Fêter la nation. mexique et bolivie pendant leur premier siècle de vie indépendante (1810-1925)
Françoise Martinez - Collection Mondes hispaniq
Résumé
Les festivités ont toujours été politiques : voyons comment, en Bolivie et au Mexique, les évènements patriotiques ont permis de créer une identité nationale et de consolider les républiques dans leurs indépendances.
Les fêtes nationales et les hymnes patriotiques rencontrent en Amérique latine une ferveur remarquable. Pourtant, rien de spontané dans cet enthousiasme. Les dates choisies, les chants retenus et les commémorations mises en place sont les fruits de décisions politiques au service de projets médités de construction citoyenne. En fêtant la nation, le groupe se reconnaît un passé commun qu'il se remémore en même temps qu'il n'a de cesse de le réinterpréter.
C'est une histoire comparée de ces réinterprétations, des façons de célébrer l'État-nation au Mexique et en Bolivie, pendant leur premier siècle de vie indépendante, qui est proposée ici. Les deux républiques naissantes partageaient une même volonté de construction nationale et une même préoccupation face à la forte composante « indigène » de leur population. Mais elles envisagèrent des modalités distinctes pour tisser ou raffermir les liens nationaux, pour intégrer ou exclure, pour mettre en scène ou invisibiliser les populations des territoires concernés.
Au-delà des typologies esquissées, les politiques festives et symboliques cherchèrent à doter d'évidence un sentiment d'appartenance nationale encore embryonnaire, mais dont la généralisation devenait une nécessité politique.
L'auteur - Françoise Martinez
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Sommaire
Introduction
Le choix de la thématique et de la voie comparatiste
L’état de l’art
Méthodologie et analyses ciblées
Le temps des fêtes civiles et civiques (1810-1850). Fébrilités et oscillations festives
Nos pères, ces héros…
Trop de fêtes tuent la fête
Conclusion
Le temps des hymnes (1840-1860). Choix, usage et fixation des hymnes nationaux
Antécédents et modèles
De la Marseillaise à la Canción nacional boliviana
Hymnes vainqueurs et reconstructions de l’histoire
La laborieuse consécration des hymnes nationaux
Conclusion
Le temps des hiérarchies calendaires (1860-1910). Mieux chérir pour mieux servir
Des fêtes au service des urgences politiques
L’essor de nouvelles fêtes civiques locales : la « petite patrie » au service
de la « grande patrie » ?
Du « polyfêtisme » au « monofêtisme » : pouvoir libéral et institutionnalisation
d’une fête nationale
L’obligation festive : l’école au service de la fête nationale
Conclusion
Le temps des commémorations (1910-1925). Centenaires et « monuments de papier »
L’impératif d’ostentation
Vers un récit-portrait commémoratif des commémorations
Deux ouvrages pour deux projets politiques de construction nationale… et d’invisibilisation
Conclusion
Conclusion
Épilogue
Sigles, Sources et Références bibliographiques
Sigles utilisés
Sources primaires (Mexique ou liées au Mexique)
Imprimés, opuscules, folletos
Sources primaires (Bolivie ou liées à la Bolivie)
Bibliographie
Table des illustrations
Illustrations
Caractéristiques techniques
PAPIER | |
Éditeur(s) | Presses universitaires de Paris Ouest |
Auteur(s) | Françoise Martinez |
Collection | Mondes hispaniq |
Parution | 14/03/2017 |
Nb. de pages | 284 |
Format | 15.5 x 24 |
Couverture | Broché |
Poids | 452g |
EAN13 | 9782840162254 |
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