Le musée des Offices et le Palais Pitti
La peinture à Florence
Mina Gregori, Jean-Philippe Follet
Résumé
Nous avons choisi de présenter en un seul et même volume le patrimoine artistique des deux grandes galeries florentines : le musée des Offices et le palais Pitti. Ce parti pris s'explique aisément par la grande unité des deux collections et par leur attachement mutuel. Ne sont-elles pas reliées par le Corridor de Vasari et le Ponte Vecchio ? Nous n'avons pas oublié pour autant que les Galeries florentines possédaient un grand nombre de tableaux d'une rare qualité dans les autres musées de la ville : voilà pourquoi cet ouvrage inclut aussi les chefs-d'oeuvre exposés à la galerie de l'Académie, au musée San Marco, au Bargello et au Cenacolo di San Salvi. Ces galeries font partie intégrante du grand ensemble muséographique florentin. Elles offrent une vision. complète et unique au monde de la peinture toscane ainsi qu'une excellente synthèse des autres écoles italiennes (de l'Ecole vénitienne notamment). C'est Côme Ier de Médicis qui, le premier, eut l'intelligence de regrouper aux Offices ses collections personnelles. Son projet fut repris et complété par ses successeurs François Ier, Ferdinand Ier et Ferdinand II. Grâce aux généreux legs de la famille Della Rovere, la galerie des Offices acquit très vite ses lettres de noblesse. Au fil. des siècles, la galerie Palatine, inaugurée par Côme Il, s'enrichit elle aussi des legs des Della Rovere, des collections du cardinal Léopold de Médicis et des Lorraine. Tous les grands noms de la peinture européenne sont représentés dans les galeries florentines, avec des oeuvres choisies avec soin., parfois même avec des ensembles exceptionnels, comme ceux. de Raphaël, Andrea del Sarto, Bronzino, Pontormo, Titien., Caravage et. Rubens. De l'Ecole flamande, le musée des Offices et le palais Pitti conservent aussi quelques tableaux de grand intérêt, signés Memling, Van. der Weyden, Van. Orley et David, ainsi que le Triptyque Portinari de Hugo van. der Goes, qu'il faut peut-être considérer comme le chef-d'oeuvre de la peinture nordique du XVe siècle. Les deux musées peuvent enfin se flatter de détenir six oeuvres de Dürer, des tableaux. de Greco, Velázquez, Murillo et. Goya.
L'auteur - Mina Gregori
Mina Grégori est titulaire de la chaire d'Histoire de
l'Art médiéval et moderne à l'université de Florence. Elle
est aussi présidente de la fondation d'art Roberto Longhi
(Florence) et dirige, avec Cesare Garboli, la revue
Paragone fondée par Roberto Longhi. Après avoir étudié la
peinture lombarde des XVIe et XVIIe siècles, elle s'est
spécialisée dans l'histoire du Seicento florentin. On lui
doit plusieurs publications : des essais, des monographies,
ainsi que les catalogues des expositions consacrées à
Morazzone (1962), à Giovanni Battista Moroni (1979), aux
Campi et au Caravage (Naples et Metropolitan Museum de New
York, 1985). En 1991-1992, elle a organisé, à Florence et à
Rome, une importante rétrospective des oeuvres du Caravage.
Antonio Paolucci est aujourd'hui surintendant à la
Direction des monuments et des richesses artistiques de
Florence, rédacteur de la revue Paragone et directeur du
département restauration à l'Atelier des pierres dures et
des mosaïques de Florence. Il a publié plusieurs études et
monographies sur Donatello (1965), le musée de la
collégiale de Saint Andrea d'Empoli (1985), les ateliers de
restauration florentins (1986), la pinacothèque de Volterra
(1989), Piero della Francesca (1989-1990) et Antoniazzo
Romano (1992). Marco chiarini, qui est aujourd'hui le
directeur de la galerie Palatine (palais Pitti, Florence),
est l'un des spécialistes les plus éminents dans le domaine
de la peinture du XVIIe siècle. Il fut d'ailleurs l'un des
commissaires de la grande exposition de 1986, consacrée au
XVIIe siècle florentin. Il a publié plusieurs articles et
ouvrages sur les artistes à la cour du grand-duc (1969),
les derniers Médicis (1974), les tableaux de la collection
du prince Ferdinand de Toscane (Paragone, 1975), le
portrait en Italie au siècle de Tiepolo (1982) et les
peintures hollandaises des XVIIe et XVIIIe siècles
(1989).
Autres livres de Mina Gregori
L'auteur - Jean-Philippe Follet
Jean-Philippe Follet, écrivain et traducteur, collabore
aux éditions Hachette depuis 1986. Il est l'auteur de
plusieurs guides de voyages consacrés à l'Autriche, la
Hongrie, la Suisse alémanique et la Vénétie (Hachette), le
coauteur d'un Abécédaire de Denise (Flammarion) et de
quelques documentaires pour France 2, France 3 et La
Cinquième. Paris découverte sucrée est son premier livre
gourmand.
Autres livres de Jean-Philippe Follet
Caractéristiques techniques
PAPIER | |
Éditeur(s) | Place des Victoires |
Auteur(s) | Mina Gregori, Jean-Philippe Follet |
Parution | 22/08/2010 |
Nb. de pages | 685 |
Format | 25 x 30 |
Couverture | Broché |
Poids | 4200g |
EAN13 | 9782809901641 |
ISBN13 | 978-2-8099-0164-1 |
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