Résumé
Un roman malicieux pose, pour la 2 fois, la question lancinante
de la place des femmes dans l'Église
Après un premier roman, baptisé « le rêve de Judith », le prêtre écrivain Jacques Sévenet réitère sa question centrale, ou plutôt son intuition profonde : les femmes pourraient bien être la meilleure option de l'Église pour se réinventer. Avec ce deuxième tome, « le réveil de Judith », il repose, par la voix de son héroïne, une jeune femme engagée, sa question pleine d'espoir : Et si, avec des femmes prêtres, l'Église retrouvait un nouveau souffle ?
Après avoir exploré « la Petite Église », une discrète communauté dissidente (en rupture avec le concordat de 1800), à laquelle ont appartenu ses ancêtres, Judith se pose, dans ce nouveau livre, la question de devenir elle-même prêtre. Face au problème croissant des églises sans célébrant, elle s'interroge sur l'émergence possible de nouveaux ministères.
Dans ce livre, on découvre une Judith pleinement impliquée dans la vie locale des chrétiens de son entourage. Elle aide, anime, interroge, met en relation, essaie de susciter de nouvelles dynamiques. Ses amis et proches, quoiqu'engagés à ses côtés, n'y croient pas toujours.
Pourtant, elle va réussir à entraîner une poignée d'entre eux jusqu'à Rome, pour se faire expliquer par différents hauts responsables de l'Église, quelle est la position de l'institution et pourquoi il est si difficile de faire évoluer la question du sacerdoce, toujours exclusivement masculin.
Par la voix de tous ces personnages, le livre donne à entendre les différentes voix d'Église à ce sujet et permet de mieux comprendre la source de ce qui apparaît à de nombreux chrétiens comme d'incompréhensibles blocages.
En nous faisant vivre de manière vivante et drôle les tribulations de Judith, Jacques Sévenet nous propose à la fois de passer un bon moment, tout en nous incitant, à sa manière à la fois érudite et malicieuse, de nous interroger sur l'avenir de l'Église.
Jacques Sévenet, ancien élève de l'École Pratique des Hautes Études, est prêtre du diocèse de Nanterre depuis 1964. Auteur de quelques essais sur l'histoire contemporaine de L'Église en Île-de-France, il s'intéresse aux questions touchant les vocations tant féminines que masculines.