Résumé
Le 20 janvier 1842, Alphonse Ratisbonne, jeune banquier de Strasbourg, très éloigné du christianisme, en voyage d'agrément à Rome, eut une brève et silencieuse apparition de la Vierge Marie, sous le signe de la Médaille miraculeuse : mains rayonnantes de la lumière de Dieu, selon Apocalypse, chapitre 12, verset I. et un signe grand s'est fait voir dans les cieux une femme revêtue de soleil et la lune sous ses pieds et sur sa tête une couronne de douze étoiles Elle ne m'a rien dit, mais j'ai tout compris, déclare-t-il. En un instant, sa vie fut bouleversée. L'authenticité du miracle fut reconnue par le Pape en tant qu'Evêque de Rome. L'événement a fasciné les philosophes et les écrivains : William James, Bergson, Jean Guitton, Mauriac. André Frossard y a trouvé une proche lumière. L'abbé Laurentin raconte l'événement à partir de bases nouvelles et exhaustives. En 1980, il avait établi le récit historique de l'apparition de la Médaille miraculeuse de la rue du Bac. Il reprend la même méthode scientifique et simple pour étudier le fait de l'apparition du 20 janvier 1842, qui en est la suite. Ce livre renouvelle notre connaissance de l'événement au jour le jour, heure par heure. Dans la paix, l'auteur fait toute la lumière sur un point névralgique des relations judéo-chrétiennes. Le recul historique, la rigueur scientifique et l'objectivité débrouillent et dédramatisent un événement où le judaïsme de Strasbourg, comme les milieux chrétiens de Rome, font bonne figure. Au centre, mystérieusement, cette jeune femme juive, bénie entre les femmes, que Ratisbonne rencontrera, au delà de toute expression, comme lumière dans la lumière.