Résumé
On l'appelait Aude-à-l'esprit-profond et elle vivait au IXe siècle. Fille d'un Jarl de Norvège, elle s'en fut avec les siens s'établir en Irlande, puis aux Hébrides et en Ecosse, gagnant finalement les terres vierges d'Islande. Ulysse des mers du Nord, dont les descendants essaimèrent en Amérique, elle était de ces femmes aventureuses et fortes qui fondent les royaumes et les légendes. Retrouvant la voix primitive et brutale des chants épiques, Marie-Josèphe Guers s'est inspirée de la saga d'Aude pour écrire un roman qui a la violence et l'acidité de certains contes modernes. "La Fiancée du Nord se situe à mi-chemin entre le roman historique et le rêve éveillé. En rêveuse méthodique, Marie-Josèphe Guers extrait une saga flamboyante du terreau des archives, transforme la pâle figure d'une reine de légende en enfant rebelle éprise de lointains, alterne la confidence, la chronique de guerre, les descriptions d'un festin, d'une chasse à l'ours, d'un massacre. Marie-Josèphe Guers semble avoir vécu parmi eux tant Aude son héroïne lui ressemble, avec sa candeur, sa révolte, sa soif d'aventure, ses emportements de jeune fille, avec son amour des lichens, des aubes emplumées, des fjords illuminés par l'hiver et des îles solitaires dressées au sommet de l'océan. Aude, un prénom qui fait mourir d'aimer." Extrait de l'article de Catherine David dans Le Nouvel Observateur. Marie-Josèphe Guers est agrégée de lettres et docteur d'Etat. Elle est l'auteur d'une biographie de Paul Claudel (Prix Roland Dorgelès) et de romans, notamment : La Femme inachevée (Prix A. Louis Barthou de l'Académie française - Prix du Premier Roman de la ville de Vichy), Peines Perdues et Tu te souviens aux éditions du Rocher. La Fiancée du Nord a obtenu le Grand Prix littéraire de la ville de Caen et une presse très élogieuse : "Un de ces romans qui se lisent d'un trait tant le récit est prenant." L'Événement du jeudi (Jérôme Garcin) "Tumultueuse et vibrante saga." Elle (Françoise Ducout) "Sens de l'intrigue romanesque, rigueur de l'évocation historique, verve de l'épopée, La Fiancée du Nord ne se laisse pas quitter." Madame Figaro (Bruno de Cessole) "Une vraie saga, très dépaysante et très fort au gout." Le Journal du dimanche (Françoise Giroud) "Marie-Josèphe Guers retrouve les foucades, les naïvetés, les outrances des sagas. Une giclée de sang frais qui évolue vers la sagesse." Le Figaro littéraire (Patrick Grainville)