Le va nu cœur

La vie n'est pas un roman encore moins une nouvelle. Elle n'est ni une fiction ni une poésie. Elle ressemble à un théâtre beaucoup plus à un drame qu'à une tragicomédie. Cependant, il arrive que, dans la vie, l'amour sonne dans notre cœur ; alors la vie devient lyrique. Il nous arrive de perdre ou de nous séparer de ce qu'on a toujours chéri. La vie devient dramatique. Parfois, nous devons lutter durement pour honorer nos rêves, ainsi elle devient épique. Alors nous avons besoin de légendes, de philosophie, d'essais. Et parfois, dans la vie, on ne veut rien faire. On veut juste regarder un film, lire, discuter, rire et arrêter les calculs car on doute du sens de la vie ou tout simplement parce qu'on est fatigué. Nous sommes comme des vers rimés dans une poésie. Nous nous demandons si la vie n'est pas une fantaisie. Tout ceci, c'est parce que la vie est plus et vaut plus que ce qu'il y a entre le ciel et la terre et plus que ce qu'il y a entre le passé et le futur... Le Va-nu-cœur. « Je suis un écrivain de la rue, un gitan de l'écriture. L'écriture c'est ma respiration et ma musique. J'écris pour adoucir mes émotions, j'écris surtout pour vivre. Je monte dans le train de ta vie. Tu ne m'as pas demandé d'écrire mais j'écris. Et parce que j'ai écrit pour toi, j'exige une petite somme de ta part. Non pas pour moi mais pour l'écriture. Comme exigent et réclament les gitans dans le métro après avoir chanté sans qu'on leur ait demandé de le faire « pour la musique ». Oui, pour l'écriture. C'est pour aller m'acheter des feuilles et un stylo pour me réfugier. Écrire pour boire les lignes et étancher ma soif de réponses. Cependant si tu n'as pas de pièces de monnaie, je prendrai un ticket-restaurant voire ta carte bancaire. Et si tu n'as rien, ce n'est pas grave, un petit sourire me fera plaisir ou sinon casse-toi ! » Dans ce livre, les coups de gueule, les cris du cœur, les interrogations d'un jeune à la recherche du sens de la vie : une exploration contemporaine dans les tréfonds de la condition humaine.