Les clefs de la mort

Guy Bonneau - Collection Bau.baudelaire

Parution le 26/07/2012

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Résumé

À Québec, un riche épicurien, Thomas Durand, s'est apparemment suicidé d'une balle dans la tête. Près du cadavre, un livre de philosophie dans lequel une phrase est soulignée à l'encre rouge : « Dans la production d'une oeuvre d'art, aussi bien que dans la création de sa propre vie individuelle, la liberté et la nécessité sont liées l'une à l'autre. » L'auteur : Pierre Cancer, professeur d'université et meilleur ami de la victime. La police débute une enquête qui, très vite, va la mener à la conclusion que Thomas a été assassiné. La séduisante enquêtrice Crystal Markova et le philosophe Pierre Cancer se mettent à la recherche d'indices. Des indices comme autant de clefs dissimulées volontairement par l'assassin au détour d'une étude philosophique... des pages d'un livre ancien... dans l'interprétation d'une oeuvre d'art ou d'un passage biblique. Docteur en théologie - études bibliques et professeur titulaire d'exégèse à la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université Laval (Québec, Canada), Guy Bonneau a été directeur de la revue scientifique Laval théologique et philosophique. Il a publié plusieurs travaux d'érudition et des essais de vulgarisation dans le domaine de l'exégèse biblique et de l'histoire sociale du christianisme ancien. Les clefs de la mort est le premier opus des enquêtes de Crystal Markova et Pierre Cancer. Depuis le 19e siècle la littérature policière connaît un succès incontestable. Elle prend même un nouvel essor aujourd'hui, à travers la télévision et le cinéma. Ces médias redonnent une seconde jeunesse aux classiques du genre, et n'hésitent pas à le renouveler. L'ouvrage de Guy Bonneau s'inscrit dans cette droite lignée. Deux personnages, aux noms aussi étranges qu'improbables, Crystal Markova et Pierre Cancer, se démènent ici pour faire triompher la vérité. Peut-être grâce à eux l'avez-vous déjà deviné... nous ne sommes pas en France. Et si l'on se délecte des expressions québécoises de l'auteur, on se régale encore davantage de ses connaissances dans le domaine des arts, de la philosophie ou de la théologie. Un polar de qualité donc, qui renouvelle le genre et lui apporte la culture dont on lui a souvent reproché de manquer.