La constatation des décès dans les hôpitaux en france et à l'étranger

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Librairie Eyrolles - Paris 5e
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La constatation des décès dans les hôpitaux en france et à l'étranger

Et nécessité de la pratique hâtive des autopsies et nécessité de la pratique hâtive des autopsies

Séverin Icard - Collection Sciences

250 pages, parution le 01/07/2020

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Résumé

La constatation des décès dans les hôpitaux en France et à l'étranger et nécessité de la pratique hâtive des autopsies et Nécessité de la pratique hâtive des autopsies : diagnostic précoce de la mort réelle permettant la pratique hâtive des autopsies / par le docteur Séverin Icard,...
Date de l'édition originale : 1910

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L'auteur - Séverin Icard

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Sommaire

TABLE DES MATIÈRES

INTRODUCTION

PAGES

Réalité du danger de la mort apparente. - Notre enquête dans les hôpitaux en France et à l'Etranger. - Négligence apportée dans la vérification des décès dans les hôpitaux. - Triste spectacle de la mort dans une salle d'hôpital. - Les droits de la science et ceux de l'humanité: il faut sauvegarder les uns et les autres. - C'est aux malades de l'hôpital que la science est redevable de ses progrès. - Celle-ci est l'obligée des pauvres, et, avant de disposer de leurs cadavres, elle leur doit, tout au moins, de s'assurer de la réalité de la mort. - L'autopsie est, d'ailleurs faite trop tardivement, et un diagnostic précoce de la mort aurait encore l'avantage de permettre la pratique hâtive des autopsies

CHAPITRE PREMIER

Les hôpitaux hors la loi commune: absence de toute vérification des décès dans les hôpitaux en France et à l'Etranger

Les garanties offertes par la loi a ceux qui meurent au sein de leur famille

§ 1. - Il est nécessaire qu'il y ait des règlements spéciaux pour les hôpitaux, mais il faut que la mort à l'hôpital offre autant de garantie que la mort au sein de la famille: tel est l'esprit de la loi	27
§ 2. - Le danger de la mort apparente semble être ignoré dans les hôpitaux: ce danger ne préoccupe ni les administrateurs ni les médecins	30
§ 3. - Il n'y a aucune vérification médicale des décès dans les hôpitaux: la mort est déclarée réelle sur la simple affirmation d'un infirmier	35
§ 4. - Tout hospitalisé déclaré mort est immédiatement traité comme tel: l'ensevelissement, le transfert à la salle des morts et souvent la mise en bière ont lieu tout aussitôt	42
§ 5 - Les salles où sont déposés les corps sont vraiment des salles de morts et non des salles d'observation: état déplorable de leurs conditions hygiéniques	49
§ 6. - Le délai légal de 24 heures avant l'autopsie n'est pas toujours gardé: la science exige, d'ailleurs, des autopsies plus hâtives	56
§ 7. - Le délai légal de 24 heures avant l'inhumation n'est pas toujours gardé: l'hygiène, d'ailleurs, exige l'inhumation hâtive en temps d'épidémie	62
§ 8. - En réalité, il n'y a dans les hôpitaux, touchant la constatation des décès et les soins à donner aux morts, aucun règlement dont on suive les prescriptions, mais seulement une routine et de vieux usages: exemples	64

CHAPITRE DEUXIÈME

Opérations post-mortem sur des vivants. - Le danger de la mort apparente dans les hôpitaux démontré par les faits.

§ 1. - Opérations post-mortem (autopsie et dissection, embaumement, opération césarienne) pratiquées sur des personnes en état de mort apparente

a. - Autopsies	72
b. - Embaumements	77
c. - Opérations césariennes	78

§ 2. - Persistance des battements du coeur constatée à l'autopsie	80
§ 3. - Cas de mort apparente dans les hôpitaux	84

A. - Dans les hôpitaux civils	84
B. - Dans les hôpitaux militaires	97

CHAPITRE TROISIÈME

Nécessité de la pratique hâtive des autopsies, et abrogation de la loi du délai de vingt-quatre heures

104

§ 1. - Utilité de l'autopsie: sa réglementation actuelle à l'Etranger et en France	104
§ 2. - Le délai de vingt-quatre heures avant l'autopsie est contraire aux intérêts de la science: utilité de la pratique hâtive des autopsies démontrée par la physiologie cadavérique, par l'examen bactériologique, par l'examen spanstologique, par l'examen physico-cspanmique, etc., etc.	111

1e - La physiologie cadavérique ou physiologie post-mortem est le complément nécessaire de la physiologie chez le vivant: son étude exige des cadavres que l'on puisse observer le plus tôt possible après la mort	112
2e - L'examen bactériologique: transformation incessante de la flore cadavérique; la putréfaction, phénomène hâtif	121
3e - L'examen spanstologique: altération rapide des cellules et des tissus	126
4e - L'examen physico-cspanmique: manifestations physicocspanmiques d'origine cadavérique, les ptomaïnes et autres produits de transformation rapide	130
5e - Les altérations cadavériques produites avant l'autopsie sont autant de causes d'erreur dans l'interprétation des phénomènes morbides; thérapeutique par la transplantation d'organes frais; autres inconvénients de l'autopsie tardive	134

§ 3. - Le délai réglementaire de vingt-quatre heures doit être abrogé: tous les médecins réclament l'autopsie hâtive	136
§ 4. - C'est pour donner à la mort le temps de s'affirmer que la loi a imposé le délai de vingt quatre heures: un diagnostic précoce et infaillible de la mort réelle devrait donc permettre la pratique hâtive des autopsies	141
§ 5. - Le préjugé contre l'autopsie: la pénurie de cadavres. Un diagnostic sérieux de la mort réelle, en rassurant les familles, diminuerait le nombre des oppositions	145

CHAPITRE QUATRIÈME

La preuve infaillible de la réalité de la mort. Ce qu'il faut faire dans les hôpitaux pour obtenir cette preuve précoce devant permettre la pratique hâtive des autopsies

149

§ I. - Ce qu'on a fait dans certains hôpitaux et ce qu'on a recommandé d'y faire pour écarter le danger de la mort apparente: inutilité des moyens préconisés

149

Très long délai avant l'autopsie, examens multiples, opérations sanglantes et opérations homicides, séjour prolongé dans une salle d'observation (asylum dubi? vit?), lit de sauvetage, sonnette d'alarme, etc., etc.

§ 2. - Les signes de la mort réelle: ce qu il faut faire dans les hôpitaux pour obtenir, en toute certitude, la preuve précoce de la réalité de la mort

155

1° - LE SIGNE DE LA PUTRÉFACTION: PROCÉDÉ DE LA RÉACTION SULFHYDRIQUE

155

a. - La putréfaction évidente, signe certain mais trop tardif et dont on ne peut attendre la manifestation dans les hôpitaux	155
b. - Le signe hâtif de la putréfaction: procédé de la réaction sulfhydrique, sa valeur absolue; procédé d'une application précieuse dans les familles, surtout en l'absence du médecin, mais d'une application moins pratique dans les hôpitaux	155

2° - LE SIGNE DE L'ARRÊT COMPLET ET PROLONGÉ DE LA CIRCULATION DU SANG: PROCÉDÉ DE LA FORCIPRESSURE ET PROCÉDÉ DE LA FLUORESCÉINE

161

a. - C'est dans l'arrêt complet et prolongé de la circulation du sang que doit être cherché le signe immédiat de la réalité de la mort: incertitude des moyens employés pour constater ce signe	161
b. - Procédé de la forcipressure: procédé d'une valeur absolue, mais qui ne permet pas d'établir un diagnostic suffisamment précoce pour être utilisé dans les hôpitaux	167

Modèle d'une pince à forcipressure pour le diagnostic de la mort réelle

169

c. - Procédé de la fluorescéine: sa valeur absolue; le seul procédé dont l'application rendue obligatoire dans les hôpitaux, en fournissant la preuve infaillible et immédiate de la réalité de la mort, pourrait permettre la pratique hâtive des autopsies

173

Technique du procédé de la fluorescéine

176

CHAPITRE CINQUIEME

Règlement à suivre dans les hôpitaux pour obtenir la preuve précoce de la réalité de la mort permettant la pratique hâtive des autopsies. - Modèle d'un règlement

182

§ 1. - Ce qu'il faut faire dans la salle même où a eu lieu le décès	182
§ 2. - Ce qu'il faut faire au dépôt mortuaire. - Ceux que l'on apporte mort à l'hôpital: curieux cas de résurrection au dépôt mortuaire	188
§ 3. - Nécessité d'imposer à l'interne vérificateur du décès un (modus faciendi) très précis	197

Modèle d'un règlement à suivre

201

§ 4. - Responsabilité des hôpitaux vis-à-vis des familles: le devoir des médecins et de l'autorité préfectorale vis-à-vis des Commissions hospitalières

203

RÉSUMÉ DE L'OUVRAGE ET CONCLUSION

Un règlement sévère pour la constatation des décès s'impose dans les hôpitaux, donnant toutes les garanties, sauvegardant à la fois les droits de l'humanité et les intérêts de la science: le diagnostic de la mort doit être infaillible pour ne pas porter atteinte aux droits de l'humanité, il doit être aussi précoce que possible, presque immédiat, pour permettre la pratique hâtive des autopsies et favoriser ainsi les intérêts de la science

208

APPENDICE

Quelques opinions sur les procédés du diagnostic de la mort réelle proposés par l'auteur: procédé de la fluorescéine, procédé de la réaction sulfhydrique

213

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Caractéristiques techniques

	PAPIER
Éditeur(s)	Hachette
Auteur(s)	Séverin Icard
Collection	Sciences
Parution	01/07/2020
Nb. de pages	250
Format	15.6 x 23.4
Couverture	Broché
Poids	335g
EAN13	9782329452807