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La chose
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Librairie Eyrolles - Paris 5e
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La chose

La chose

François Loiret

330 pages, parution le 15/03/2024

Résumé

La chose semble être une présence évidente et en même temps inquiétante et opaque. Inquiétante comme en témoigne le terme de « chosification » et l'affirmation que vivre avec les choses et au milieu des choses serait une aliénation puisque dans le monde moderne la relation des hommes aux hommes aurait cédé le pas à celle des hommes aux choses. La « société de consommation » serait l'empire aliénant des choses qui se présentent comme marchandises. Or dans le discours philosophique contemporain se rencontre l'affirmation que la chose est l'oublié du discours philosophique et sociologique qui aurait toujours privilégié l'être avec les hommes sur l'être avec les choses et n'aurait pas vu que les choses sont constitutives des hommes. En même temps cette présence de la chose semble opaque puisque la chose nous dit-on depuis Heidegger aurait une présence irréductible à celle de l'objet ou à celle de la marchandise. Mais la chose n'a en rien l'opacité qu'est tentée de lui conférer la philosophie depuis Heidegger. S'il y a bien une pensée de la chose, ce n'est pas la philosophie qui nous la livre, même quand elle prétend poser la question Qu'est-ce qu'une chose ?, mais la pensée juridique romaine. C'est d'elle que nous tenons la summa divisio des personnes et des choses. La chose est une réalité constituée juridiquement et elle l'est comme patrimoine, chose privée avant tout. Parcourir la pensée juridique romaine défait nos attendus. Non, il n'y pas d'irréductibilité de la chose et de la marchandise, la marchandise est un mode insigne de la présence de la chose. Non, il n'y a en rien irréductibilité de l'avoir et de l'être, les hommes ne sont pas des hommes sans choses, mais ils ne sont hommes qu'en tant que possesseurs de choses. Non, il n'y pas non plus d'irréductibilité de la chose publique et de la chose privée, la première suppose la seconde et n'est viable que si le droit garantit la première. Les juristes romains avaient compris bien avant les philosophes les plus contemporains que l'être des hommes avec les hommes est toujours aussi un être des hommes avec les choses.

Sommaire

INTRODUCTION 1 L’ontologie de la chose. 2 Le prétendu règne aliénant des choses. 3 La prétendue disparition des choses. 4 La chose dans le droit. I De la critique de la chosification au retour des dieux. 1 Chose du monde et chose de la nature. A La nécessité de la question du sens de l’être. B Le congédiement de la compréhension de l’homme comme animal rationale. C Les deux modes de l’être chose. D La chose du monde ambiant comme chose signifiante. E La détermination de l’être des choses du monde ambiant comme être-à-disposition F La perte de soi dans les choses du monde. 2 La chose et l’instrument. A La préoccupation comme instrumentalisation totale. B La perturbation et la rupture des renvois au sein de la préoccupation. C La chose comme objet du connaître théorique. 3 La chose, l’instrument et l’œuvre. A Les trois interprétations traditionnelles de la chose. B La chose et la terre. C L’œuvre, la terre et le monde. D Le monde et les dieux. 4 La théologie de la chose. A La dévastation du sans-distance. B La chose, ni un objet, ni un produit. C La chose comme rassemblement. D La pensée de la chose comme pensée théologique. II La chose comme propriété et marchandise. 1 De la jouissance au discours. A La critique d’un oubli de la jouissance. B Le bonheur au milieu des choses. C La maison incontournable. D La constitution de la chose comme propriété privée. E La signification de la chose suppose le langage. F L’insuffisance ontologique de la vie dans les choses. 2 Le droit comme science des choses. A L’invention romaine du droit. B La jurisprudence comme vraie philosophie. C La dimension patrimoniale de la chose. D L’identité de la res privata et de la res publica. E Les divisions juridiques des choses. 3 Les choses indisponibles. A L’indisponibilité des choses sacrées, religieuses et saintes. B L’exercice juridique de la profanation. C L’indisponibilité des choses à l’usage du public. C L’indisponibilité des choses communes. 4 L’identité patrimoniale des choses. A La question de l’identité des choses. B Le statut juridique des choses issues d’un mélange. C L’identité des choses façonnées. D L’identité et la propriété des choses composées. E Les choses accessoires. F L’identité de la chose comme nomen iuris. G Le statut juridique de la species. 5 L’estimation et l’appréciation des choses. A Les choses ont un prix, non une valeur. B L’estimation judiciaire du prix. C Les choses comme biens. III L’amour des choses. 1 Le rapport aux choses comme amour. A La différenciation théologique des choses. B Les trois formes de l’amour des choses. C La hiérarchie des choses. D L’ordre de l’amour. 2 L’amour des choses temporelles. A L’homme est un voyageur sur la terre. B La légitimation relative du patrimoine. C La contestation de la critique de la richesse. D La vie temporelle comme vie avec les choses. 3 L’amour des choses dans l’abondance. A La primauté morale des choses. B Le dimanche de la vie. C Le caractère sympathique des choses. Conclusion. Bibliographie
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Caractéristiques techniques

  PAPIER
Éditeur(s) Kimé
Auteur(s) François Loiret
Parution 15/03/2024
Nb. de pages 330
Format 14.5 x 21
Couverture Broché
Poids 420g
EAN13 9782380721348

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