Les terroristes de l'assimilation

Benoît Alié

Parution le 01/01/1981

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Résumé

En donnant à cet ouvrage le titre : « Les terroristes de l'assimilation », M. Benoît Alie a voulu dénoncer des excès qui consistent à troubler criminellement la vie des citoyens par des abus de pouvoir, des procédés barbares sous prétexte d'assimilation, de progrès, de code, de lois d'ailleurs constamment violées par les terroristes, lois qui n'apportent au fond, qu'une insécurité perpétuelle en répandant partout l'égoïsme, la haine, le chantage et l'angoisse. Ce livre fait face à cette situation tragique. Il ramènera peut-être à la raison les insensés qui, étant sans jugement, se croient les plus forts et qui pourtant peuvent être maîtrisés, car ils ont méconnu les puissances spirituelles qui planent au-dessus des bêtes humaines dont la stupide vanité cause toujours le mépris et la malédiction des dieux. La politique terroriste qui consiste à substituer à la canne, aux usines à sucre, aux flamboyants, aux cocotiers, aux arbres géants, l'amour obligatoire des Juifs et autres nations internationales avec leurs coutumes, leurs rites, leurs procédés, ne peut mener qu'à la guerre civile et internationale. Dans une Martinique hospitalière où toutes les races vivent en paix, il a fallu l'Assimilation pour créer un procès incroyable en accusant de racisme sans plainte de personne, un homme de couleur, au mépris de la loi et de la grammaire françaises. Les terroristes n'ont même pas trouvé absurde qu'un homme de couleur, sujet à être victime du racisme, puisse être accusé de racisme... L'incompréhension, la sottise, l'absence d'harmonie avec la population, le retour à la barbarie, voilà les résultats de l'inflation des centaines de lois annuelles qu'on met à la disposition des saboteurs de l'Assimilation pour écraser des hommes qui se croient libres, mais qui devront gagner leur liberté en faisant de leur supériorité l'arme de leur combat. Ce livre n'est pas seulement un sérieux avertissement. Il faudra le considérer comme une mise en demeure d'avoir à cesser des agissements qui déshonorent la France.