Masque de chair
Maxence Van Der Meersch - Collection Romans français
Résumé
Voici sans doute le sujet le plus audacieux qu'ait affronté Van der Meersch avec toute la générosité d'un talent qui le portait vers les grandes causes à défendre.
C'est la confession d'un homme, Emmanuel Ghelens. Né au sein d'une riche famille flamande, mal aimé de ses parents, trop sensible, il se replie tout jeune sur lui-même. Mais, bientôt, il découvre quel enfer il porte en lui. Son âme est la proie d'une lutte déchirante. Les êtres qu'il est prêt à aimer de toute son âme, ceux-là mêmes se détournent de lui avec horreur. Emmanuel soulève devant nous le masque qu'il porte d'ordinaire, et sur son visage nous voyons les stigmates de l'amour qui n'ose pas dire son nom. Emmanuel a lutté pourtant, il a fui la tentation, il a subi un examen médical. Il pense même à se marier. Mais toujours son vice l'entraîne. Et cette longue plainte pathétique se terminera par le recours à la Puissance Suprême, à vrai dire toujours présente dans ces pages, à Dieu qui comprend et pardonne toutes les fautes, sauf le mal entièrement volontaire du pécheur.
Tel est ce livre terrible et vrai. Si Van der Meersch laisse au vice son nom, il engage pourtant les malheureux qui en sont la proie à ne pas désespérer. D'où leur viendra l'espoir ? Du Christ, qui par ses mérites, a payé pour toutes nos misères et infamies. En ce sens, Masque de Chair est conforme à l'esprit évangélique.
Audacieux, mais sans complaisance, ce livre est un roman poignant. Par-delà la tombe, Van der Meersch fidèle à la mission qu'il s'était assignée met également en garde les jeunes gens, et leurs parents aussi, contre une des lèpres morales de notre époque.
L'auteur - Maxence Van Der Meersch
Avocat de formation, Maxence Van der Meersch (1907-1951), préféra très tôt la plume à la robe. Son oeuvre, empreinte d'humanisme et essentiellement tournée vers la description des gens modestes du Nord, sa région natale, repose sur trois grands axes : la documentation, le reportage et l'autobiographie. Parmi une oeuvre abondante, il faut citer : La maison dans la dune (1932), Car ils ne savent pas ce qu'ils font (1933), ou encore La fille pauvre (1934). Invasion 14 manqua d'une voix le Goncourt. L'année suivante, en 1936, Maxence Van der Meersch l'obtint avec L'Empreinte de Dieu.
Autres livres de Maxence Van Der Meersch
Caractéristiques techniques
PAPIER | |
Éditeur(s) | Albin Michel |
Auteur(s) | Maxence Van Der Meersch |
Collection | Romans français |
Parution | 13/06/1958 |
Nb. de pages | 192 |
Format | 12 x 19 |
Couverture | Broché |
Poids | 158g |
EAN13 | 9782226043092 |
Avantages Eyrolles.com
Nos clients ont également acheté
Consultez aussi
- Les meilleures ventes en Graphisme & Photo
- Les meilleures ventes en Informatique
- Les meilleures ventes en Construction
- Les meilleures ventes en Entreprise & Droit
- Les meilleures ventes en Sciences
- Les meilleures ventes en Littérature
- Les meilleures ventes en Arts & Loisirs
- Les meilleures ventes en Vie pratique
- Les meilleures ventes en Voyage et Tourisme
- Les meilleures ventes en BD et Jeunesse