Les vaines excuses du pécheur en ses passions. Tome ii
Yves De Paris - Collection Religion
Résumé
Date de l'édition originale : 1664
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Sommaire
TABLE DES CHAPITRES
AVANT-PROPOS. | p. 1. |
CHAP. I. IL faudroit n'estre pas homme, pour n'estre pas sujet à ses passions. | p. 11 |
DE L'AMOUR. II. L'amour est un transport violent qui ne laisse point de liberté. | 26 |
III. Chacun trouve ses felicités selon son humeur, les miennes me portent à l'amour. | 42 |
IV. Les fidelités du mariage sont rares, les soupçons que l'on en conçoit les remedes que l'on y apporte, sont tres-justes. | 54 |
V. L'amour que l'on a pour les enfans porte si loing, par les sentimens de la nature et les considerations du monde, qu il est difficile d'y mettre des bornes. | 74 |
VI. On ne peut rien souhaiter de plus avantageux aux enfans que les richesses, qui leur donnent le moyen d'acquerir tous les autres biens. | 89 |
VII. On doit tous les secours possibles à un amy, le droit de l'amitié couvre les desordres de l'injustice. | 103 |
VIII. Je suis naturellement obligé de m'aymer moy-mesme, et à ne rien faire contre ma vie, ny mes intersts. | 114 |
IX. L'utilité est le solide fondement des amitiez. | 127 |
X. Le zele apparent d'un bien public, n'est qu'un pretexte pour advancer ses affaires particulieres. | 138 |
XI. Les grandes puissances peuvent recevoir les services de leurs sujets, sans leur porter de l'amour. | 151 |
XII. Le mariage a des chaînes qui ne s'accordent pas avec les libertés de l'amour, l'esprit demeure, accablé soubs ce que cette maniere de vie donne de soings de subjections. | 162 |
DE LA HAYNE XIII. Le moyen de ne pas hayr des humeurs antipatiques tousjours desagreables et offençantes. | 171 |
XIV. Nous devons entrer dans les interests de nos familles, ne pas estre d'intelligence avec celles qui de tout temps s?en sont monstrées ennemies. | 179 |
XV. Je ne puis aymer les personnes doeune nation ennemie de la mienne. | 188 |
XVI. C?est me defaire de mes propres mains, de mettre des armes en celles qui s?en serviront pour m'offencer. | 196 |
XVII. Je ne faits point d?injure à celuy qui veut bien la recevoir. | 207 |
XVIII. Je ne puis croire qu'une personne à qui j'ay fait du deplaisir, n'en conserve du ressentiment, et n'en cherche la vengeance, ainsi je ne puis j'aymer. | 216 |
XIX. Je ne faits point de tort à une personne que je poursuis par les voyes de la justice, pour avoir ce qui m'est deu. | 225 |
XX. Je rends aux autres le traittement que j'en recois, injure pour injure, hayne pour hayne, c'est le droit commun de la nature. | 233 |
XXI. Dans nos foiblesses la nature nous donne le droit de nous consoler au moins en desir et en esperances. | 242 |
XXII. Qui ne souhaiteroit assez de puissance pour avoir moyen de faire ce qui luy plaira. | 253 |
XXIII. Le desir de voir le monde nous est naturel, qui n'a conversé qu'en son pays est fort ignorant. | 263 |
XXIV. Nous desirons naturellement la connoissance des choses futures et cachées, pourquoy ne pas consulter les sciences qui nous la promettent? | 273 |
XXV. L'honneur est le propre et le legitime desir des grandes ames. | 286 |
XXVI. On m'accuseroit d'inconstance, et je fairois tort à ma reputation de changer d'advis. | 295 |
XXVII. C'est une extremité superstitieuse de se faire un crime des plaisirs du corps. | 305 |
DE LA JOYE. XXVIII. Les meilleurs esprits trouvent des douceurs incomparables dans les joyeuses compagnies. | 314 |
XXIX. Les compagnies engagent par une espece de necessité dans les desordres où l'on ne se porteroit pas d'indination. | 323 |
XXX. J'achepte bien cher mes plaisirs, parce que s'ils estoient moins rares, et plus communs, ils me donneroient moins de satisfaction. | 329 |
XXXI. J'ay la libre disposition de mes biens; je les puis donner à ceux qui soulagent mon esprit par quelque agreable divertissement. | 337 |
XXXII. Je dois suivre les passions de ceux, dont je tiens ou j?espere mon advancement. | 344 |
XXXIII. Je ne sçaurois quitter une affaire si fort advancée par la faveur de mes amys et qui me promet une heureuse yssuë. | 352 |
XXXIV. Je puis esperer ce que nous voyons en plusieurs, une heureuse et sainte vieillesse apres une vie qui s'est passée dans les affaires et les delices du monde. | 359 |
DE LA CRAINTE. XXXV. Qui m'a fait du mal, m'en fera toujours, si je ne luy en oste les moyens. | 369 |
XXXVI. Nous sommes contraints de paroistre avec beaucoup d'eclat pour intimider nos ennemis. | 377 |
XXXVII. En guerre plus de morts, moins d'ennemys. | 384 |
DESESPOIR. XXXVIII. Je quitte tous mes desseins, je m'abandonne au mal-heur qui m'accompagne depuis ma naissance. | 395 |
XXXIX. Il est trop tard de changer de vie, quand elle s'en va finir. | 404 |
XL. Je ne suis plus dans un âge foible pour me rendre souple aux vieilles rigoureuses maximes d'un Pere. | 417 |
XLI. Qui n'hazarde rien, ne fera jamais de grande fortune. | 425 |
XLII. Nos jours sont comptez, je sortiray du peril si mon heure n'est point venuë. | 434 |
XLIII. Mon esprit s'abbat dans un exercice penible, et tousjours semblable. | 443 |
XLIV. La gloire d'un concourant, et l'avantage qu'il a sur moy fait ma honte; le moyen de n'y estre pas sensible. | 451 |
XLV. Les premiers mouvemens de ma colere m'emportent, sans que je les puisse arrester. | 459 |
XLVI. L'ingratitude d'un enfant qui se marie contre la volonté de son Pere, merite d'estre punie par tout ce qu'il y a de rigueur. | 469 |
XLVII. Mes passions et les vicissitudes du monde occupent tellement toutes mes pensées, que je ne les puis élever à Dieu. | 478 |
XLVIII. Les pensées ordinaires de la mort ne sont bonnes qu'à troubler les contentemens de la vie. | 489 |
FIN. |
Caractéristiques techniques
PAPIER | |
Éditeur(s) | Hachette |
Auteur(s) | Yves De Paris |
Collection | Religion |
Parution | 01/01/2020 |
Nb. de pages | 544 |
Format | 15.6 x 23.4 |
Couverture | Broché |
Poids | 749g |
EAN13 | 9782329360287 |
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