Résumé
Un nouveau Turbergue, c'est celui qu'on fête de toute façon, le nouveau Turbergue c'est celui qu'on attendait, celui que le lecteur, qui lui est déjà tout acquis, espère. Celui dans lequel, on le sait Turbergue aura mis Yves en bonne place. On ne peut mieux dire car il revient, oui, mais pas seul ! 7 compagnons lui collent aux basques, 8 compagnons qui ne se quitteront jamais, de l'époque culottes courtes à aujourd'hui, culottes, non, pantalons longs. Dans cet ouvrage, il relate leur aventure, leur histoire, vraie. Notes que son coeur a collectées, recueillies pour les déposer dans ces pages comme dans un écrin. Elles racontent la naissance et l'évolution, les circonvolutions, la vie, la survie d'un Choeur que 8 gosses réunis pour chanter, ont formé, "Les compagnons de la chapelle". Peu importe qu'ils aient essayé et réussi de ressembler aux fameux Autres....les huit ensemble pour le meilleur et le pire...pendant plus de 50 années ils ont fait de leur amitié des noces d'or. Rêvant aux feux d'une rampe que la vie n'avait pas choisi d'enflammer pour eux, ces gosses ont fini par les voir, sentir jusqu'à leur embrasement sans brûlure, sans calciner la moindre parcelle de leur amitié. Lire leur parcours fait de bonheurs autant que de malheurs, partager leur joie fière d'une partie de boules de neige avec Eddy Mitchell, leur appétit d'avenir et de soupe à l'oignon avec Dalida, Petula Clarck, Bécaud, Gilbert Bécaud ! Etre à leurs côtés, eux à côté de Brel !! Lire ce récit pour être un instant leur compagnon et jalouser un éventuel neuvième... Yves Turbergue livre avec un talent gros comme son coeur ses compagnons qui ne lui en voudront pas pour notre grand bonheur. EXTRAIT : "Nul parent en cet après-midi n'a soulevé la question de l'après Olympia. Plus tard peut-être. L'instant n'était pas à la chicane. Ce jour pas comme les autres, bien qu'ils appréhendent plus que jamais l'échappée du groupe vers une vie décriée, faisant taire ce qu'ils nomment la raison, ils souhaitaient sincèrement voir leurs Compagnons d'enfants toucher enfin leur paradis de chanson d'amitié et de rigolade. Peut-être eux-mêmes étaient-ils trop vieux, trop imprégnés d'usine et de coutumes sécurisantes pour comprendre tout. Peut-être les gosses étaient-ils nés pour aller au bout de la route qu'ils avaient ouverte. Peut-être..."