Citroën H, un destin fabuleux

Serge Defradat

160 pages, parution le 01/01/2012

Ajouter à une liste

Indisponible

Résumé

En 1947, nait le Citroën Type H, au lendemain de la guerre. Pourquoi H ? Non pas en référence à la Bombe H, lâchée par les Américains sur Hiroshima deux ans plus tôt, mais parce que H est la huitième lettre de l'alphabet : or ce véhicule est le huitième construit dans l'histoire de Citroën ! Mais dans le langage populaire, tout le monde l'appelle “le tub” car le Type H a un ancêtre un peu mystérieux, construit à quelques exemplaires homologués en 1939, le TUB (Traction Utilitaire Basse). Le Type H, véhicule utilitaire indispensable à la France qui se reconstruit, conserve du TUB le principe de la traction avant, la cabine avancée, le plancher plat pour un chargement bas et la porte coulissante. Sa caisse monocoque en “tôle ondulée” s'inspire de l'avion allemand Junker. Sa robustesse et sa rigidité seront vantés dans quelques catalogues et bientôt Citroën H des villes et Citroën H des campagnes sillonneront la France. On devine sa silhouette singulière sur les cartes postales à Issoudun ou devant le Moulin Rouge à Paris. Boucher, poissonnier, boulanger ou maraîcher, il est sur tous les marchés de province et livre les produits alimentaires dans les hameaux et villages de France. Véhicule jaune de la Poste, rouge des Pompiers, bleu ou noir et blanc de la police, c'est le “panier à salade” ! Il parcourt aussi le monde transportant des familles de randonneurs intrépides. Le type H est reproduit en jouets depuis les fameux JRD en tôle de 1953 jusqu'à toutes les séries actuelles de Type H publicitaires. Le H se donne en spectacle, véhicule de Fantômas, de la police en France et en Hollande, ou de brocanteurs comme "Louis la Brocante". On en fait des cendriers en céramique, des fèves des rois, des porte-clés. Nous n'avons pas résisté à le faire entrer en pastiche dans des toiles de Van Gogh, de Millet ou de Fernand Léger ! Enfin le “Tubik”, concept car, lancé en 2011, est un clin d'oeil au Tub !