Résumé
L'Afrique conduite sous la domination coloniale, c'est à la veille de l'indépendance que la décolonisation ouvrait la voie à la recherche d'une idéologie propre aux africains. Les leaders africains dans une très grande majorité ont posé " in non possimus " aux deux alternatives (capitalisme et le socialisme) pour une troisième voie qui symbolise l'idée de la solidarité et de la communauté. Au colloque d'Accra (Ghana), ces idées furent triomphées. Il sied de préciser qu'ils confirment le socialisme avec quelques idées du Marxisme qui lutte contre d'existences de l'impérialisme comme un vocable le plus employé " capitalisme ". Nonobstant; ils ne partageaient pas toute entière cette idéologie, la jugeant étrangère aux pratiques et usages africains, entre autres : L'individualisme, le capitalisme rendant les humains égoïste et avilie de profit, pour la théorie Marxiste, ils étaient d'un sentiment tout à l'opposé, d'autant plus que les sociétés traditionnelles africaines n'ont pas des classes, ils s'opposent aussi à l'athéisme et matérialisme du Marxiste et Léniniste. L'auteur a fait succinctement allusion aux théories des leaders tels que : Jomo Kenyetta, Kenneth Kaunda, Nelson Mandela, Julius Nyerere, Félix Houphouët-Boigny, Léo Mba, Omar Bongo, Barthélemy Boganda, Alphonse Massamba-Débat, Dénis Sassou N'guessou, Agostinho Neto, Léopold Sédar Senghor, Cheick Anta Doip, Modibo Keïta, Abdoulaye Wade, Kwame N'krumah, Sékou Touré, Thomas Sankara, Idi Amin Dada, Etienne Gnassingbé Eyadema, Jean-Bedel Bokassa, Robert Mugabe , Paul Kagame, Jonas Savimbi, Simon Kimbangu, Patrice Emery Lumumba, Maréchal Mobutu, Laurent Désiré Kabila, Ne Muanda Nsemi, Habib Bourguiba, Ben Ali, Hosni Moubarak , Abdelaziz Bouteflika. Mais la particularité de l'idéologie de Mouammar El Kadhafi (homo novus) ne s'exprime ni par le plaisir, ni pour le loisir. Elle ne parle pas aux rhétoriciens selon lesquels la pensée est une énigme dont usent des désoeuvrés et les marginaux. Celle-ci explicite la vie dont elle est issue et trouve son essence dans le vécu des opprimés, des asservis et des démunis. Elle provient du réel qui évolue dans un combat permanant à la découverte du meilleur et sublime.