Tous nos rayons

Déjà client ? Identifiez-vous

Mot de passe oublié ?

Nouveau client ?

CRÉER VOTRE COMPTE
Le nazisme dans l'histoire des violences collectives
Ajouter à une liste

Librairie Eyrolles - Paris 5e
Indisponible

Le nazisme dans l'histoire des violences collectives

Le nazisme dans l'histoire des violences collectives

Violences et meurtres de masse

François Jacquet-Francillon

246 pages, parution le 20/01/2023

Résumé

A l'origine de ce livre, il y a la volonté de ne plus considérer le nazisme et la Shoah comme un phénomène absolument singulier, unique en son genre et d'une insurmontable opacité. C'est pourquoi François Jacquet-Francillon, d'une part situe le nazisme dans la longue histoire des violences collectives (et meurtrières), et d'autre part entend saisir des points communs entre l'action des militants nazis et, par exemple, les meurtres commis par les catholiques parisiens lors du « massacre de la Saint-Barthélemy » (en 1572), les diverses tueries auxquelles participèrent les foules révolutionnaires de 1789 ou 1792, l'assassinat par les « gardes rouges » de la « révolution culturelle » chinoise, à la fin des années 1960, des éléments soi-disant « révisionnistes » de la société et du Parti communiste, ou encore les attentats suicides commis ces dernières années dans de nombreux pays par les groupes jihadistes se réclamant d'un islam traditionnel des plus rigoureux. Si ce livre s'efforce de montrer que la violence nazie a de nombreux antécédents, ceci, affirme l'auteur, ne conduit pas à en nier le caractère exceptionnel et paroxystique. Quelle est alors la différence entre le nazisme et les situations dispersées dans l'histoire et la géographie qui surviennent en écho ou comme des précurseurs non génocidaires du génocide nazi ? La différence tient à ce que le nazisme a fait de la violence, toujours pratiquée sur un mode de vengeance, un système d'État durable, là où il n'y avait que des explosions sporadiques et limitées (sans parler des conflits guerriers engagés par un État à l'égard d'un autre État). François Jacquet-Francillon affirme aussi que l'abord du cas nazi exige une investigation renouvelée de la violence. Et pour donner corps à ce principe, il s'intéresse non pas aux individus violents et à leur psychologie ou leur inspiration personnelle (idéologique, etc., et... pathologique sans aucun doute) mais avant tout aux collectifs humains enclins à la violence et dans lesquels de tels individus se rassemblent. Ceci mène à un premier constat : ces groupes, ou groupements, au cours de leur vie normale, élaborent et diffusent des pratiques et des croyances spéciales que l'auteur qualifie d'agonistiques. Seules de telles pratiques et de telles croyances expliquent que des individus furieux, grâce à des circonstances favorables, transforment un désir de mort (répandu quand on admet que tout irait mieux si les Juifs n'existaient pas), en volonté de tuer (suivie par la création et la mise en œuvre de moyens humains et matériels, notamment de dispositifs d'exécution - chambres à gaz au bout du compte). Cette volonté passe, souvent inchangée, des donneurs d'ordre aux exécutants. Il est à noter que l'auteur a utilisé un vocabulaire approprié. D'une part il a défini des « groupements agonistiques » d'autre part, il a caractérisé la mentalité originale de ces groupements en parlant d'« effervescence mentale » et de « désignation de l'ennemi » - ennemi auquel ces groupements (et eux seuls) confèrent un statut de personnes, instances, populations, etc., à abattre. Si la notion des ennemis est ici centrale, elle ne réfère cependant pas à la théorie de Carl Schmitt, qui n'a pas accordé d'attention aux croyances circulant à l'intérieur de ces groupements, des « croyances agonistiques » - dont les récentes « théories du complot », comme on dit aujourd'hui, pourraient n'être que le dernier avatar.

Sommaire

Introduction : Au fondement de la violence collective PREMIÈRE PARTIE : Groupements agonistiques Chapitre I : La désignation de l’ennemi Chapitre II : Menaces et vengeance Chapitre III : Groupements agonistiques Chapitre IV : La dynamique grégaire DEUXIÈME PARTIE : Croyances agonistiques Chapitre V : Complots Chapitre VI : Logiques de l’honneur et du serment Chapitre VII : Logiques de la loyauté Chapitre VIII : Filiation TROISIÈME PARTIE : Le nazisme dans l’histoire des violences collectives Chapitre IX : État de guerre et militarisation de la société allemande Chapitre X : L’ennemi juif Chapitre XI : L’Allemagne des amis Chapitre XII : Violences et ultra violences nazies Conclusion : Violence et subjectivité nazies Bibliographie
Voir tout
Replier

Caractéristiques techniques

  PAPIER
Éditeur(s) Kimé
Auteur(s) François Jacquet-Francillon
Parution 20/01/2023
Nb. de pages 246
Format 14.6 x 21
Couverture Broché
Poids 326g
EAN13 9782380720891

Avantages Eyrolles.com

Livraison à partir de 0,01 en France métropolitaine
Paiement en ligne SÉCURISÉ
Livraison dans le monde
Retour sous 15 jours
+ d'un million et demi de livres disponibles
satisfait ou remboursé
Satisfait ou remboursé
Paiement sécurisé
modes de paiement
Paiement à l'expédition
partout dans le monde
Livraison partout dans le monde
Service clients sav@commande.eyrolles.com
librairie française
Librairie française depuis 1925
Recevez nos newsletters
Vous serez régulièrement informé(e) de toutes nos actualités.
Inscription