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Le février 52 des mineurs des cévennes, une belle page d'histoire
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Librairie Eyrolles - Paris 5e
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Le février 52 des mineurs des cévennes, une belle page d'histoire

Le février 52 des mineurs des cévennes, une belle page d'histoire

Suivi de : des cris de colère et d'espoir

Attilio Francini

Parution le 01/01/1982

Résumé

Il est né en janvier 1920, à Borgo San Lorenzo, tout près de Florence, en Italie. Le 21 novembre 1923 (sa jeune sœur Tècle avait juste 2 ans ce jour-là), il « débarque » avec les siens aux casernes de Trescol, à La Grand-Combe, dans le bassin minier des Cévennes. Il venait rejoindre son père, que le fascisme avait chassé du pays natal... Il reste là quatre années... Puis, de 1927 à 1930, il se trouve à Vaulx-en-Velin, dans la banlieue de Lyon. Lors des vacances de l'été 1929, le dimanche, il est garçon de café dans un restaurant au bord de la Rize (parfois sa jeune sœur vient l'aider). Puis, en février 1930, il est à nouveau dans le bassin minier des Cévennes mais, cette fois, il habite la cité Bergère, au camp des Nonnes. En 1931 et 1932, il va garder les vaches à Chaudeyrac, en Lozère (il a 11 et 12 ans). Ensuite, de 1933 à 1936, il se trouve au petit Noviciat, chez les Frères des Écoles chrétiennes en Avignon. Lorsqu'il quitte le petit Noviciat, en juin 1936, il a 16 ans et demi. Il va s'embaucher à la place de Trescol, puis va travailler à la mine, jusqu'en mai 1950. En 1944, avec ses frères, il participe à la Résistance. Il dirige la grève insurrectionnelle à la mine de Ravin-Roux, puis il rejoint le Maquis et participe à la Libération du Gard. À Nîmes, il contribue à la formation du bataillon des soldats italiens de l'armée Badoglio, qui ont rejoint les Maquis de la région. La fin de la guerre le trouve sur le Front des Alpes. Avec son bataillon, il participe, après la guerre, à la reconstruction des ponts, et au déblocage du tunnel du Galibier, obstrué par la glace. Démobilisé en octobre 1945, il reprend le chemin de la mine. En 1950, ses camarades mineurs CGT l'élisent secrétaire général de la Fédération régionale des mineurs CGT du bassin des Cévennes. Il y avait alors plus de 20.000 mineurs. À ce poste de responsabilité, puis à celui de président, il reste de mai 1950 à mai 1970. Il dirige les grandes luttes des mineurs dans le bassin minier des Cévennes, durant vingt ans. Et des luttes, il y en eut une et une autre, dont celle de février 1952, avec occupation de tous les puits du Gard... Ce fut la première grande bataille de masse à l'échelle de tout un bassin minier, contre le plan Schumann et la C.E.C.A., pour la défense des revendications et droits acquis par les mineurs à la Libération, et pour défendre le charbon cévenol et français. De 1962 à 1970, il est secrétaire permanent de l'Union départementale CGT du Gard à Nîmes. Puis, de 1970 à 1974, il assume la responsabilité de secrétaire général de l'Union internationale des syndicats des mineurs de la F.S.M., à Prague, en Tchécoslovaquie. Ce furent, à ce qu'il en dit, les meilleures années de sa vie militante et cela grâce à tout ce que fut sa vie. Il ne regrette aucune de ses tranches de vie. Aucune. Maintenant, et depuis qu'une terrible maladie vint le frapper en août 1974 - il n'avait alors guère plus de 54 ans - il essaye de se recycler dans sa nouvelle vie, en écrivant... Il écrit avant tout pour son plaisir... Il habite dans un joli petit village de l'Uzège, à St-Hippolyte-de-Montaigu, à 7 km d'Uzès. Il souffre de ne pouvoir se trouver physiquement sur le terrain avec les siens, de sa classe. En 1973, il écrit son premier roman, qu'il a intitulé La fille de l'auberge des Camisards. Puis, en août 1975, il écrit Le Marceau. En 1976, Angelina, puis Rencontre(s), puis Aurellia, puis Une grotte. En 1977, il écrit Récits inachevés, puis Armando. En 1978, Nicosius et Prisca, puis La gamine de mes primes années, puis La tour de guet. En 1979, il écrit Lettre(s) de Sofia, puis Le Février 52 des mineurs des Cévennes, qu'on lira ici. En 1980, il écrit Bambino mon compagnon, puis Mon choix, puis Rencontre, encore, puis La dame de la bergerie. En 1981, il écrit Le dernier discours, puis Le petit berger poète. Puis, en ce début 1982, De Moi à Toi. De 1975 à 1981, il a écrit quinze cahiers de poèmes (on lira ici un premier recueil), de 100 pages manuscrites, soit près de 500 poèmes ! Il a écrit aussi pas mal de textes, qui ont été publiés dans La Marseillaise et Le travailleur du sous-sol... Il aime passionnément sa vie passée. Il fait tout encore pour vivre debout, en homme. L'attachement à son idéal communiste, l'aide beaucoup dans cette voie... Il est marié avec la gamine de ses primes années, voici plus de 40 ans maintenant. Une femme merveilleuse, qui a été, et est pour lui un soutien formidable. Il a deux enfants (36 et 40 ans) et cinq petits-enfants (21, 16, 12, 8 et 2 ans) - dont une petite-fille. Tous les siens lui rendent sa nouvelle vie supportable... Chez lui, il lui reste son frère Orlando, un mineur retraité avec pas mal de silicose. Il a 70 ans. Voilà, c'est tout... Tel est, en bref, l'auteur de ce livre.

Caractéristiques techniques

  NUMERIQUE
Éditeur(s) Fenixx Réédition Numérique
Auteur(s) Attilio Francini
Parution 01/01/1982
Nb. de pages 148
Contenu ePub
EAN13 9782307158431

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