Les langues et cultures étrangères à la faculté des lettres de l'université de strasbourg (1838-1967)
Une histoire entre conflits et diversification
Albert Hamm - Collection Sciences de l'histoire
Résumé
Une histoire culturelle et institutionnelle de la faculté des langues étrangères à l’université de Strasbourg, de 1870 à 1967, par l’un de ses témoins privilégiés, ancien doyen de la faculté et président de l’université Marc-Bloch de Strasbourg.
Au lendemain de la défaite française de 1870 et de la réorganisation complète des disciplines enseignées à l'université de Strasbourg devenue « Kaiser-Wilhelms-Universität » fut créée en 1872 la première chaire d'études anglaises en Europe. Cette nouveauté contribua de manière significative à l'institutionnalisation de l'anglistique. L'histoire de l'enseignement et de la recherche dans les autres langues et cultures modernes y prend alors le pas sur la traditionnelle confrontation des langues latine, allemande et française. Ces dernières - langue nationale et langue étrangère, langue de la patrie ou de l'ennemi - sont liées à l'histoire de la ville et de son université, comme c'est le cas du dialecte alsacien, dont l'emploi reste majoritaire en Alsace au-delà de 1946.
Cette histoire binationale, indissolublement liée à celles de la philologie romane et de la germanistique, fait de l'université et de sa faculté des lettres une pierre de touche pour les comparaisons. Elle explique l'introduction des nombreuses autres langues vivantes. L'histoire des langues est associée aux percées réalisées dans d'autres domaines scientifiques, notamment à la faculté des lettres en histoire ou en sciences sociales.
Sommaire
Remerciements
Préface – Michel Deneken
Liste des abréviations
Introduction
Première partie. Du gymnase à la Kaiser-Wilhelms-Universität – Langues : des répétiteurs aux philologues
1. La faculté des lettres et la première chaire de littérature étrangère (1810-1870)
1.1. L’université de Strasbourg avant le xixe siècle
1.2. La faculté des lettres et la pérennité des études classiques
1.3. Frédéric Guillaume Bergmann et la chaire de littérature étrangère en 1838
1.4. La pression pour les langues modernes
1.5. Conclusion
2. La Kaiser-Wilhelms-Universität (1870-1918). La querelle des chaires de langues et les errements de la philologie
2.1. La Kaiser-Wilhelms-Universität : le contexte socio-historique et les projets
2.2. La création de la Philosophische Fakultät et la querelle des deux chaires
2.3. Les chaires de romanistique, de germanistique et d’anglistique
2.4. La question des langues modernes (1870-1918)
2.5. Éléments pour un bilan
2.6. Une philologie victorieuse ?
Deuxième partie. La refondation et les années 1920 – L’ouverture aux langues et cultures étrangères
3. Le retour à la France et la refondation
3.1. L’installation de la nouvelle université française
3.2. Le contexte scolaire et la question des langues
3.3. Les facultés
3.4. La faculté des lettres et les langues
3.5. Conclusion : le paradoxe de l’allemand
4. Les années 1920, vers l’université « idéale » ? La multiplication des instituts de langues et l’augmentation des étudiants étrangers
4.1. La dynamique des années 1920
4.2. La faculté des lettres des années 1920
4.3. Les années 1920 et l’essor des langues modernes
4.4. Les années 1920, une conclusion
Troisième partie. La montée des périls et l’université en guerre – Langues : enjeux politiques et relations internationales
5. Les années 1930, continuité et menaces
5.1. Les évolutions des années 1930
5.2. La faculté des lettres des années 1930
5.3. Les années 1930, la politisation et la question des langues
5.4. Conclusion
6. L’université de Strasbourg résistante contre la Reichsuniversität (1941-1944). Langues : l’asservissement idéologique
6.1. La Reichsuniversität à Strasbourg (1941-1944)
6.2. L’université de Strasbourg à Clermont-Ferrand (1939-1944). Langues : la continuité autant que faire se peut
Quatrième partie. De la seconde refondation à la rupture (1945-1967). Langues : seconde diversification et politique des diplômes
7. La seconde refondation et les années 1945-1956
7.1. Le retour à Strasbourg
7.2. Les années 1945-1956
7.3. Conclusion pour la période 1945-1956
8. Les années 1956-1967 et les prémices de nouvelles mutations
8.1. Le contexte local et national
8.2. Les évolutions des années 1956-1967
8.3. La faculté des lettres des années 1956-1967
8.4. La faculté des années 1956-1967 : dispersion ou cohérence ?
9. Les langues modernes 1956-1967 : menaces et perspectives. Innovations pédagogiques et technologiques
9.1. Les langues modernes 1956-1967
9.2. Les instituts de LVE à la veille de la rupture de 1968
9.3. Conclusion
Conclusion
Postface – Anne Bandry
Annexes
Liste des tableaux
Liste des échantillons des programmes de langues vivantes étrangères
Sources et bibliographie
Crédits iconographique
Table des matières
Caractéristiques techniques
PAPIER | NUMERIQUE | |
Éditeur(s) | Presses universitaires de Strasbourg | |
Auteur(s) | Albert Hamm | |
Collection | Sciences de l'histoire | |
Parution | 12/09/2023 | 15/09/2023 |
Nb. de pages | 462 | - |
Format | 16.5 x 24.1 | - |
Couverture | Broché | - |
Poids | 863g | - |
Contenu | - |
ePub + PDF + Mobi/Kindle |
EAN13 | 9791034401529 |
9791034403523 |
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