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Principes de droit naturel appliqués à l'ordre social. Tome 1
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Librairie Eyrolles - Paris 5e
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Principes de droit naturel appliqués à l'ordre social. Tome 1

Principes de droit naturel appliqués à l'ordre social. Tome 1

A l'usage des jeunes gens destinés aux fonctions publiques

Jean-Pierre Maffioli - Collection Sciences sociales

264 pages, parution le 01/02/2021

Résumé

Principes de droit naturel appliqués à l'ordre social, a l'usage des jeunes gens destinés aux fonctions publiques. Tome 1 / . Par J. P. Maffioli, ancien jurisconsulte de Nancy. Tome premier [-second].
Date de l'édition originale : 1803

Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
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Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
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L'auteur - Jean-Pierre Maffioli

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Sommaire

TABLE Des Conférences renfermées dans le premier volume et des matières qui sont discutées dans chacune d'elles.

LIVRE PREMIER.

DISCOURS PRÉLIMINAIRE:page V
Le droit naturel est la première de toutes les sciences, comme la plus négligée; elle n'a été cultivée que depuis la religion chrétienne. - Elle doit nécessairement précéder la théologie, la morale, la jurisprudence, la politique, etc. - Le droit naturel n'est que le résultat de la connoissance de l'homme.
CONFÉRENCE PREMIÈRE. Sur l'homme considéré en général.page 1 et suiv.
L'homme est au-dessus de la définition. Toutes celles qui en ont été données sont incomplettes. - Pour avoir une connoissance exacte de cet être, il faut examiner sans aucune division, toutes les facultés qui composent sa nature. -Ces facultés sont actives et passives.
CONFÉRENCE DEUXIÈME. De la passion dominante de l'homme.page 7 et suiv.
L'homme est dominé par une seule passion dont toutes ses facultés sont les instrumens. Cette passion est la nécessité où il est de faire son bonheur et d'y ajouter, sans jamais être content de ce qu'il fait, ni de ce qu'il possède. L'insatiabilité morale ou perfectibilité de l'homme a été sentie, reconnue dans tous les teins. - Elle est un principe fécond, avec lequel on peut expliquer les plus grandes difficultés. -Ce qui peut perfectionner l'homme, est seul conforme à sa nature, c'est la première règle du droit naturel.
CONFÉRENCE TROISIÈME. Sur la sensibilité.p. 16.
L'homme est sensible, ou social, de sa nature. - L'état de solitude et celui de guerre sont également contraires à cette nature. - L'homme ne voit périr son ennemi qu'en frémissant. - Il n'est aucune différence entre l'état naturel et la société. - Celle-ci n'est que le premier perfectionné. -Les grands traits d'héroïsme ne sont que les effets de la sensibilité.
CONFÉRENCE QUATRIÈME. De l'impressibilité.p. 22.
L'homme est impressible, ou susceptible des impressions diverses que lui donnera la société de ses semblables. -Sa manière d'être au moral, est le résultat de ces impressions, ou de son éducation. - Cette éducation pour être dans le sens de la nature humaine, doit toujours tendre à la perfection de l'individu, c'est une conséquence de la première règle.
CONFÉRENCE CINQUIÈME. De la raison.page 28.
Un être à qui il est imposé de travailler sans cesse à sa perfection, doit avoir une règle qui le conduira sûrement à ce but.- C'est l'emploi de cette faculté de la nature humaine, appellée raison.
CONFÉRENCE SIXIÈME. De la mémoire.p. 30 et suiv.
Il est dans l'ordre d'un être perfectible, de se rappeller le passé, de le comparer au présent. de prévoir l'avenir, de s'instruire par l'expérience, c'est le propre de la mémoire.
CONFÉRENCE SEPTIÈME. Sur l'imagination.p. 32.
Une créature perfectible ne peut pas être parfaite. Son esprit doit encore être sujet à des erreurs, à des écarts, exposé à prendre le faux pour le vrai: c'est l'effet que produit dans l'homme, ce principe que nous avons appellé imagination. - Celle-ci lui montre les objets autres qu'ils ne sont dans la réalité, et le porte hors des limites de la raison. - Exemples qui justifient ces erreurs de l'esprit humain. - L'imagination n'est point le génie. -Celui-ci est l'imitation la plus vraie de la nature, le produit d'une raison perfectionnée. -L'homme ne peut rien créer, il ne peut qu'imiter, et s'il crée, ce qu'il créera sera toujours faux. - Le faux est tout ce qui est hors de la nature - Définition de l'imagination par l'abbé Girard. - Description de ses effets par Horace.
CONFÉRENCE HUITIÈME. Sur la liberté et la moralité.page 42 et suiv.
L'esprit d'un être perfectible ne doit pas seulement voir le vrai ou le faux, sa volonté doit aussi avoir dans ses actions, le choix de l'un ou de l'autre, c'est-à-dire la faculté de faire le bien ou le mal, autrement, il ne seroit pas perfectible, c'est l'effet de la liberté. L'homme est entraîné par la loi de sa nature. vers son bonheur en général, mais il est libre dans le choix des objets particuliers qu'il croit propres à lui donner ce bonheur. La moralité est une suite de sa liberté. c'est-à-dire les actions d'un agent libre lui méritent de la louange ou du blâme, de la part d'un supérieur. L'homme ne peut pas plus aliéner sa liberté que sa raison. - Ses semblables ne peuvent l'en priver, si ce n'est pour abus manifeste de sa part.
CONFÉRENCE NEUVIÈME. Sur la conscience.p. 47.
Un être perfectible, libre et moral, doit nécessairement pouvoir se perfectionner soi-même, juger si ses actions sont bonnes ou mauvaises. réparer le mal qu'il a fait: faire des progrès dans le bien; c'est l'attribut de la conscience. - Avec cette faculté, l'homme se corrige, ou travaille réellement à sa perfection. - La conscience est perfectible comme les autres facultés.
L'homme éprouve à la suite de ses actions les plus secrettes, de l'espérance ou de la crainte, du plaisir ou de la peine.
Ce double sentiment. est la démonstration d'une puissance supérieure dont il espère être récompensé. ou craint d'être puni. - L'individu le plus inculte éprouve ces sentimens.- La cons cience agit indépendamment de la loi. - Le vrai, le faux, le bien, le mal existent antérieurement à toutes les institutions humaines.
CONFÉRENCE DIXIÈME. Sur la Dissé des effets de la conscience et du fanatisme.pag. 57 et suiv.
Les actions produites par ce qu'on appelle le fanatisme, n'appartiennent p oint à la conscience. - Il est très-facile de distinguer les unes d'avec les autres. - Il ne faut pour cela que la plus simple logique. - Exemples qui font connoître cette différence.
CONFÉRENCE ONZIÈME. Sur les effets des facultés humaines.page 70 et suiv.
Les facultés d'un être perfectible, quoique distinctes par leurs effets, s'influencent les unes les autres, et forment un tout indivisible. - Elles donnent ces modifications morales, ou ces caractères qui sont variés à l'infini. - Elles produisent dans l'homme des passions et des manières de voir différentes, la vérité ou l'erreur, la vertu ou le vice, le bien ou le mal, les foiblesses, etc. - Définitions et distinctions de tous ces objets.
CONFÉRENCE DOUZIÈME. Sur l'honneur.page 77.
L'honneur n'est point la vertu. - Celui-là peut être opposé à celle-ci, et cette opposition existe réellement. - L'honneur est le résultat des moeurs et non des lois. - Toute nation peut avoir de la vertu ou de l'honneur, quel que soit d'ailleurs son gouvernement. - Il y a une différence essentielle, entre les maximes, les lois, les actions civiles, les moeurs et les manières, chacune de ces expressions donne un sens différent.

LIVRE DEUXIEME.

CONFÉRENCE PREMIÈRE. Sur la raison.page 82.
La raison est une faculté indéfiniment perfectible. - Différente dans chaque individu. - Elle ne peut par ses propres forces découvrir les premières vérités essentielles, soit que ces vérités soient considérées dans la spéculation, ou dans la pratique. - Une faculté perfectible n'est pas une loi de sa nature, au contraire, elle démontre la nécessité d'une loi. - Sans cette loi, la moralité de l'homme n'est point développée ou ses actions ne peuvent être véritablement morales.
CONFÉRENCE DEUXIÈME. Sur les maximesfondamentales et les moeurs.page 103 et suiv.
Le principe des maximes et des moeurs est différent de celui des lois. - Le législateur ne peut créer des maximes. - S'il le fait, il ôte aux lois la principale force dont elles ont besoin. - Les maximes ne peuvent venir que d'une autorité supérieure à celle de la raison et des lois.
CONFÉRENCE TROISIÈME. Sur la nécessité de la révélation.page 115 et suiv.
La révélation est une suite nécessaire de l'existence de Dieu. - L'un ne peut exister sans l'autre. - Celte première vérité se prouve sans le secours d'aucune théologie, par la seule considération que fait la raison d'un être suprême.
L'homme étant un être libre et moral, la révélation est une suite nécessaire de sa nature. - La raison seule découvre cette seconde vérité sans le secours d'aucune théologie. - Sans une loi révélée, les actions humaines ne sont susceptibles d'aucune moralité actuelle. Définition de cette moralité. - Si ces maximes n'ont pas été explicitement reconnues, elles ont été senties par les sages de tous les tems, mises en pratique par tous les législateurs, professées par tous ceux qui ont étudié la nature humaine.
CONFÉRENCE QUATRIÈME. Règles à suivre dans les cas où l esprit humain ne peut développer toutes les conséquences qui dérivent d'un principe connu.page 127 et suiv.
Les objections qu'on oppose à la révélation ne détruisent point les preuves de sa nécessité, quand même l'on ne pourroit démontrer jusqu'à l'évidence, la fausseté de ces objections. - L'esprit d'un être perfectible, ne peut de sa nature tout expliquer, soit au moral, soit au physique, mais cette impuissance n'est pas une raison pour rejetter des vérités démontrées en premier lieu - D'après cela, tout système qui détruit le principe de la perfectibilité humaine est faux. - Le déisme et l'opinion qui n'admet pour l'homme d'autre règle que la loi naturelle, se confondent avec le matérialisme ou l'athéisme purs.
CONFÉRENCE CINQUIÈME. Suite du même sujet.page 137 et suiv.
La loi révélée contient les devoirs d'une créature morale envers Dieu, envers ses semblables, envers elle-même. - Elle est la même pour tous les hommes, pour tous les peuples, indépendamment de leurs institutions civiles et politiques. - Les droits de l'homme ne sont point dans la loi révélée. -Les hommes dans l'état naturel ou primitif n'ont aucun droit. - Les droits supposent une violation des devoirs, ce qui est déjà un état secondaire. - Les droits sont de la connoissance du juge qui applique la loi aux espèces particulières, et non de celle du législateur, celui-ci ne doit connoître que les devoirs.
Les anciens législateurs n'ont point fondé leur ouvrage sur les droits. - Le premier de tous, celui dont les lois subsistent encore, a fondé sa législation sur les devoirs exprimés en peu de mots, eu termes simples et intelligibles aux hommes les plus incultes. - La loi révélée ne peut être contraire à la raison. - Ceux qui disent que l'intervention divine est une bonne politique pour tenir le peuple en respect, reconnoissent sa nécessité pour tous. - Il n'est pas d'individu, sous le rapport des principes et des devoirs qui ne soit peuple.
CONFÉRENCE SIXIÈME. Hors la loi révélée il n'y a ni droit public, ni droit des gens, ni liberté, ni égalité, ni souveraineté.page 143 et suiv.
Il n'y a eu avant la révélation d'autre droit que celui du plus fort. - Preuve de cette assertion par l'état social des peuples anciens.
CONFÉRENCE SEPTIÈME. Sur le même sujet,p. 169
Les peuples modernes, libres et civilisés, sont ceux-là seuls qui professent la loi révélée, et dont la manifestation a été soumise à la dialectique la plus rigoureuse. Ces peuples appellent sauvages, barbares, ou esclaves tous ceux qui n'admettent point la même loi. - La loi révélée seule telle qu'elle est admise par le christianisme, a détruit dans le monde l'esclavage. - Elle seule a rétabli le droit naturel entre les nations, entre les citoyens du même empire, entre les époux et les membres de la famille. - Ses dispositions entr'autres, sur la souveraineté, sur l'usure, sur l'indissolubilité du mariage, ne sont que les développemens du droit naturel. Montesquieu a bien reconnu les bienfaits du christianisme, mais il n'en a pas indiqué la véritable cause. - Cette cause n'est point la douceur recommandée par l'évangile. -Sans le principe de la révélation, le christianisme, malgré la sublimité de sa morale, n'auroit pas fait plus que les autres religions.
L'spanstoire dira, qu'un peuple très-policé a vu commettre chez lui les plus grands excès, parce qu'on l'a fait renoncer à la loi révélée pour ne suivre que sa raison.
CONFÉRENCE HUITIÈME et dernière. Sur la puissance spirituelle.page 196 et suiv.
Une suite nécessaire de la loi révélée, c'est qu'elle doit avoir un dépositaire, un juge, qui sans pouvoir coactif, prononce sur la moralité actuelle des actions humaines, c'est-à-dire sur leur conformité ou non conformité avec la loi, - Ce tribunal dont la jurisdiction se borne aux consciences, est dans la nature de l'homme. - Le législateur qui l'a instituée n'a fait que développer les élémens du droit naturel. - Sans ce tribunal, il n'est ni vraie civilisation, ni liberté solide, il est le seul modérateur de la force, en opposant toujours le droit au fait. - L'évangile ne contient pas seulement les règles de la morale, il renferme aussi les principes du droit des gens et du droit public. - Ceux qui admettent un autre droit que celui du plus fort, et rejettent cependant la jurisdiction spirituelle, sont inconséquens avec eux-mêmes. - Les abus qu'ont fait, ou que feront les hommes, do cette institution, ne prouvent rien contre ses principes.
Fin de la Table du premier Volume.
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Caractéristiques techniques

  PAPIER
Éditeur(s) Hachette
Auteur(s) Jean-Pierre Maffioli
Collection Sciences sociales
Parution 01/02/2021
Nb. de pages 264
Format 15.6 x 23.4
Couverture Broché
Poids 365g
EAN13 9782329567822

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