Oeuvres complètes. histoire de liège, de césar jusqu'à la fin du xviiie siècle
Étienne Constantin Gerlache - Collection Littératures
Résumé
Date de l'édition originale : 1859
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L'auteur - Étienne Constantin Gerlache
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Sommaire
SOMMAIRES DU DEUXIÈME VOLUME.
Chute de Napoléon. - Invasion des alliés en 1813. - Création d'un gouvernement provisoire en Hollande. - Le 30 novembre 1813, Guillaume débarque à Scheveningen. - Ce prince est reçu par le peuple de La Haye avec enthousiasme. - Déclaration de Guillaume. - Il est proclamé prince souverain à Amsterdam. - Il accepte (dit-il) le pouvoir parce que l'intérêt de la patrie et celui de l'Europe l'exigent. - Commission de 14 membres chargée de rédiger un projet de constitution. - Vote approbatif des notables à Amsterdam. - Guillaume se résigne à la volonté du peuple, mais sous la condition invariable que toutes ses libertés soient constitutionnellement garanties | 1 |
Principales dispositions de la constitution hollandaise de 1814: - les communes et les provinces recouvrent l'administration de leurs intérêts particuliers: - l'assemblée des états-généraux se compose d'une seule chambre dont les membres votent individuellement et sans mandat: - la religion réformée est celle du prince: - tous les droits individuels sont garantis. - La constitution de 1814 était un acte de politique adroite par lequel le chef du nouvel état acquérait plus de droits qu'il n'en cédait au peuple. - Guillaume y succède aux prérogatives de la vieille aristocratie communale et provinciale. - Février 1814. Organisation d'un gouvernement provisoire pour la Belgique. - 7 mars. Le gouvernement provisoire proclame l'affrancspanssement de la religion et du clergé dans nos provinces. - 11 avril. Abdication de Napoléon. - 30 mai 1814. Article 6 du traité de Paris, qui promet un accroissement de territoire à la Hollande. - Projet de morceler la France. - 18 juin. Louis XVIII octroie une charte constitutionnelle aux Français. - Le 20 juin, on arrête à Londres les 8 articles publiés seulement un an après | 9 |
Protocole du 21 juin. La réunion de la Belgique à la Hollande est ordonnée par les puissances, en vertu de leur droit de conquête sur nos provinces. - Le prince d'Orange est invité en même temps à procéder dans les voies les plus libérales pour opérer l'amalgame des deux pays. - 1er août 1814. Proclamation de Guillaume en prenant possession de nos provinces, comme gouverneur général. - Il dit qu'il veut s'entourer des hommes les plus considérés de la nation; protéger la religion; honorer la noblesse; encourager tous les genres d'industrie, etc. - Convention du 13 août. Possessions cédées par la Hollande à l'Angleterre. - Reconstruction des forteresses vers la France. Diversité des opinions en Belgique sur notre sort futur que les puissances tenaient encore soigneusement caché. - Les uns veulent le retour à l'Autriche avec le rétablissement de l'ancienne constitution; d'autres la réunion à la Hollande. - Raisons qui appuient ces deux opinions | 15 |
Commencement d'indépendance pour la Belgique, à dater de 1815. - Coup d'?il sur les traités de Westphalie et d'Utrecht. - 1er mars 1815. Napoléon reparaît en France. - 16 mars. Proclamation du prince d'Orange aux habitants des Pays-Bas. Il annonce que les événements le forcent à déclarer le nouveau royaume constitué avant que le congrès de Vienne ait terminé ses opérations; que la Loi fondamentale hollandaise sera mise en harmonie avec les intérêts et les voeux de tous; que la religion des Belges y trouvera toutes les garanties désirables, etc. - 16mars. Discours de Guillaumeà l'assemblée des états-généranx de Hollande. - Arrêté-loi du 20 avril 1813, pour la répression des troubles et des séditions, motivé sur les circonstances périlleuses où se trouve la nation. -22 avril. Une commission composée de 23 membres pris dans les deux parties du royaume, est nommée pour reviser la Loi fondamentale des Provinces-Unies. - Disposition du traité de Vienne du 31 mai 1813, concernant la forteresse et le grand-duché de Luxembourg. - Napoléon rassemble et réorganise avec une célérité inouïe une armée de 220,000 hommes. - Forces des alliés. - Plan de campagne de Napoléon. Rapidité de sa marche. - Wellington délibère s'il se retirera devant l'armée française ou s'il l'attendra. - Combats de Ligny et des Quatre-Bras. - Bataille de Waterloo. - Conséquences de cette grande action pour la Belgique et pour l'Europe. - Traité du 20 novembre 1815 qui modifie celui de Paris du 20 mai 1814. - Proclamation du 18 juillet | 23 |
Publication des 8 articles de Londres du 20 juin 1814. - Ces articles portent, entre autres, que l'union entre la Belgique et la Hollande sera intime et complète; qu'une protection et une faveur égales sont assurées à tous les cultes; que les Belges et les Hollandais seront constitutionnellement assimilés entre eux; que les charges et les bénéfices seront communs, etc. - Le roi annonce que le nouveau projet de Loi fondamentale sera soumis, en Belgique, à l'acceptation des notables. - 8 août. Discours du roi des Pays-Bas aux états-généraux, à La Haye, pour les engager à accepter la constitution. - Réunion des notables belges. - La constitution est rejetée par ceux-ci. - Arrêté royal du 24 août qui la déclare au contraire acceptée | 48 |
Le roi censure amèrement la conduite des prêtres catholiques. - Les premiers actes de Guillaume annonçaient un véritable esprit de libéralité. Il avait commencé par se montrer fort conciliant; mais après la bataille de Waterloo et le rejet de sa Loi fondamentale, il change de ton. - Querelles avec le clergé. - Dès le mois d'octobre 1814, M. de Broglie avait adressé un mémoire au congrès de Vienne pour protester contre la cession de la Belgique à un prince réformé. - Le 28 juillet 1815, les évêques réunis déclarent qu'ils sont tenus en conscience de s'opposer aux doctrines contraires au catholicisme, consacrées dans le projet de constitution. - L'évêque de Gand publie une instruction pastorale par laquelle il s'élève particulièrement contre la liberté de la presse et des cultes. - L'instruction de l'évêque de Namur est saisie par la police d'après les ordres de M. Van Maanen. - A la fin d'août, les évêques assemblés portent un jugement doctrinal qui défend de prêter serment à la Loi fondamentale, que le roi venait de déclarer acceptée | 55 |
Réflexions sur la résistance du clergé. - Craintes fondées que lui inspirait le pouvoir accordé par la constitution, en matière religieuse, à un prince étranger et calviniste. - Rapprochement entre la Loi fondamentale de 1815 et la constitution belge de 1831. - L'une et l'autre sont le résultat des réactions politiques. - Celle-là eut pour principe la conquête et l'octroi du prince, et celle-ci, l'insurrection populaire. - 27 septembre 1815. Inauguration du roi à Bruxelles. -18 octobre ouverture des états-généraux à La Haye. - Proposition de M. Van Lynden, président de la 2me chambre, contre le droit de pétition individuel. - Loi dite des 500 florins (du 28 septembre 1816) contre ceux qui, dans leurs écrits, auraient offensé des princes étrangers | 64 |
Procès contre la presse. - Poursuites contre M. l'abbé de Foere, rédacteur du Spectateur belge. - L'abbé de Foere est condamné, en vertu de l'arrêté du 20 avril 1815. - Réflexions sur cet arrêt. - Le sieur de Moor, qui avait imprimé le Spectateur, est condamné. - Le sieur Stévenotte, qui avait nommé dans son journal les juges de l'abbé de Foere, est condamné. - Haine violente du gouvernement contre M. de Broglie, évêque de Gand. - Poursuites contre M. de Broglie. - Il est condamné. - Réflexions sur cet arrêt. - L'évêque de Gand est défendu par l'Observateur belge. - L'arrêt qui condamne M. de Broglie par contumace, est affiché entre deux malfaiteurs. - Poursuites contre les vicaires généraux de M. de Broglie. - Poursuites contre le sieur Vanderstraeten. - Poursuites contre sept avocats de Bruxelles, qui avaient signé une consultation en faveur du sieur Vanderstraeten. - Ils sont emprisonnés et suspendus, sur un ordre du ministre. - Le sieur Vanderstraeten est condamné. - L'arrêté du 20 avril 1815, porté pour les cas de troubles et de séditions, est converti en loi par les états généraux, le 6 mars 1818. - L'Observateur (journal libéral) cesse de paraître. - Le Spectateur (journal catholique) se traîne quelque temps encore, mais n'ose plus toucher à la politique | 79 |
Plaie financière de la Hollande. - Ancienne dette hollandaise réduite au tiers par Napoléon. - Guillaume ressuscite la dette morte. - Conversion de la dette publique en 1814. - Division de cette dette en active et en différée. - Billets de chance. - Caisse d'amortissement. - Montant de la dette publique en 1820 | 111 |
Systèmes divers d'impôts adoptés en 1816 et en 1821. - Loi de principes du 12 juillet 1821. - Mouture; abatage; droits d'entrée et de sortie, etc. - La 2me chambre est divisée en deux partis. - Le système nouveau est appuyé par les députés du nord, et repoussé par ceux du midi. - L'opposition commence à devenir populaire en Belgique. - L'impôt-mouture attaqué par les députés belges avec une extrême énergie. - Nouveau tarif des douanes. - Système soi-disant libéral. - Système protecteur. - Discours de M. Dotrenge. - Discours de M. Reypspanns, pendant la nuit du 30 juin 1821. - Mai 1822. Discussion de la loi spéciale sur l'impôt personnel et sur la mouture. - Organisation du syndicat d'amortissement. - Création de la banque de Bruxelles, agent de la société générale néerlandaise. | 116 |
Empiétements successifs du pouvoir de 1822 à 1824. - Instruction civile et religieuse. - Langue nationale. - Conflits. - Janvier 1825. Première dérogation au tarif proposé par la loi générale de 1821. - Universités. | 134 |
Conséquences politiques des mesures prises par le gouvernement en matière d'instruction publique. - Premier arrêté du 14 juin 1825, ordonnant la fermeture de toutes les écoles établies sans autorisation du gouvernement. - Deuxième arrêté du même jour, qui organise un collège pspanlosopspanque, pour les aspirants à l'état ecclésiastique. - Arrêté du 11 juillet 1825, portant qu'on n'admettra plus dans les séminaires épiscopaux que des élèves sortant du collège pspanlosopspanque. - Dispositions du 14 août 1825, déclarant que les jeunes belges qui seront leurs études à l'étranger, ne pourront être reçus aux universités, ni au collège pspanlosopspanque, ni nommés à aucune fonction, soit civile, soit ecclésiastique. - Guillaume vise à opérer la fusion de la Belgique et de la Hollande. - Il redoute l'influence du clergé catholique et celle de la France. - Enhardi par l'exemple de quelques princes allemands. - Circonstances favorables à ses desseins. Asservissement de la presse catholique. Mauvais esprit de la presse libérale. Dépendance des tribunaux. Apatspane des chambres. - Fausse politique de Guillaume. - Dangers imminents auxquels il s'expose. Réclamations simultanées des différents chefs de diocèses auprès du roi et du pape. - Expulsion des frères de la doctrine chrétienne. - Suppression des écoles libres de Liège; de Floreffe, d'Alost, etc. - Guillaume est le véritable père des arrêtés de 1825. - Il cherche à gagner l'archevêque de Malines. - Jansénistes de Hollande, ou petite église. Monseigneur Guillelmus Vet, archevêque d'Utrecht. - Le gouvernement veut oppposer ses théologiens à notre clergé. - Aspect de la chambre au mois d'octobre 1825. Hésitations des députés. - L'on veut empêcher la discussion des arrêtés du 14 juin. - Orateurs de l'opposition. - Catholiques zélés appelés en Hollande papistes ou jésuites. - Comment on entendait jadis la liberté en Hollande, et comment aujourd'hui. - Vive discussion sur les arrêtés à l'occasion du budjet de 1826. - MM. Fabri, de Stassart, de Gerlache, de Sécus, de Surmont, de Sasse, prennent part aux débats. - Discours virulent de M. Van Uttenhove. - Motion de M. de Stassart. - Paroles de de M. de Meulenaere. - M. Reypspanns attaque violemment le clergé catholique; il l'accuse surtout d'avoir provoqué le rejet de la Loi fondamentale et le refus de serment. -M. Dotrenge parle après M. Reypspanns et prend longuement la défense des arrêtés. - Réflexions sur les discours de MM. Rey-pspanns et Dotrenge. - Caractère de ces deux députés. - Le gouvernement hollandais cherche à gagner l'opposition libérale dont les chefs deviennent tout à coup ses plus chauds alliés. - Une opposition nouvelle et inattendue remplace l'ancienne. - Cette discussion retentit peu à peu dans le public. - Pamphlets. Courrier de la Meuse. - La lutte commencée en 1825, se renouvelle plus forte à la fin de 1828 et se termine en 1830 par une révolution | 139 |
Nouveaux codes (1821 à 1826). - M. Kemper. - Code civil français. - Discours de M. Reypspanns sur le projet de donner de nouveaux codes aux Pays-Bas. - Discours de M. Dotrenge sur le même sujet. - M. Gendebien, père, demande que le texte des codes soit officiel dans les deux langues. - Paroles remarquables du député hollandais, Van Alphen, qui appuie la motion de M. Gendebien. - Opinion de M. Reypspanns sur cette motion. - Code pénal français. - Projet de code pénal néerlandais. - Opinion de M. Meyer sur les nouveaux codes. -1827. Projet d'organisation judiciaire. 18 cours pour 18 provinces. La cour de cassation constituée juge du fond. La décision des conflits déférée au roi. - Comment cette loi fut acceptée. M. Van Maanen gourmande à la tribune un député belge, haut fonctionnaire, qui avait osé le contredire sur un fait | 176 |
Concordat du 18 juin 1827. - Grand projet de scspansme. - Monseigneur Capaccini. - Le concordat déplaît aux calvinistes et aux libéraux. - Le gouvernement ne se montre nullement disposé à l'exécuter. - 5 octobre 1827. Circulaire confidentielle de M. Van Gobbelschroy sur le concordat | 190 |
PRÉLUDES DE RÉVOLUTION.
1828. Union des catholiques et des libéraux. - Influence de l'auteur de l'Essai sur l'indifférence, d'abord favorable à la Belgique. - Opinion libérale. - L'union s'organise dans la 2de chambre | 194 |
Pétitionnement général. - Principaux signataires. - Les nobles et les prêtres associés à la cause populaire. - Le pétitionnement réagit fortement sur la 2de chambre. - Correspondance de La Haye avec le Courrier des Pays-Bas. - Conciliabules entre les députés belges de l'opposition. - Novembre 1828. Proposition de M. Ch. de Brouckere pour le retrait de l'arrêté-loi de 1815. Etat de la presse dans les Pays-Bas, suivant M. de Brouckere. - Mars 1829. Proposition de MM. Lchon et Corverhooft, au sujet des pétitions. - Séance du 2 mars 1829. Les pétitionnaires sont fort maltraités à la 2de chambre, par les députés hollandais. - Comment les Belges et les Hollandais vivaient ensemble avant ces discussions irritantes. - Caractère de ceux-ci. - Plusieurs de nos députés s'engagent publiquement à voter contre les budgets, jusqu'au redressement des griefs. - 28 novembre 1829. Proposition de M. de Gerlache pour le renvoi de la pétition du sieur Fontan au ministre de la justice. - Discours du même pour l'indépendance du barreau. - Terreur que M. Van Maanen exerçait alors sur le barreau. - Le roi vient à Liège. - Paroles colères et imprudentes du monarque contre les pétitionnaires. - Projet de loi sur l'instruction publique | 201 |
Entretien particulier du roi avec un député belge. Il défend son système du gouvernement. - Message du 11 décembre 1829. - Circulaire de M. Van Maanen à tous les procureurs du roi, employés, etc. - M. Van Maanen. - Affaire Brugmans. - Irritation du roi. - Violente discussion à l'occasion des budjets. - Budjets rejetés. - Hommage rendu par les organes de la presse à la conduite des députés belges. - 8 janvier 1830. Destitutions. - Guerre des journaux catholiques et libéraux réunis, contre le ministère | 214 |
Statistique des places. - Crédit de Libry Bagnano. - Un journal public les arrêts des cours criminelles qui le flétrissent, et les arrêtés royaux qui le récompensent de ses honteux services | 230 |
Lettres de M. de Potter sur la panique jésuitique. - Brochure du même sur l'union des catholiques et des libéraux. - Lettre de Démopspanle au roi. - Correspondance de MM. de Potter et Tielmans. - MM. de Potter et Tielmans sont poursuivis et condamnés. - Le gouvernement redresse quelques griefs. - Séance du 10 août 1830. - Pétitions rapportées en hollandais. - Paroles de M. Vandamme à cette occasion. - Belle réplique de M. Barthélemy. - Siège de la haute-cour transporté à La Haye. - Tous les grands établissements fixés dans le nord. - Nouveau projet de loi sur la presse. | 232 |
État de la France. - 25 juillet 1830. Ordonnances de Charles X. - Considérations sur la révolution française de 1830. - Retentissement de la révolution de juillet en Belgique. - En Hollande, on applaudit d'abord à cette révolution. - 26 août. Émeute à Bruxelles. Dévastations. Incendies. - 27 août. Nouveaux désordres. - Une garde bourgeoise s'organise spontanément. On arbore les couleurs brabançonnes. - 28 août. Convocation des notables de Bruxelles. Envoi d'une députation à La Haye. - Emeute à Liège. Nomination d'une commission de sûreté par M. Sandberg. - Parti du mouvement. Parti de la résistance. Proclamation aux Liégeois. Commission de sûreté, bientôt dépopularisée. - On tient conseil à La Haye. Premières résolutions du gouvernement. - Les princes partent pour Bruxelles et s'arrêtent à Vilvorde. - Le prince d'Orange y reçoit une députation de Bruxelles. - 31 août. Proclamation du prince d'Orange. Elle augmente l'irritation. - Barricades à Bruxelles. Seconde députation à Vilvorde. Le prince se détermine à entrer seul à Bruxelles. Dangers qu'il court dans cette journée. - 2 septembre. La députation de Bruxelles revient de La Haye. - Son rapport ne fait qu'accroître le mécontentement. - Demande de séparation des territoires. - Craintes manifestées par le prince au sujet de la France. Il quitte Bruxelles. - Il est fort mal reçu à La Haye. - Désordres à Verviers, à Louvain, à Bruges, à Anvers, etc | 241 |
Quelques députés méridionaux, réunis à Bruxelles, délibèrent pour savoir s'ils se rendront à La Haye. - Raisons pour aller à La Haye. - Raisons contraires. - Projet d'établir à Bruxelles, un gouvernement provisoire composé des principaux députés belges de l'opposition. - Discours sur ce projet. - Graves objections. - 7 septembre. Députation au prince Frédéric à Vilvorde. - Départ des membres des états-généraux pour La Haye. - Audience du roi. - Mauvaise réception faite à certains députés belges par le peuple de La Haye. Invectives des journaux hollandais. - 13 septembre, séance d'ouverture des états-généraux. Discours du roi. - Brusque sortie de M. Byleveld. - 16 septembre. Le discours du roi est brûlé en place publique à Bruxelles. - M. Van Sitzama demande une enquête sur les causes de l'insurrection belge. Proposition analogue de M. Doncker Curtius. - Les députés belges accusés d'avoir mal défendu leur dignité à La Haye. - Réponse à ces imputations. - La présence des députés belges à La Haye fait paraître plus odieuse l'agression simultanée des Hollandais contre Bruxelles. - Discussion du message sur la séparation. - Clôture de la session | 263 |
De l'état des esprits en Belgique depuis les événements du mois d'août 1830. - Complète anarcspane à Bruxelles aux approches de l'armée du prince Frédéric. - 23 septembre, entrée du prince Frédéric à Bruxelles. - Résistance. Journées des 24, 23, 26, 27 septembre. - Retraite des Hollandais. Cris de victoire. - Retour triomphal de M. de Potter. - Insurrection générale en Belgique contre les Hollandais. - Affaire de Ste-Walburge, près de Liège. - Le prince d'Orange est envoyé par son père à Anvers, en qualité de gouverneur général de la Belgique. -5 octobre. Proclamation du prince. - Il dit qu'il permet que chacun prenne part aux élections du congrès. - Vive réponse du gouvernement provisoire à cette proclamation. Le prince d'Orange est désavoué par son père pour tous ses actes. - Il abandonne Anvers. - Caractère du prince d'Orange. - Le comte Frédéric de Merode est blessé mortellement à Berchem. - 27 octobre. Entrée des volontaires à Anvers. - Bombardement d'Anvers par Chassé. - Suspension d'armes. - Cessation des hostilités entre les Hollandais et les Belges | 284 |
GOUVERNEMENT PROVISOIRE. - CONGRÈS. - ELECTION DE LÉOPOLD. - TRAITÉ DÉFINITIF AVEC LA HOLLANDE.
Le gouvernement provisoire. Sa composition. Ses principaux actes. - 4 octobre. Il déclare l'indépendance de la Belgique et annonce la convocation d'un congrès constituant. - 6 octobre. Il nomme une commission de constitution. - 8 octobre. Il ordonne la réorganisation des régences par élections directes. - 10 octobre. Il convoque le congrès national et détermine le mode d'élection à cette assemblée. - 12 octobre. Le gouvernement provisoire abolit les entraves mises à la liberté de l'enseignement. - 13 octobre. Il supprime la loterie. - 16 octobre. Il proclame la liberté de s'associer, la liberté des opinions religieuses, de l'enseignement et de la presse. - 21 octobre. Il décrète la liberté des théâtres. - 22 octobre. Il supprime la haute police; épure et réforme l'ordre judiciaire; rétablit la publicité de l'instruction et des débats; abolit la peine de la bastonnade dans l'armée | 307 |
10 novembre. Réunion du congrès. Discours d'ouverture. - Nomination du président. - Le gouvernement provisoire donne sa démission et devient pouvoir exécutif. - Retraite de M. de Potter. - 18 novembre. Le congrès proclame l'indépendance de la Belgique. - Projet de manifeste. Cette proposition n'a pas de suite. - 19 novembre. Discussion sur la forme du gouvernement. Discours de M. Devaux; de M. l'abbé Desmet; de M. Nothomb; de M. Blargnies; de M. Lebeau. - 22 novembre. Le congrès se déclare en faveur de la monarcspane constitutionnelle à une immense majorité. - 23 novembre. Proposition d'exclure les Nassau de tout pouvoir en Belgique. Discours de M. Const. Rodenbach; de M. le comte J. de Baillet; de M. de Langhe; de M. Nothomb; de M. le comte F. de Robiano; de M. l'abbé de Haerne; de M. Forgeur; de M. Jottrand. -Scènes orageuses au congrès. - 24 novembre. Communication de la Conférence de Londres, au sujet de la proposition d'exclure les Nassau. Discours de M. de Gerlache; de M. de Meulenaere; de M. Lehon; de M. de Langhe. - L'exclusion est prononcée. Réflexions sur ces débats. | 312 |
Commission de constitution. Nommée, le 6 octobre, elle se réunit le 12, et publie son projet le 28. - 12 décembre. Question du sénat. -État des esprits après la révolution de 1830. - Parallèle entre la constitution belge et la charte française de juillet. - Liberté des cultes; de l'enseignement; de la presse; jury; droit de s'assembler; droit de s'associer; limitation expresse du pouvoir royal par la loi; responsabilité des ministres; âge et conditions d'éligibilité à la chambre des représentants et au sénat; suprême pouvoir des chambres; nomination et autorité des conseils communaux et provinciaux; nomination sur présentation des membres des cours d'appel et de cassation, etc. - Influence des doctrines nouvelles de M. de Lamenais sur la constitution belge | 359 |
Discours d'ouverture des états-généraux de Hollande. - Réponse de la 2de chambre. - Guillaume s'adresse aux puissances, signataires des traités de Vienne et de Paris, pour qu'elles lui garantissent la possession de la Belgique. | 373 |
Discours d'ouverture du parlement d'Angleterre. - 4 novembre. La Conférence de Londres propose aux deux parties belligérantes, la cessation des hostilités et comme ligne d'armistice, les limites de la Hollande antérieures au traité du 30 mai 1814. - 10 novembre. Adhésion du gouvernement provisoire à ce premier protocole. - 17 novembre. Nouveau protocole de la Conférence. Elle déclare qu'il y a compromis et engagement formé à son égard. - 21 novembre. Adhésion du gouvernement provisoire. Discussion concernant la Flandre zélandaise et Maestricht. - Révolution en Pologne. - 20 décembre. La Conférence déclare dissous le royaume des Pays-Bas. - 3 janvier 1831. Note par laquelle le gouvernement belge réclame la liberté de l'Escaut, la possession de la rive gauche de ce fleuve, la province du Limbourg en entier, et le grand duché de Luxembourg. - Cette note est restituée par la Conférence. - Protestation du roi Guillaume contre le protocole du 20 décembre. - Faute qu'il commit en invoquant l'appui de la Conférence. - La Belgique ainsi que la Hollande, se trouvaient liées après avoir accepté l'intervention des puissances. - 9 janvier. Protocole relatif à la navigation de l'Escaut. - 20 janvier. Bases de séparation. - 27 janvier. Partage de la dette. - 1er février. Protestation du congrès contre le protocole du 20 janvier. - 18 février. Adhésion du roi Guillaume à ce protocole. - 19 février. Réponse de la Conférence à la protestation du congrès | 373 |
Séances des 11, 12 et 13 janvier. Discussion préparatoire sur le choix du chef de l'état. Candidats au trône. Leuchtenberg et Nemours. - Entretien de M. F. Rogier avec M. Sebastiani au sujet du chef de l'état. - 28 janvier 1831. La discussion commence au congrès. Discours de MM. Lebeau; Lehon; Devaux; de Gerlache. - Incidents. Lettre de M. Sebastiani à M. Bresson pour écarter le duc de Leuchtenberg. Lettres arrivées de Paris pour appuyer le duc de Nemours. - 3 février. Élection de Nemours | 408 |
2 février. Tentative d'Ernest Grégoire sur la ville de Gand | 429 |
5 février. Envoi d'une députation à Paris. - 17 février. Louis-Pspanlippe refuse la couronne belge pour son fils. - Rapport de M. Surlet de Chokier sur sa mission | 430 |
24 février. M. Surlet de Chokier nommé régent. - 23 février. Installation du régent. - Son discours au congrès. - Réponse du président. Le gouvernement provisoire résigne ses fonctions. Il lui est accordé, à titre de récompense nationale, une somme de 150, 000 florins. Nomination du président du congrès. - 26 et 27 février. Formation du premi |
Caractéristiques techniques
PAPIER | |
Éditeur(s) | Hachette |
Auteur(s) | Étienne Constantin Gerlache |
Collection | Littératures |
Parution | 01/09/2020 |
Nb. de pages | 622 |
Format | 15.6 x 23.4 |
Couverture | Broché |
Poids | 836g |
EAN13 | 9782329458601 |
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