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Corot raconté par lui-même. Tome 2
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Librairie Eyrolles - Paris 5e
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Corot raconté par lui-même. Tome 2

Corot raconté par lui-même. Tome 2

Étienne Moreau-Nélaton - Collection Littératures

292 pages, parution le 01/07/2020

Résumé

Corot raconté par lui-même. Tome 2 / Etienne Moreau-Nelaton ; [illustrations héliotypiques de Léon Marotte d'après clichés photographiques d'Albert Yvon]
Date de l'édition originale : 1924

Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr

L'auteur - Étienne Moreau-Nélaton

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Sommaire

TABLE DES MATIÈRES

X

NATURE ET IMAGINATION: L'ÉTUDE A MÉRY ET LE SOUVENIR DE MORTE FONTAINE. LUTTE POUR LA MÉDAILLE D'HONNEUR: LA BACCHANTE ET LE SOUVENIR DU LAC DE NEMI. GRANDE RENOMMÉE ET PREMIÈRE MALADIE. LA VUE DE MARISSEL ET L'EXPOSITION DE 1867. MANTES ET VILLE-D'AVRAY. LES FIGURES (1860-1870)

Pages
Dutilleux établi à Paris (1860): correspondance plus rare. - Séjour avec Daubigny à Auvers (juin 1860). Voyage en Bretagne (août): études à Saint-Malo et à Dinan. - Santé chancelante de M. et Mme Sennegon, retenant Corot à Ville- d'Avray en 1861 et différant jusqu'à l'automne une campagne à Fontainebleau. - Pieux pèlerinages au Père-Lachaise. - Assistance dévouée de la servante Adèle. - Détails fournis par Gustave Colin sur les habitudes professionnelles du maître et sur sa technique. - Improvisation mêlée aux souvenirs de nature dans l'univers créé par son pinceau. - Fidélité aux études consciencieuses: l'étude à Méry (juin 1862). Souvenir de La Fontaine attaché à cette étude. - Été à Ville-d'Avray auprès des Sennegon malades. - Voyage en Angleterre avec Badin (1862). Gaîté du voyageur. Visites et études. - Séjour en Saintonge, au Port-Berteau, avec le peintre Auguin et Courbet. Suffisance de ce dernier. - Salon de 1863: Méry et Ville-d'Avray. Excellent accueil de la critique. - "La journée d'un paysagiste" due à la plume d'Arthur Stevens et attribuée par l'auteur à Corot. - Séjour à Château-Tspanerry (avril 1863): vue prise au pied du vieux château. Vicissitudes de la petite toile contées par Frédéric Henriet. - Enthousiasme de la jeunesse pour le maître révéré. - Nouvelles apparitions du vagabond à Château-Tspanerry. - Flesselles: les chaumières picardes et le portrait de Fernand Corot (octobre 1863). - Salon de 1864; jury nommé en partie par les exposants: Corot élu le 8e. - Le Souvenir de Mortefontaine et le Coup de vent. - L'Étoile du Soir exposée à Toulouse et achetée pour le Musée. - Popularité de l'illustre vieillard, que se disputent les photographes. - Salon de 1865: le Souvenir du lac de Nemi et la Bacchante. Lutte pour la médaille d'honneur contre Cabanel, qui l'obtient. - Décorations pour un hôtel parisien peintes à Fontainebleau et reproduites au fusain à Arras (juillet 1865). - Séjour en Normandie, à la Hunière près Vimoutiers, chez M. Briand, ami de Leleux et de Farochon. Traits de gaîté enjouée rapportés par Farochon fils. - Mort de Dutilleux (octobre 1865). - Salon de 1866: la Solitude, souvenir de Vigen, achetée par l'Empereur pour l'Impératrice. - Perspicacité artistique de Napoléon III. - Le jury de 1866; Courbet prôné par Corot et Daubigny et combattu par le dénigrement de Français. - Prévention contre les impressionnistes. - Séjour à Voisinlieu, près Beauvais, chez M. Wallet (printemps de 1866). Identification des motifs de Corot par un érudit local guidé par les souvenirs d'un compagnon de ses séances. - La vue de Marissel et le jeune Jules Badin. - Autres études des mêmes parages; plaisante aventure du "Polonais". - Jules Etex à Marissel (lettre à M. Herbert, du 8 mai 1866) - Touchante sollicitude de l'homme arrivé pour ses amis moins favorisés et pour les jeunes débutants: Hervier, Harpignies, Lavieille, etc. - Bienfaisance discrète et indulgente. - Première atteinte de la maladie, à Noisy-le-Grand (juin 1866). - Eté passé dans la retraite, à Paris et à Ville-d'Avray. - Mauvaise santé persistante l'spanver suivant. - Salon de 1867: la vue de Marissel convoitée par la reine d'Angleterre et vendue au tailleur Laurent-Richard (30 juin 1867). - L'Exposition Universelle: la Toilette, Saint Sébastien, Macbeth, etc. - Promenade dans les galeries du Champ de Mars avec Théopspanle Silvestre racontée par celui-ci. - Séjour à Coubron, chez Mme Gratiot (juin 1867): réveil de rhumatisme. - Visite à Dumax. - Repos à Ville-d'Avray. - Salon de 1868: un Matin à Ville-d'Avray, un Gué le soir. - Iniquité du jury des récompenses de 1867 compensée par la rosette d'officier en 1868. - Indépendance de l'artiste, que Barye s'efforce en vain de pousser vers l'Institut. - Son apparition à contre-coeur dans les salons de Nieuwerkerke. - Retour à la santé. Visite à Daubigny dans sa maison d'Auvers (printemps de 1868). Décorations dans cette demeure. - Coulommiers, Essoyes, Marcoussis (été de 1868). - Eté de 1869 à Ville-d'Avray. - Mantes et l'hospitalité de la famille Robert; le vieux pont de Limay. - Salon de 1869: Souvenir de Ville-d'Avray et une Liseuse. - Les figures: la Bacchante, la nymphe Eurydice et la prêtresse Velléda; les moines et les paladins, etc. - Goût pour le modèle qui bouge. Répugnance du public pour une humanité dont il ne pénètre point les charmes.1

XI

LE SALON DE 1870. LA GUERRE ET LA COMMUNE. DOUAI ET ARLEUX DU NORD. CAUSERIES ET SOUVENIRS.

Le Salon de 1870: Ville-d'Avray et la Danse des Nymphes. - L'élection du jury; échec d'une liste de combat à laquelle Corot a donné une adhésion de complaisance. - Les villégiatures du peintre suspendues par la guerre; sa claustration à Paris. - Lettre à La Rochenoire, du 23 août 1870. - Vision tragique jetée sur la toile. - Patriotisme ardent, fécond en bonnes oeuvres. - Lettre émue et poétique du 14 février 1871. - La Commune: départ (1er avril) pour Arras et Douai. - La vue du beffroi de Douai. - Dessins sur papier autograpspanque. - Séjour, après la Commune, à Arleux du Nord (juillet). Lettre, de Paris, à Mme Dutilleux (3 août 1871). - Intrépidité et bonne humeur du vieillard pendant sa campagne dans le Nord; ses lectures élevées: Epictète et l'Imitation. - Le meunier d'Arleux et "le grand Corot dont parlent les journaux". - Jeux et folies: sagesse et optimisme. - Petits anges et petits amours. - Souvenirs de Mme Aviat, recueillis pendant un séjour du peintre à Méry-sur-Seine, en 1870, et livrés par elle à Fernand Corot. - Salon de 1872: Ville-d'Avray et Souvenir d'Arras. - Premières visites d'Alfred Robaut à l'atelier de la rue Paradis-Poissonnière. Confidences de son hôte sur ses traverses et ses mortifications de jadis. Bonhomie de ses réponses aux réprimandes maternelles.37

XII

LABORIEUSE FIN DE CARRIÈRE TYRANNIE DU SUCCÈS. RICHESSE ET CHARITÉ. ENTRETIENS SUR L'ART ET LA VIE (1872-1874)

Ephémérides enregistrées par Robaut. - Printemps et été de 1872: Beauvais (avril), Ville-d'Avray et Fumay (mai), Coubron (juin), Douai et Arras (juillet). - Visite à Rouen (13 au 20 juillet). Étude à Canteleu; sieste en plein air. - Yport, Criqueboeuf et Marcoussis (fin juillet et août). - Les études de l'atelier transportées à Arras pour y être photograpspanées (août). - Séjour chez Georges Rodrigues, à Port-Marly (août). Touchante intimité familiale. - Luzancy (fin d'août): études avec Alexandre Bouché. - Fontainebleau et Étretat (septembre ). - Parrainage avec Rosa Bonheur. - Mantes, Mont-de-Marsan et Saint-Jean-de-Luz (fin septembre et octobre). - Influence des paysages du Midi. - Coubron et Douai (novembre); noces d'or des parents Robaut. - Propos sur l'art glanés par le "Dangeau" du peintre: difficulté de la réussite; importance des dons naturels. - Rapports intimes de l'ouïe et de la vision. - Subtilité nécessaire pour déterminer la coloration des valeurs extrêmes. - Besoin d'expansion charitable. - Goût de l'ordre et sentiments conservateurs hautement proclamés. - Tyrannie de la renommée: retraites à Coubron et dans l'atelier procuré rue Fontaine par Cléophas. - La Pastorale et le Passeur. - Désintéressement et générosité d'un pinceau facile et fécond. - Manifestations originales de la célébrité. - Réduction du Dante et Virgile exécutée chez Rodrigues pour cet ami. - Avidité des marchands et des spéculateurs. - Le dimanche 9 mars 1873: expansions intimes. - Salon de 1873: nouvelle offensive de la critique; acrimonie injurieuse de Théopspanle Silvestre. - Villégiatures de 1873: Coubron (avril), Saintry et Ville-d'Avray (mai). - La journée du 15 mai: travail sous l'?il de Weyl et de Tédesco. Celle du 22, en compagnie de Cléophas et de Bardon. - Séjour à Brunoy (fin mai): paysage sous la pluie. Décoration d'un trumeau sur un échafaudage branlant. - Nouveau séjour à Coubron (juin). - Deuil de famille (5 juin). Rendez-vous avec Mme Aligny pour la vente de son mari (11 juin). - Critique de la Diane de 1836. - Séjour à Douai (juillet). - La vue de Sin le Noble. Plaisanteries du vieil artiste toujours jeune. - Portrait photograpspanque dans le parc de M. Bellon. - Séjour à Dunkerque avec Daubigny (21-26 juillet). - Séjour à Marcoussis, chez Dumax (août); croquis d'une sieste par Forest. - Mantes (septembre): les tanneries. Esquisse victime d'un plumeau malencontreux. - Fontainebleau (fin septembre) avec Comairas et Brizard. - Conseils à un débutant (Paris, 4 octobre). - Voyage à Gisors avec Oudinot (7-20 octobre). - Visite de Robaut à Paris, le 20 octobre: variéte infinie des nuances et des valeurs; nécessité de leur observation rigoureuse. Interprétation avec le coeur. - Visite d'spanver à Coubron (décembre). - Travail rue Fontaine. Toiles ébauchées par autrui. - Généreux emploi de l'argent gagné. La soeur Maria et la crèche de la rue Vandrezanne. - Libéralités émouvantes rapportées par la bonne soeur. - Assistance discrète donnée à la gêne de Daumier avec le concours de Dau-bigny. - Le 2 janvier 1874: séance de pose pour Bénédict Masson et esquisse d'un moine devant une nombreuse galerie. Loquacité et saillies humoristiques. Discours sur l'amour de la nature et sur le désintéressement indispensable à un artiste. - Laborieux emploi de l'spanver 1873-74: Biblis. - Visite à l'hôtel des ventes (31 mai 1874): critique d'un tableau de Koek-Koek. - Translation à Paris des cendres d'Aligny. - Salon de 1874: Souvenir d'Arleux et Souvenir de Mortefontaine: la médaille d'honneur escomptée et refusée. - Portrait du solide vieillard rencontré par Ernest Chesneau au Salon. - Printemps à Ville-d'Avray (mai 1874); nombreuse compagnie autour du chevalet de l'artiste. Plaisanteries. - Critique des tableaux du Salon. - Retraite laborieuse à Coubron (juin). Fusains crayonnés le soir. - Négligence pour les dessins de jeunesse. - Visite à Arras et à Douai (juillet). - Brunoy, Luzancy, Marcoussis et Crécy-en-Brie (août). - Voyage à Sens (septembre): étude à l'intérieur de la cathédrale; conversation avec le suisse. - Santé défectueuse entravant les autres voyages. Repos relatif à Ville-d'Avray et à Coubron. - Visite de Robaut (2 octobre). Doléances du malade. Réduction du Saint Sébastien sur le chevalet. - Mort de Mme Sennegon (14 octobre 1874). Aggravation de l'état de son frère, douloureusement frappé. - Visite de Robaut les 25 et 26 novembre: progrès rapides de la maladie. - Dernier voyage à Ville-d'Avray (28 novembre). - Désertion progressive de l'atelier. Consultation médicale. Faiblesse croissante. - Participation mélancolique du moribond au banquet organisé pour la remise de la médaille offerte par ses amis51

XIII

LES DERNIERS JOURS ET LA MORT (31 décembre 1874-22 février 1875)

Visites de Robaut les 31 décembre 1874 et 5 janvier 1875: changement impressionnant du malade. - Lettre triste, mais courageuse, au peintre Auguin (6 janvier 1875). - Visite à Coubron (lettre à Mme Gratiot, du 9 janvier). Energique résistance au mal. - Libéralité en faveur de la veuve de Millet, qui vient de mourir. - Retour de Coubron (25 janvier). Lettre à Mme Gratiot, du 26, sur "la consultation qui a eu lieu". - Dernières semaines décrites, jour par jour, par la plume de Robaut (du 27 janvier au 22 février 1875). - Service funèbre de l'église Saint-Eugène (25 février): compte-rendu de ses incidents par Viollet-le-Duc. dans le Journal des Débats. - Hommage du marquis de Chennevières, directeur des Beaux-Arts93

XIV

TRENTE ANS D'APOTHÉOSE (1875-1905)

Regrets unanimes; page éloquente de Gustave Colin. - Vente de l'atelier (du 26 mai au 9 juin 1875) dépassant 400.000 francs. - La "collection particulière" de l'artiste provenant de la camaraderie et de la munificence. - Exposition à l'Ecole des Beaux-Arts, au profit de la Société Taylor (mai-juin 1875). - Legs au Louvre du Colisée et du Forum. - Exposition posthume au Salon de 1875: Biblis, les Plaisirs du Soir et les Bûcheronnes. - Déchaînement de la spéculation, qui fait éclore les plagiats et les copies. - Faussaires et dupes. Alexandre Dumas et l'affaire Trouillebert. - L'Exposition Universelle de 1878: défaut de déférence des vivants pour les morts. - Manifestation vengeresse chez Durand-Ruel (juillet 1878). - Enthousiasme de la jeunesse: Degas contre Gérôme. - Monument de Ville-d'Avray, inauguré le 27 mai 1880. Discours de Français. Vers de Coppée, récités par Mlle Baretta. Banquet et toast de Gambetta. - Anniversaire de la cérémonie gaiement fêté par les amis du maître. - Les Cent chefs-d'oeuvre de 1883 et la Centennale de 1889. - Les Cent chefs-d'oeuvre exposés à New-York au profit du monument de Barye (1889-90); la 2e exposition des Cent chefs-d'oeuvre chez Petit (1892); l'exposition du Centenaire de Corot au Musée Galliera (1895); la Centennale de 1900. - Dépouillement progressif de la France au profit de l'Amérique. Voeu de M. Gustave Geffroy visant le prêt temporaire des oeuvres perdues pour nous. - Déceptions que sa réalisation comporterait par suite du maquillage des oeuvres d'art. - Pastiches et démarquages. - Utilité du catalogue dressé par Robaut. - Unité d'un talent qui ne comporte pas plusieurs "manières", mais dont la technique, toujours esclave de la vérité, s'est assouplie avec les années. - Traditions classiques et impressionnisme d'avant-garde. - Bonheur d'un sage, satisfait de son lot et jaloux de son indépendance. - Candeur enfantine d'une nature rayonnante de bonhomie. - Docilité filiale prolongée jusqu'au seuil de la vieillesse. - Bonté d'un coeur qui jalouse Saint Vincent-de-Paul. - Parole d'une soeur de charité exaltant cette belle âme103

LE ROMAN DE COROT

Lutte d'un artiste jaloux de son indépendance contre les atteintes du sentiment et la servitude du mariage. - Ingénuité piquante de la correspondance avec Abel Osmond, intégralement mise au jour. - Lettre du 21 août 1821, adressée de Paris par le commis de M. Delalain au secrétaire de l'abbé de Montesquiou, en vacances à Saint-Lô. Tendresses amicales et tristes nouvelles d'une soeur mourante. Post-scriptum consacré au personnel de l'atelier maternel. - Lettre de Rome, 2 décembre 1825. Regret de la rue du Bac et des amies que l'artiste y a laissées. Confidences sur les "sirènes" italiennes, qui ne sauraient prévaloir contre le souvenir de "ces dames". - Lettre de mars 1826. Nostalgie et découragement. Envoi d'un chapelet à Mlle Alexina. Souvenir cuisant d'un "bonheur perdu" et aspiration au "ravissement" encore lointain du retour. - Lettre de mai 1826. Remerciements pour les commissions fidèlement exécutées auprès de "ces dames". Inquiétudes de Mme Corot mère causées par les assiduités de son fils auprès des demoiselles Saint-L... et calmées par son départ. Coquetteries des jeunes personnes transmises par leur interprète, etc. Envoi d'un morceau de verre antique pour Mlle Anna. Départ pour la Sabine. - Lettre du 8 août 1826, datée de Papigno. Bavardage sur la dame de ses rêves par un amoureux que la peinture empêchera désormais de "s'attacher sérieusement " par le mariage. - Lettre du 29 octobre 1826, datée de Rome. Marivaudage avec "ces dames" par le canal du correspondant amical, chargé de les embrasser "en fin coloriste". - Lettre du 10 mars 1827. Apologie pour un long silence. Considérations physiques et sentimentales sur les Italiennes comparées aux Françaises. Plaisanteries écourtées à l'adresse des Parisiennes. - Lettre du 23 août 1827. Réponse à la nouvelle du mariage de "la gentille Anna". Pspanlosopspane d'un soupirant "qui l'aime toujours beaucoup", mais qui se console par l'espoir de "rire" tout de même avec elle. Difficultés de la peinture, exigeant une prolongation d'absence. - Lettre du 14 novembre 1827. Recrudescence de nostalgie, égayée par quelques plaisanteries sur l'article féminin: l'art de cacher son jeu. - Lettre du 2 février 1828, relative aux soupçons causés par l'argent demandé aux parents pour aider Fleury, se terminant par une réponse aux agaceries de "ces dames" et par une déclaration catégorique de chasteté morale. - Retour d'Italie (automne de 1828) et départ, au printemps de 1829, pour la Normandie. - Lettre du 16 juillet 1829, datée d'Honfleur. Inquiétude pour la santé de la troublante Alexina, "l'étoile du matin" de son adorateur, "qui éclaire l'abîme entr'ouvert sous ses pas." - Portrait de la demoiselle rapproché, au Musée, de celui de son amoureux par lui-même. - Portraits d'Abel Osmond et du capitaine Faulte du Puyparlier par leur ami. - Lettre de juillet 1831, datée de Chailly. Études en forêt avec Desbrochers, entremêlées de folies avec les "dryades" et les "hamadryades" de la vallée. - Fin des confidences sentimentales; fin probable du roman qu'elles ont dévoilé. - Lettre du 30 janvier 1833, de Rouen. Études sur le port, dans la "brise du matin", qui "soulève les voiles frémissantes". - Lettre du 23 mai 1833, de Soissons. Confection de tableaux pour M. Henry; promenades dans les environs avec Grandjean. - Lettre du 23 juillet 1833, datée de Troisgots. Compte-rendu des études projetées ou déjà exécutées. - La vue de Saint-Lô et le portrait de Ferdinand Osmond. - Lettre du 11 août 1833, datée de Granville. Réception trop plantureuse chez des amis trop prévenants, funeste à la peinture, dont elle paralyse l'essor. - Lettre du 25 avril 1834, datée de Lormes. Séjour chez Mme Baudot, l'une des filles de Mme Sennegon. Études commencées dans le pays, en attendant l'arrivée de Grandjean et le départ avec lui pour l'Italie. - Succès de Corot au Salon de 1833 avec un tableau qui a obtenu une médaille. Sa conscience de son mérite. - Sa gaîté avec les ouvrières de la Maman, qui lui posent ses Agar et ses Rébecca, comme avec la jeune paysanne dont il a fait une sainte Vierge. - Sa prudente défiance à l'égard du mariage. - Le célibat imposé par le sacerdoce de l'art. - La gentille Alexina conservée à son adorateur et devenue occasionnellement son modèle. - L'Agar de Corot, qui "cache son jeu". La peinture "unique but de sa vie". - Propos tenus en 1858 devant Henri Dumesnil et rapportés par celui-ci. Corot devenu un pontife de l'art et évoquant avec froideur l'image des dames de la rue du Bac, si chères autrefois à son coeur125

UN CADEAU DE COROT

Deux billets inédits de Corot à l'adresse de Comairas. - Rencontre avec ce confrère à La Rochelle, en 1851. Etude promise en souvenir. Promesse rappelée par un ami commun. - Lettre du 7 janvier 1852, proposant le choix entre une vue de Rome et un paysage de Ville-d'Avray. Croquis à l'appui. - Préférence de Comairas pour la vue de Rome. - 2e lettre, en date du 14 janvier 1852, annonçant l'envoi de deux études pour une, mais accompagnée d'un croquis de paysage italien différent du premier. - Malice du donateur, qui n'a pas eu le courage d'abandonner une oeuvre-chère à ses entrailles paternelles, et qui s'en est tiré par une petite comédie165
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Caractéristiques techniques

  PAPIER
Éditeur(s) Hachette
Auteur(s) Étienne Moreau-Nélaton
Collection Littératures
Parution 01/07/2020
Nb. de pages 292
Format 15.6 x 23.4
Couverture Broché
Poids 392g
EAN13 9782329445250

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