Résumé
Le plus grand nombre demande à mener son existence le plus confortablement possible, sans trop de souffrances, en essayant de concilier son impact sur la nature, sur les autres, ses questionnements, ses faiblesses, ses fragilités, ses qualités.
La nécessité de l'ensemble ne correspond naturellement pas à la nécessité de chacun, la nécessité de l'ensemble est de définir les règles communes à tous et de les faire accepter par chacun.
La foultitude de contraintes imposées aux politiques ne leur permet pas de garder le sens premier des choses. Il en est de même pour chacun, nous sommes chacun sur une trajectoire et nous prenons rarement le temps de la réflexion : l'éducation des enfants devient les notes, les diplômes ; le travail devient un temps de travail, une compétition ; le salaire, un classement ; la consommation, le superflu et les prix les plus bas ; la mort, un dénouement en quête de responsable, etc.
En politique, le salaire est devenu un déterminant de la demande pour le calcul de la masse monétaire et la maîtrise de l'inflation, l'éducation est devenue l'enseignement, les services publics, la portion congrue de ce qui reste dans les caisses, la gestion du pays, une immense dette que personne ne pourra rembourser et 9 millions de pauvres, les libertés individuelles une peau de chagrin, le réchauffement climatique, c'est notre faute, la maladie, c'est encore notre faute, tout comme les accidents, la mort, etc.
Il me paraît sain, dans toute vie démocratique ou personnelle, ponctuellement, de se poser et de revenir sur les fondamentaux.
Chacun, instruit de la gestion démocratique, doit mener sa propre réflexion afin d'accepter avec discernement les règles édictées, de refuser la pensée unique et de remercier nos ancêtres gaulois réfractaires de nous avoir préservé des dictateurs.