De l'art royal... à l'homme royal

L'Homme peut, en travaillant sur les notions politico-sociales, ou encore philosophiques, apprendre la morale et à penser juste s'il comprend ce que veulent dire les mots « tolérance » et « fraternité ».
En sera-t-il pour autant un adepte de l'Art Royal ?
Il peut, en s'appropriant l'un des fils traditionnels présents dans nos rites, nos mythes ou nos symboles - et ils sont nombreux et variés - en tirant ce fil jusqu'à sa découverte pénétrante, en s'attaquant à la citadelle de son Temple intérieur, en démolissant les Murs de Berlin qui existent toujours dans sa tête, gagner la « grâce du sens de sa vie », de sa mission.
« Connais-toi toi-même et tu connaîtras l'Univers et les dieux... »
Alors, si sa démarche est sincère et réelle, à force de travail, de persévérance et d'humilité, il se mettra debout. Il sera définitivement debout, libre et autonome, dans le sens d'indépendant.
Il sera Maître, adepte de cet Art Royal, dans le sens d'adeptus, de « celui qui a acquis » et non de celui qui croit qu'il connaît après avoir lu quelques ouvrages de vulgarisation. L'Art Royal comme l'Homme Royal est une fin, pas un commencement ! C'est une complétude, pas une tentative !