Résumé
(...) Ces réflexions, qui comparent la vie au cottage à une sorte de paradis sur terre, montrent quelle vision idéalisée du bonheur campagnard était enracinée dans l'imagination des auteurs et artistes du XIXème siècle. Ce livre illustre leur vision : des logements pittoresques entourés de jardins luxuriants aux couleurs vives, habités par des paysans dignes et de charmants enfants, tous représentés dans l'éclat doré d'un éternel soleil. Le fait que la réalité quotidienne, pour la plupart des paysans ordinaires, n'eût rien d'idyllique n'a nui en rien à cette fable romantique que nous avons encore aujourd'hui plaisir à considérer, reflet peut-être d'une disposition à considérer la « campagne » comme un univers autre où règnent l'innocence et l'harmonie. Le terme cottage s'emploie de nos jours par extension pour évoquer un petit logement rural. Mais on l'utilisait autrefois plus spécifiquement pour décrire la demeure de travailleurs sans terre : ouvriers agricoles, artisans ou employés de l'industrie rurale. Peu de cottages antérieurs à 1700 ont survécu ; la plupart datent du XVIIIème et du XIXème siècle. Sont présents dans cet ouvrage les artistes suivants : Arthur Claude Strachan, David Woodlock, Edward Killingworth Johnson, Ernest Arthur Rowe, Haynes King, Helen Allingham, Henry John Yeend King, James W. Usher, Kate Barnard, Myles Birket Foster. Au fil du livre, quelques extraits de poèmes, romans de grands écrivains tels que : Robert Louis Stevenson, W.H. Davies, D.H. Lawrence, Dorothy Wordsworth, William Wordsworth, John Clare, Flora Thompson, Oscar Wilde, Charles Dickens, George Eliot.