant encore une partie du corps dans le ventre de sa mére.295
XCI. CAS. En France l'usage n'est pas uniforme pour recevoir l'abjuration de l'hérésie, et pour absoudre des censures qui en sont les peines: car dans des Diocéses on délégue, dans d'autres on ne délégue point. Un pére qui a baptisé son enfant dans la nécessité, n'a point pour cela contracté d'affinité avec sa femme.298
XCII. CAS. Si l'on peut conférer le Baptesme, et omettre les cérémonies.301
XCIII. CAS. On ne doit pas baptiser sans les cérémonies ordinaires, hors le cas de nécessité. De quelle matiére peuvent estre les vases sacrez.302
XCIV. CAS. L'on doit faire les exorcismes sur ceux qui ont été baptisez sans les cérémonies ordinaires.304
XCV. CAS. Diverses voyes dont un sourd et un muet de naissance peut estre instruit pour recevoir les Sacremens.308
XCVI. CAS. Les Evesques dans de certaines occasions peuvent dispenser des voeux dont la dispense est réservée au Pape, ou par le droit ou par la coutume.310
CXVII. CAS. Un Arcspandiacre non seulement ne peut pas dispenser d'un voeu de ch asteté perpétuel et absolu, mais mesme un Evesque; ce voeu étant un de ceux qui sont réservez au Pape.313
XCVIII. CAS. Un voeu simple de chasteté fait entre les mains d'un Confesseur, et à sa sollicitation n'estpas valide.315
XCIX. CAS. Il n'est pas permis de laisser du bien à une femme par un fideicommis, et ceux qui y coopérent sont obligez à restitution. On peut dispenser d'un voeu de chasteté fait avec légéreté.316
C. CAS. Si une femme qui a été connue charnellement avant son mariage, peut entrer en Religion et faire des voeux, lors qu il n'y a point eu de consommation depuis la célébration du mariage.318
CI. CAS. L'Eglise a toujours détesté les mariages que les enfans de famille contractent sans le consentement de leurs parens. De la qualité des témoins du mariage.322
CCII. CAS. Les Evesques de France ne gardent pas la même discipline pour dispenser des empêchemens dirimans.322
CIII. CAS. Si deux personnes de divers sexe étant parentes ou alliées dans les degrez dééfn dus obtiennent validement dispense de Rome, sans avoir énoncé qu'ils ont en commerce charnel ensemble auparavant que d'y avoir envoyé, comme l'exige le style de la Cour de Rome.327
CIV. CAS. Un garçon de trente ans et une fille de vingt-cinq voulant se marier ensemble, quoique leurs péres et leurs mères n'y consentent pas, doivent prendre quelque précaution afin de n'être pas privez de leur succession.328
CV. CAS. Un François peut aller en course contre les Turcs sous la banniere et avec la commission de Malthe. Un mariage qui se fait sans le consentement des parens, le garçon avec trois témoins se presentant au Curé luy dit qu'il prend une telle pour sa femme, et la fille un tel pour son époux, est un mariage détesté par l'Eglise et contraire aux Ordonnances Royaux.330
CVI. CAS. Un Confesseur doit estre tres-reservé à permettre à ses penitentes de faire des voeux simples de virginité.331
CVII. CAS. Quand on a sujet de craindre qu'on ne conteste un mariage, on doit demander au Superieur Ecclesiastique la permission de le celebrer de nouveau.332
CVIII. CAS. Quelquefois après avoir déclaré un mariage nul, il faut obliger l'homme et la femme de contracter de nouveau.334
CIX. CAS. Quand le Pape donne pouvoir de contracter mariage aux parties, il les dispense sur l'empêchement dirimant qui est entr elles. Un Ecclesiastique ayant resigné ses Benefices à un de ses amis, reçoit un present de deux mille écus d'un autre homme, et est persuadé quion ne luy auroit pas donné cette somme s'il n'avoit pas resigné, n'est pas obligé de rendre cette somme s'il n'y a pas en pacte entre le resignant et le resignataire.335
CX. CAS. Les Evesques n'ont pas une pratique uniforme pour dispenser des empêchemens dirimans du mariage.337
CXI. CAS. Si les femmes enceintes doivent rendre le de voir à leur mari. Si les femmes ne sont pas obligées d'allaiter leurs enfans. Inconvenient des mariages des Catholiques avec les Hérétiques.339
CXII. CAS. Les Médecins ayant assûré une femme que la premiere fois qu'elle accoucheroit elle mourroit, est-elle obligée de r
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Caractéristiques techniques

  PAPIER
Éditeur(s) Hachette
Auteur(s) Jacques Sainte-Beuve
Collection Religion
Parution 01/03/2021
Nb. de pages 748
Format 15.6 x 23.4
Couverture Broché
Poids 1020g
EAN13 9782329602301

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