La corée du choson
1392-1896
Francis Macouin - Collection Guide Belles lettres des civilisations
Résumé
Le royaume ermite: ainsi les Occidentaux dénommaient-ils la Corée au xixe siècle, qu'ils confondaient souvent avec la Chine ou le Japon. Il y régnait toutefois une dynastie, alors vieille de plus de quatre siècles, qui avait choisi le confucianisme comme idéologie et édifié selon ses conceptions un état original, le Choson. Cette petite terre du bout du monde, secrète et mystérieuse, mérite d'être considérée comme l'une des grandes civilisations de l'Asie lointaine.
Sommaire
AVANT-PROPOS
I. L'HISTOIRE
Durant cinq siècles, en dépit des drames et des transformations, le pays vit dans un cadre d’une grande stabilité, charpenté par une idéologie apparemment consensuelle qui imprègne tout peu à peu. Dans le même temps, pour vivre en paix, il cherche à s’isoler de ses voisins et du monde.
Les antécédents lointains
Le Koryŏ
Un « âge d’or », le XVe siècle
Vers une catastrophe
Une lente reconstruction
Une nouvelle confrontation et la fin
Chronologie
II. L’ESPACE
Le royaume s’inscrit dans un monde où la Chine occupe le centre et la place dominante ; en dehors de ses relations avec son suzerain les contacts sont volontairement très limités. Le pays tend à vivre en autarcie comme ses communautés rurales, cela en fait un espace fermé comme le sont ses villes et ses administrations enceintes de mur.
L’ordre mondial : les relations extérieures
Le « royaume ermite »
La géomancie
Hanyang, la capitale
Les bourgs et les villages
III. LA SOCIÉTÉ
À la différence de ses voisins, Chine et Japon, l’esclavage joue un rôle important dans une société hiérarchisée, fondamentalement rurale, où la classe dirigeante possède tout à la fois le savoir, le pouvoir et la fortune et où les possibilités de mobilité sociale sont extrêmement limitées.
Le peuple
L’aristocratie (les yangban)
Le clan royal
Les esclaves (nobi)
Les gens vils (ch’ŏnin)
Les chungin (les gens du centre)
La démographie
IV. L’ORGANISATION POLITIQUE
Le Chosŏn est un État bureaucratique régi par des lois écrites, administré par une bureaucratie elle-même minutieusement réglementée. Tôt organisée , cette administartion n’a guère varié dans sa conception et dans sa structure.
Les structures administratives centrales
L’administration provinciale
Les fonctionnaires
Les factions
Les impôts
La justice
L’armée
Les communications
L’enseignement
V. LA VIE ÉCONOMIQUE
L’économie repose, aussi bien matériellement qu’idéologiquement, sur l’agriculture destinée à fournir les denrées de base. Dans ce système, l’artisanat et le commerce qu’il faut étroitement surveiller, faute de pouvoir s’en passer, sont relégués dans une position subalterne. Cependant, les guerres japonaises et mandchoues ont provoqué un ébranlement qui mène à des changements.
L’agriculture
L’artisanat
Le commerce
Les transports
La monnaie
Les mesures
VI. LE TEMPS
Le calendrier tout comme la dénomination du temps ou nombre de conceptions de la vie et de la mort portent la marque profonde de la culture chinoise.
Le calendrier
Les saisons
Les rites annuels
Les étapes de la vie
VII. LA VIE RELIGIEUSE
Le confucianisme fonctionne comme une quasi-religion qui cherche à se substituer au chamanisme populaire et au bouddhisme rabaissé mais qui ne parvient souvent qu’à transformer les rites en l’honneur des nombreuses divinités.
Les cultes officiels
Le confucianisme
Les pratiques villageoises
Le chamanisme
Le bouddhisme
VIII. LES LETTRES
Penser et parler dans une langue, écrire dans une autre, constituent une situation paradoxale où l’élite lettrée vénère et imite le passé d’un pays auquel elle se soumet.
Les langues et les écritures
L’histoire
La littérature
La philosophie confucéenne
L’École des études pratiques (sirhak).
IX. LES ARTS ET LES TECHNIQUES
Pour un aristocrate lettré, les arts relèvent de la manipulation du pinceau : la calligraphie, la composition de la poésie, certaines sortes de peinture. La musique et la danse sont liées aux rites ; l’architecture ou la céramique ressortit à l’artisanat. Les techniques sont subalternes.
La calligraphie
La peinture
La musique
La danse
L’architecture
La céramique
Les sciences et les techniques
L’imprimerie
X. LA VIE PRIVÉE
La famille étendue joue un rôle fondamental et sa perpétuation est ressentie comme une obligation morale et sociale. La maison, l’habillement, le comportement furent de plus en plus modelés sur des critères confucéens.
La famille, la femme, l’enfant
Le nom
La santé
La maison
Le mobilier
L’habillement et les coiffures
La nourriture
Les loisirs
Caractéristiques techniques
PAPIER | |
Éditeur(s) | Les Belles Lettres |
Auteur(s) | Francis Macouin |
Collection | Guide Belles lettres des civilisations |
Parution | 17/09/2009 |
Nb. de pages | 240 |
Format | 13.5 x 21 |
Couverture | Broché |
Poids | 280g |
EAN13 | 9782251410432 |
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