Être juif en côte-d'or (1933-1952)

Remerciements

Préface

Introduction

PREMIÈRE PARTIE

LA MONTÉE DES PÉRILS (1933-1939)

CHAPITRE 1 - LA CÔTE-D’OR, TERRE DE REFUGE

Les portes d’entrée en France, les filières

Les relais à Dijon

Erich Simons, « cicérone » des réfugiés allemands et autrichiens

Le rôle de la communauté israélite locale

Le projet avorté d’une colonie israélite étrangère à Bretenières

Des divergences de vue entre Simons et Franck ?

Les interventions du député-maire Robert Jardillier

Les comités de bienfaisance à Paris : le Comité Matteoti, le Comité de     Bienfaisance Israélite de Paris, le Comité d’assistance aux réfugiés

Les enquêtes de police

La recherche de garants et de recommandations

Des situations complexes

La fermeture des pays d’immigration

Les critères conduisant à un refus

L’intégration des réfugiés

L’exploitation de la misère et la corruption

CHAPITRE 2 – L’ANTISÉMITISME EN CÔTE-D’OR DANS LES ANNÉES 1930

« L’affaire Lerner », manifestation xénophobe ?

L’exposé des faits et leur analyse immédiate par la presse

L’enquête de police et ses conséquences

La mesure d’expulsion de Lerner

Le procès des assaillants et la fin de l’affaire

Les ligues et manifestations antisémites à Dijon avant et après l’affaire Lerner

Actions, poids et discours des ligues en Côte-d’Or jusqu’en 1936

Un antisémitisme virulent mais très minoritaire à la fin des années 1930

Papillons, tracts, affiches

Menaces ad nominem

CHAPITRE 3 – INTERNEMENT, ENGAGEMENTS, EXODE

L’internement au camp de Marmagne

Les dispenses d’internement

La mise en place et l’organisation du camp

La 114^e compagnie de travailleurs étrangers (CTE)

Les libérations et les interventions extérieures

S’engager militairement

Quitter la Côte-d’Or

Les évacuations de la Moselle et des départements alsaciens (1939-1940)

SECONDE PARTIE

LE TEMPS DE L’OCCUPATION 1940-1944 : EXCLURE ET DÉNONCER

CHAPITRE 4 – LES EXCLUSIONS SOCIALES (1940-1944)

Statuts des Juifs et recensements

L’ordonnance allemande du 27 septembre 1940

Le premier statut des Juifs par Vichy, 3 octobre 1940

Les exclusions professionnelles

Le second statut des Juifs par Vichy, 2 juin 1941

Le recensement français prescrit par la loi du 2 juin 1941

La conséquence concrète des statuts des Juifs : le certificat d’aryanité

Retrait de la nationalité française

La procédure suivie dans le département

L’état d’esprit des enquêteurs

Dénaturaliser les morts ?

La confiscation des postes de TSF (automne 1941)

La mise en place de « l’insigne spécial »

La mise en œuvre en Côte-d’Or de la 8^e ordonnance allemande

Les réactions de la jeunesse : dérision, compassion et résistance

La dénonciation pour non-port de l’insigne juif et propos séditieux

La dénonciation au village

Projet d’exclusion scolaires des enfants juifs (printemps 1943)

CHAPITRE 5 – L’EXCLUSION ÉCONOMIQUE

La mise en place des commissaires-gérants

Les réunions préparatoires à Dijon

L’analyse des listes de commissaires-gérants

Les entreprises non pourvues de commissaires-gérants

Les particularités côte-d’oriennes

Les missions des commissaires-gérants : liquider ou vendre ?

Les instructions allemandes concernant les missions des commissaires-gérants

La prise de contact avec les propriétaires

Les liquidations des commerces des forains et des entreprises considérées comme non viables

La « recherche » d’acheteurs

Les profils des candidats au rachat

Le rôle central de la FK

Une tentative de reprise en main tardive du SCAP

Les plaintes, déceptions et amertumes des commissaires-gérants

Les dénonciations accompagnant le processus de spoliation

Au nom de la justice et du devoir ?

Le relais de la presse collaborationniste parisienne

Le dévouement à la patrie ?

Éliminer les concurrents israélites, un objectif français de l’ « aryanisation »

La spoliation immobilière et financière : déposséder et humilier

La mise sous séquestre des « immeubles juifs » durant l’été et l’automne 1941

L’expulsion de leur logement

L’opération Meuble

Le blocage des comptes, des coffres et le contrôle des héritages

TROISIÈME PARTIE

LE TEMPS DE L’OCCUPATION 1940-1944 : ARRÊTER, RAFLER

 ET RÉSISTER

CHAPITRE 6 – ARRESTATIONS ET RAFLES : 1941-1942

Les premières arrestations individuelles automne 1941 – été 1942

Les internements à Hauteville

Les condamnations infligées

Le devenir des internés

Un événement oublié : la rafle d’otages à Dijon du 26 février 1942

Une répression accrue à partir de la fin de l’été 1941

La rafle du 26 février 1942 et la détention à Dijon

Les 11 Dijonnais arrêtés

Le choix des otages ?

La détention à Dijon, Beaune puis à Compiègne

La détention à Compiègne et la déportation à Auschwitz

Frontstalag 122, camp de transit

Convoi n°2, déportation pour Auschwitz

Le sort de Jacob Cher, de Robert Blum

Les recherches des familles durant l’Occupation

Les demandes aux autorités de Vichy et aux Allemands

La rafle en Côte-d’Or, prélude à la rafle du Vel d’Hiv

Les instructions allemandes

Les arrestations en Côte-d’Or

Les arrestations à Dijon

Les arrestations du 9 octobre 1942

Les arrestations de plusieurs familles réfugiées en Côte-d’Or dans les années 1930

Les dernières arrestations de l’année 1942 en Côte-d’Or

CHAPITRE 7 – LES ARRESTATIONS ET RAFLES DES ANNÉES 1943-1944

L’année 1943, arrestations individuelles et familiales

La troisième arrestation du couple Roudnik

Arrestation pour non-recensement et non-port de l’étoile

Les arrestations de l’automne 1943

L’année 1944, les nombreuses arrestations de Français

La rafle du 24 février 1944

La libération de Maurice Karsenty, évadé du convoi n° 70

« Le traitement des Juifs restés dans la région de Dijon », avril 1944

Les dernières arrestations de Juifs à la fin du printemps 1944

CHAPITRE 8 – RÉSISTER ET PROTÉGER

La résistance juive en Côte-d’Or

Les engagements pionniers

Deux engagements de jeunes Châtillonnais

Les engagements dans les maquis du sud de la France

Trois parcours singuliers de résistants liés à la Côte-d’Or

Les Justes reconnus et « anonymes »

Les Justes de Côte-d’Or reconnus

Les Justes anonymes

QUATRIÈME PARTIE

LE TEMPS DES RECONSTRUCTIONS

(1944-1952)

CHAPITRE 9 – LE DIFFICILE « RETOUR À LA VIE »

Le retour à la légalité républicaine

La réouverture de la synagogue

Les recherches des familles

Les premières informations dans la presse

Les témoignages des rares survivants, Paulette Lévy et Gilbert Cahn

L’organisation de l’accueil des déportés à Dijon

Les recherches des familles

Rumeurs porteuses d’espoirs déçus

Le témoignage des survivants sur le sort des déportés de Dijon

Rapatrier les corps ?

Le combat pour les restitutions des biens spoliés

Les décisions du Commissaire de la République de Bourgogne Franche-Comté

La « méthode » Heyman et ses résultats

Les obstacles à l’application des mesures de restitution des entreprises

La question du logement et des meubles volés

CHAPITRE 10 – UNE JUSTICE IMPOSSIBLE ?

Les actions en justice contre les acteurs des politiques antisémites français et allemands

Les procès des principaux responsables locaux des partis collaborationnistes

Le sort des principaux acteurs allemands et français de la politique antisémite

Dénonciations non sanctionnées ?

Les rares procès d’acquéreurs de « biens juifs »

Le procès de la presse collaborationniste départementale d’Émile Gauthrin à Maurice Bornette

La demande de justice de quelques Juifs dijonnais

Le combat de Fanny Zlotowicz

Le zèle d’Edmond Franck contre les profiteurs de « biens juifs »

Le signalement d’un professeur de philosophie

La plainte d’Albert Hayem contre Stephen Lamerre

La plainte de deux gendarmes contre un dénonciateur

La plainte de Georges Abraham contre son ancien logeur

Les incriminations des passeurs véreux

L’aide apportée aux Juifs, élément utilisé à décharge

CHAPITRE 11 – HOMMAGES, RECONNAISSANCE ET LIEUX DE MÉMOIRE

Les hommages dans l’immédiat après-guerre

Les hommages dans la presse

Les hommages au lycée de Jeunes Filles de Dijon

Le retour de l’antisémitisme à Dijon ?

Quel statut pour ces déportés ?

Le statut de déporté interné politique

Les enquêtes sur les circonstances de l’arrestation

La difficile reconnaissance de l’engagement résistant des déportés juifs

L’obtention des mentions « Mort pour la France », « Mort en déportation »

Les traces de la Shoah en Côte-d’Or dans l’espace public

Peu nombreuses et très tardives

Des mémoires occultées par l’histoire

Conclusion

Liste des sigles et abréviations

Inventaire des sources

Bibliographie

Index des noms de personnes

Index des noms de lieux

Index des noms d’entreprises