Histoire économique de la propriété, des salaires, des denrées
Et de tous les prix en général, 1200-1800. tome 1
Georges Avenel - Collection Sciences sociales
Résumé
Date de l'édition originale : 1894-1926
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Sommaire
TABLE DES MATIÈRES.
LIVRE PREMIER.
L'ARGENT.
CHAPITRE PREMIER.
LE POUVOIR DE L'ARGENT.
Page. | |
Difficulté de le connaître | 1 |
Critériums du pouvoir de l'argent, faux ou insuffisants, adoptés par divers auteurs | 2 |
Programme de Leber, juste mais mal exécuté | 3 |
Cibrario; ses calculs fondés sur le prix du blé, leur résultat bizarre | 5 |
Travail de M. Bertrandy-Lacabane, idée doeun pouvoir annuel de l'argent déduit de la valeur des grains | 5 |
Acception très vaste de ce terme: "pouvoir général des métaux précieux" | 6 |
En quoi il diffère du "prix de la vie" | 6 |
Changement de la quantité et du prix des diverses marchandises selon les siècles | 8 |
Inventaire des valeurs, impossible à dresser | 9 |
Notre mode de recherche: trois pouvoirs de l'argent, suivant les recettes et les dépenses pour les classes ouvrière, moyenne et riche | 11 |
Erreurs sur la décroissance prétendue fatale du pouvoir de l'argent | 13 |
Ce pouvoir dans l'antiquité par comparaison avec le moyen âge | 13 |
Hausse du prix de la vie de 1200 à 1390; baisse de 1390 à 1520 | 14 |
Hausse nouvelle de 1520 à 1600; invasion des métaux précieux de l'Amérique | 15 |
Opinions du monde financier au XVIe siècle | 16 |
Les fluctuations du pouvoir de l'argent ne sont signes ni de prospérité, ni de misère, si l'on n?en connaît pas les causes | 17 |
Probabilité doeune production abondante de métaux précieux aux XIIIe et XIVe siècles | 21 |
La hausse et la baisse du prix de la vie de 1200 à 1600 | 22 |
Elle est indépendante des événèments politiques | 22 |
Emploi de l'or et de l'argent aux usages domestiques, plus grand au XVe siècle qu?au XIVe et au XVIe | 23 |
Cause de la baisse des prix de 1390 à 1500 | 23 |
Coefficients moyens du pouvoir de l'argent de 1200 à 1600, par rapport à son pouvoir actuel | 27 |
Les variations du pouvoir d?achat des métaux précieux, aux XVIIe et XVIIIe siècles, sont peu connues, quoique importantes | 27 |
Ce pouvoir a haussé sous Henri IV, est redescendu à deux fois et demie le nôtre sous Louis XIII et à deux seulement sous Louis XIV jusqu?en 1690 | 28 |
Il a ensuite remonté jusqu?en 1715 sans discontinuer, et s?est maintenu jusqu?en 1750 au triple de son pouvoir actuel | 29 |
Moindre production de métaux précieux dans la première partie du XVIIIe siècle | 30 |
Depuis 1750 jusqu?à la Révolution, le pouvoir de l'argent descend à nouveau au double du nôtre | 31 |
Sa hausse fictive pendant la Révolution | 32 |
CHAPITRE II.
LES MONNAIES ET LES MÉTAUX PRÉCIEUX.
Deux sortes de monnaies: loeune réelle, l'autre de compte | 34 |
Monnaies de compte qui subsistent encore en France dans le langage | 35 |
La livre tournois à l'avènement de saint Louis | 35 |
Longévité des pièces de monnaie d?autrefois; il en est qui durent plus de six siècles | 36 |
Droit d?émettre de la monnaie n?emporte pas, pour un souverain, celui d'en imposer loeusage | 37 |
Diverses monnaies "de compte": livres parisis, de Provins, angevine, du Mans, de Bretagne | 37 |
Toutes subissent, dans leurs variations, l'influence de la monnaie tournois | 38 |
Livre sterling; son spanstoire | 39 |
Monnaies melgorienne et barcelonaise, en Roussillon; raimondine, en Languedoc | 39 |
Florins de compte en Provence et Comtat-Venaissin | 41 |
Patacs et billon du comtat et de la principauté d'Orange | 42 |
Ces monnaies, à moitié fausses, inondent le Sud-Est | 42 |
Autonomie monétaire du Daupspanné longtemps maintenue; système de compte de cette province | 43 |
Livre dijonnaise, livre estevenante, en Franche-Comté; franc ou livre comtoise | 44 |
Franc de Lorraine | 45 |
Livres et pfenning d?Alsace | 46 |
Livres de gros de Flandres, Artois et Brabant | 46 |
Conversion des livres tournois en francs | 47 |
Tables de prix du marc d?argent | 48 |
Tolérances de litre et de poids pour les anciennes monnaies | 48 |
Des trois prix du kilogramme d?argent: acheté en lingots par l'État, vendu en monnaie par l'État, acheté et vendu en lingots entre particuliers | 49 |
Des deux sortes d?altérations monétaires: sur la nature du métal ou sur sa valeur en livres-monnaie | 50 |
Droits des princes à cet égard d?après les idées du temps | 51 |
Altérations seigneuriales et royales | 51 |
Les altérations monétaires des rois n?ont jamais eu d?influence sur le prix des marchandises dans le commerce | 53 |
Preuves que nous en avons; immobilité des prix exprimés en livres | 53 |
Comment le peuple parvenait à se garantir de la fausse monnaie de l'État | 54 |
Différence des prix officiels avec les prix réels des métaux précieux | 55 |
Monnaies étrangères | 56 |
L'Europe du moyen âge est plus cosmopolite que la nôtre à cet égard | 56 |
Cet état de choses se prolongea jusque sous Louis XIV | 57 |
La diversité d?origine des espèces, augmente à mesure que l'on remonte dans les temps féodaux | 58 |
Des conversions fautives de livres en francs, faites d?après les tables de N. de. Wailly | 60 |
Affaiblissement progressif de la livre tournois, dont la valeur intrinsèque baisse de 80 p. 0/0 par siècle, de 1200 à 1600 | 61 |
Causes de cet affaiblissement | 62 |
Variations du rapport de l'or avec l'argent | 63 |
Motifs qui m?ont déterminé à prendre l'argent pour base des conversions | 65 |
Influence de l'avilissement de la livre-monnaie sur la fortune mobilière | 69 |
Baisse de la livre-monnaie, de 1600 à 1800 | 70 |
La décroissance étant insensible paraît fatale, et les créanciers ne protestent pas | 70 |
Les précautions prises pour maintenir les droits féodaux ont pour résultat de les anéantir | 71 |
Rapport de l'or à l'argent dans la circulation monétaire des derniers siècles; numéraire existant au XVIIe siècle | 72 |
Quantité d?or beaucoup plus grande aujourd?hui qu?autrefois, en proportion de la quantité d?argent | 73 |
Influence nulle du système de Law sur les prix, au XVIIIe siècle | 73 |
Les cours officiels des métaux, pendant la durée du Système, ne sont pas adoptés par la masse de la nation | 73 |
CHAPITRE III.
LE TAUX DE L'INTÉRÊT ET LES VALEURS MOBILIÈRES.
Le taux de l'intérêt, ou loyer de l'argent, n?a pas subi les fluctuations de son prix, ou de son pouvoir sur les marchandises | 76 |
Rapport de l'argent "à louer" avec l'argent "à vendre" | 77 |
Distance qui sépare anciennement l'intérêt mobilier de l'intérêt foncier | 78 |
Variations et causes qui ont influé sur le taux de l'intérêt | 78 |
Préjugés sur le prêt d?argent ou "usure" | 79 |
Part de responsabilité des lois et des moeurs | 79 |
L'homme est alors une marchandise, l'argent n?en est pas une | 79 |
Intérêt mobilier, selon les pays et les siècles, de 1200 à 1600 | 80 |
Intérêt foncier; il est plus élevé pour lesbiens ruraux que pour les maisons des villes | 85 |
Rentes foncières | 86 |
Leur confusion inexacte avec les hypothèques | 86 |
Leur morcellement et leur transmission courante | 89 |
Ce sont de vraies valeurs de bourse | 89 |
Autres biens mobiliers du moyen âge: rentes en grains, rentes "constituées", titres de "Monts" ou actions de banques | 90 |
Emprunts d?Etat; ce sont, au début, des cadeaux faits au roi parles sujets riches | 91 |
Rentes viagères créées parles communes | 91 |
Valeurs au porteur sans analogie aujourd?hui: droits à dommages-intérêts; rançons des prisonniers de guerre; vassalités pécuniaires et hommages rendus pour de l'argent | 92 |
Le prêt à intérêt est libre au XVIIe siècle | 94 |
Les "rentes foncières", moins nombreuses, ne sont plus la principale valeur mobilière | 95 |
Les "rentes constituées" ou "pensions" prennent leur place | 95 |
Emprunts municipaux fractionnés en parts minimes | 95 |
Sociétés commerciales par actions dès le règne de Louis XIII | 96 |
Rentes sur les coches et carrossés | 96 |
Les charges judiciaires ou financières sont des biens meubles d?espèce nouvelle; elles représentent parfois de simples rentes au porteur | 96 |
L'État, jusqu?à Colbert, emprunte à 8 et 9 p. 0/0; les provinces et les villes empruntent à 4 et 5 p. 0/0 | 97 |
Prêts à 7 p. 0/0 par les capitalistes aux commerçants en gros | 99 |
Causes qui maintiennent le taux de l'intérêt mobilier stationnaire au XVIIe siècle | 99 |
Baisse de ce taux au XVIIIe siècle; onse contente alors, pour rentes viagères, de l'intérêt servi, auparavant aux rentes perpétuelles | 104 |
L'intérêt foncier s?abaisse, vers 1700, à 4 p. 0/0, et vers 1760, à 3 1/2 p. 0/0 | 104 |
CHAPITRE IV.
LECRÉDIT ET LE COMMERCE DE L'ARGENT.
Le commerce de l'or et de l'argent au moyen âge, monopolisé de fait par les juifs | 106 |
Causes que l'on peut assigner à leur spécialité dans ce négoce | 107 |
Mépris dont ils sont l'objet | 107 |
Rôle des Templiers dans la banque; leurs opérations jusqu?au XIVe siècle | 108 |
Grand nombre des Lombards dans les campagnes | 109 |
Leurs rapports avec les souverains et les seigneurs avant 1350 | 109 |
Leur expulsion après la peste noire; elle est de peu de durée | 110 |
Alternatives de faveurs et d?injustices dont les juifs sont l'objet au XVe siècle | 111 |
Concurrence qui leur est faite au XVIe siècle par les chrétiens; joailliers prêteurs; institutions de crédit | 112 |
Lettres de change, mandements; divers systèmes anciens de mobilisation de l'argent par les écritures | 113 |
Monnaies fiduciaires; loquis de Gênes | 114 |
Conditions très dures des prêts à cause de l'aléa du remboursement; courtiers en paroles | 115 |
Difficultés des transports d?espèces | 116 |
Oscillations du change | 117 |
Cherté de la monnaie d?or | 117 |
Création des offices de courtiers de change | 117 |
Ils sont investis du monopole de la négociation des lettres et billets | 118 |
La Place-au-Change sous Henri IV | 119 |
En province, les commerçants protestent contre l'institution d?agents privilégiés | 119 |
Change international très élevé; nous est, en général, défavorable au XVIIe siècle | 120 |
L'exportation du numéraire, interdite partout; s?effectue partout néanmoins | 120 |
Projet doeun change public | 121 |
Le Gouvernement est à la discrétion de la banque privée pour ses besoins de trésorerie | 121 |
Les quatre foires annuelles ou payements de Lyon | 122 |
Leur forme | 122 |
Efforts du haut commerce en faveur de la liberté des transactions | 123 |
Lettres de change en blanc; changes réels et simulés | 124 |
Anciennes banques étrangères, leur mécanisme, | 125 |
Le prêt sur gages à l'étranger; projets de monts-de-piété en France | 126 |
Monts-de-grains ou frumentaires | 128 |
Assurances sur la vie; tentatives avortées | 129 |
Assurances maritimes; primes excessives | 130 |
Banquiers étrangers en France; leur rôle nous est profitable | 131 |
Financiers français au XVIIe siècle | 132 |
Crédit de l'État au XVIIIe siècle | 132 |
Crédit privé, législation sur les faillites | 133 |
CHAPITRE V.
MOUVEMENT DE LA FORTUNE MOBILIÈRE DEPUIS LE MOYEN ÂGE.
Disparition fatale des fortunes mobilières du moyen âge; dépréciation de celles des temps modernes; causes qui l'ont amenée | 135 |
Valeur intrinsèque et relative de 1,000 livres tournois et revenu qu?elles procurent en 850, 1200, 1300, 1400, 1500, 1600, 1700, 1789 et 1893 | 136 |
Mille francs de revenu du XIIIe siècle sont aujourd?hui réduits à 3 fr. 70 | 138 |
Portée sociale de cet avilissement des biens meubles | 139 |
Tous les capitalistes mobiliers sont de date récente | 139 |
Destinée toute différente des capitalistes fonciers jusqu?à ce jour; dangers qui les menacent | 140 |
Mouvement perpétuel des fortunes privées de toute nature | 141 |
Fluctuations inhérentes à l'individu ou dépendantes de causes extérieures | 142 |
Mystère qui plane sur l'spanstoire de la plupart des familles | 143 |
Vicissitudes, déclassements, ascensions des races: exemples | 144 |
S?il y a eu, au moyen âge et sous l'ancien régime, des fortunes comparativement aussi grandes qu?aujourd?hui | 147 |
Fortune du feu baron de Rothscspanld; à quelles sommes elle correspondrait aux XIIIe, XIVe et XVe siècles | 149 |
Les conditions économiques du moyen âge s?opposent à la confection de la richesse | 153 |
Idées jalouses de nivellement industriel qui avaient dicté la législation d?alors | 153 |
Sort réservé à l'extrême opulence | 153 |
Mouvement d?affaires des derniers siècles | 154 |
Le banquier Fugger | 154 |
Mazarin | 155 |
Les fortunes anciennes, détruites, ont été remplacées parde nouvelles fortunes, beaucoup plus grandes | 155 |
Conséquences de la baisse du taux de l'intérêt pour la classe ouvrière | 156 |
LIVRE II.
LA TERRE.
CHAPITRE PREMIER.
LA PROPRIÉTÉ DES PERSONNES. - LE SERVAGE.
Phénomènes économiques anciens | 159 |
Le servage; commerce de l'argent défendu, commerce de l'homme permis | 160 |
Le serf est une partie notable de la propriété foncière | 160 |
Le "respect" féodal, immeuble par destination | 161 |
Distinction à faire entre le bien-être matériel et le bien-être moral | 161 |
Degrés du servage selon les localités et nuances dégradées de libération selon les siècles | 162 |
Le serf n?est pas forcément attaché à la terre | 162 |
Lemaître donne, vend ou échange ses serfs suivant sa volonté; il vend les enfants sans les parents, et réciproquement | 163 |
Servage découle de la filiation; croisements hors la seigneurie, ample matière à procès | 166 |
Trois sortes de serfs: domestiques, journaliers et fermiers | 166 |
Le seigneur hérite de ses serfs; mainmorte; elle n?est en général que de quelques livres tournois | 167 |
Transactions sur les successions serves; le chevage | 168 |
Causes économiques qui firent disparaître le servage | 169 |
Que cet affrancspanssement n?a pas eu de motifs pspanlanthropiques ou religieux | 169 |
Le servage est rare ou a disparu de bonne heure en Normandie, Languedoc, Bretagne | 171 |
Époque de la transformation dans le reste de la France | 172 |
Influence médiocre de l'institution des communes sur l'abolition du servage rural | 175 |
Droit d'"attrait", ses bornes naturelles | 175 |
L'affrancspanssement a été provoqué parle besoin de bras et le renchérissement de la terre cultivée | 179 |
Restrictions à la liberté nouvelle | 179 |
Le seigneur, à l'égard des affrancspans, se modèle sur l'absolutisme familial | 180 |
Etroite dépendance de certains vassaux nobles | 183 |
Servages mitigés et facultatifs | 184 |
Uniformité de fond du régime féodal sous sa diversité de détail | 185 |
L'esclavage pur subsiste dans le Midi jusqu?à la fin du XVIe siècle | 186 |
Prix des esclaves de toute origine | 186 |
CHAPITRE II.
LA PROPRIÉTÉ DU SOL. - LE CENS.
Des formes de la propriété au moyen âge | 189 |
Des idées anciennes sur la propriété du travail | 190 |
Jouissances collectives du sol, vaines pâtures | 191 |
Avant la féodalité, la propriété individuelle est extrêmement bornée | 192 |
Elle progresse avec la civilisation; la Révolution française la fortifie et l'affrancspant | 193 |
La terreaux temps mérovingiens; -formation de la fortune ecclésiastique; les couvents défrichent et peuplent | 194 |
Période du paysan propriétaire; révolution économique | 195 |
L'accensement; son importance et son développement sous saint Louis | 196 |
Doctrine de l'Eglise sur la propriété personnelle | 196 |
Transformation dans la possession du sol; le "bail à cens" est une vente, non un fermage | 197 |
Texte des contrats; formules de ces aliénations | 198 |
Seule entrave à la propriété roturière: défense de la vendre à des nobles ou gens d?église | 199 |
Retrait censuel | 199 |
Avantages que le censitaire et le seigneur trouvèrent dans la vente à cens | 200 |
Le paysan censitaire acquiert le fonds sans rien débourser | 200 |
Il profitera de toutes les plus-values | 200 |
Trois ou quatre couches superposées de propriétaires, depuis l'accensement jusqu?aux temps modernes | 201 |
Leurs destinées | 201 |
Faculté de déguerpissement ou d'exponction dont jouit le censitaire | 201 |
Inconvénients du bail à cens pour les propriétaires de maisons | 202 |
Des revenus accessoires et indirects du bailleur | 204 |
Gens d'un "bonjour" | 204 |
Le cens emporte droit de suzeraineté | 205 |
Après l'accensement, il ne resta plus d?autres grandes propriétés que les propriétés collectives | 206 |
Défrichements successifs et retours à l'état inculte doeune même terre | 206 |
La propriété des bourgeois est indifféremment noble et roturière depuis le XVIe siècle | 207 |
Partage et transmission des biens fonciers; la législation y est hostile | 207 |
Ses vains efforts pour empêcher la propriété noble de passer aux roturiers | 208 |
CHAPITRE III.
REVENUS FONCIERS INDIRECTS. - DROITS FÉODAUX.
I. (1200 à 1600.) - Les droits appelés "féodaux" remontent à l'abolition du servage | 210 |
Caractéristiques techniques
PAPIER | |
Éditeur(s) | Hachette |
Auteur(s) | Georges Avenel |
Collection | Sciences sociales |
Parution | 01/03/2020 |
Nb. de pages | 782 |
Format | 15.6 x 23.4 |
Couverture | Broché |
Poids | 1052g |
EAN13 | 9782329397405 |
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