DU VOLUME XXX DU BULLETIN
Les tendances phonétiques qui ne sont pas essentielles sont tenues en respect dès qu'elles risquent d'oblitérer l'étymologie; il faut porter l'observation là où la discipline étymologique est en défaut, sur les emprunts, sur le langage populaire, sur le langage enfantin,
129. - La linguistique doit étudier des faits relativement rares et capricieux, comme les apparitions ou les échanges de consonnes apparemment inconditionnés,
145. - Insertion de consonne entre deux voyelles,
129-
130. - Addition d'une consonne après une voyelle en finale de mot,
130-
131. - Addition de consonne devant consonne,
131-
134. - Insertion d'occlusive au centre d'un groupe de deux continues,
134-
135. - Addition de consonne après consonne,
135-
139. - Échanges de consonnes qui ne s'expliquent ni par les formules phonétiques connues des langues où on les observe, ni par les assimilations ou dissimilation habituelles,
139-
145.
La phonétique esthétique formelle générale, ou métrique générale, comprend l'étude du rôle esthétique des sons pour autant que ce rôle n'est pas limité, par son caractère spécial, à une seule communauté linguistique,
202. - Elle est la science des optima esthétiques de la forme acoustique du langage ou des tendances visant à réaliser ces optima, et des formes concrètes au moyen desquelles les optima sont plus ou moins parfaitement réalisés,
229. - L'"ondulation",
203-
207. - Les éléments métriques: 1) éléments moteurs (
208-
212); 2) éléments d'aperception (
212-
222); 3) éléments esthétiques (
222-
225). - Les éléments de la poésie,
225-
229.
A. - LANGUES INDO-EUROPÉENNES.
Le vocabulaire étrusque à dû fournir au vocabulaire latin des éléments assez nombreux, soit qu'il ait servi d'intermédiaire entre le grec et le latin, et transmis à ce dernier des mots grecs qu'il avait préalablement adoptés, soit qu'il lui ait prêté des termes proprement étrusques,
83. - La nature des emprunts faits par les Latins aux Étrusques correspond au caractère même de la civilisation de ce peuple, et à son activité sociale,
124. - Ce sont surtout des mots de civilisation matérielle, ou des termes concrets, concernant la religion, notamment le rituel, les institutions, les métiers; sauf quelques exceptions brillantes, beaucoup de ces mots semblent avoir disparu de bonne heure, d'autres n'ont eu qu'une existence étroite et mesquine,
123. - Liste des mots latins sans étymologie indo-européenne, dont la formation semble comporter des caractéristiques étrusques: mots en
-na, -ena, -ina, -enna, -inna -enas,90-
93; en
-(a)rna, -(e)rna, -(e)rnus, -(u)rnus,93-
98; en
-mno, mna, -mnia, -mena, mína,98-
101; en
-issa, -ussa, -usa,101-
103; en
-uns, -inthos (-ento), -unthos, -inda, -unda, -ens,103-
113; en
-eus (-eum), -ea,113-
119; en
-ra, (-ur(r)a, -er(r)a),119-
123.
L'élément
s- qui figure dans lat.
sine et
sub, super serait le même
-s qui figure à la fin de beaucoup d'adverbes (gr.
amji et
amjis , etc.)
81.
l... l passe à
r... l dès l'italique commun,
125. - Dans le cas où le latin classique a gardé
l par analogie, la langue populaire a connu la forme dissimilée,
126 - En italique commun, et encore en ancien latin, il n'y a eu aucune dissimilation de
r... r,127.
Le gaulois
belsa (*BELISA) "champ" en rapport avec *BELLO "clair" correspondrait parfaitement par le sens au français "clairière", lituanien
laukas,170-
173.
L'adjectif féminin indo-européen
*médhya (sl. c.
*medjá) en se substantivant, sans doute au sens de "ligne qui est au milieu", a donné en slave le nom de la "dérayure", du "sillon frontière".
175. - En même temps le slave a développé un nouveau nom de la frontière . reflétant un usage né dans un pays de forêts: celui d'entailler dans un arbre un signe ou une croix marquant la frontière (
granl),
176. - Le russe a à côté un doublet, ), qui est un emprunt au vieux slave,
191.
L'origine de doublets tels que
bhallu et
mallu et indo-aryen doit être cherchée dans les langues austro-asiatiques où l'équivalence
bspanm se retrouve,
196-
201.
L'emploi de l'instrumental dans les formules de datation du vieux perse peut avoir son point de départ dans un emploi absolu,
69. - Du groupement des mots indiquant le "sommeil" en iranien résulte l'existence de deux radicaux anciens:
x'afna- et
*xvapa,76.
B. - LANGUES NÉGRO-AFRICAINES.
Les diverses langues africaines représentant des dialectes égyptiens apportés à des époques différentes, par des individus originaires de régions différentes,
56. - Il y a eu des communications entre le pays mandé et l'Egypte par la Tripolitaine au cours des premiers siècles de l'ère chrétienne et cette voie a été empruntée par des bandes d'émigrants parlant copte,
55. - Le mandé continue la forme la plus récemment connue de l'égyptien, à savoir le copte,
1. - Les éléments de dérivation employés en mandé correspondent à ceux du copte,
4. - Correspondances phonétiques entre le mandé et le copte,
4-
39. - Tableau des correspondances normales,
38-
39. - Correspondances morphologiques entre le mandé et le copte,
39-
53. - Syntaxe du mandé et du copte,
53-
54.
C. - LANGUES CAUCASIQUES.
Tableau de la flexion des pronoms personnels dans les langues kartvèles,
154. - La comparaison des formes que les pronoms personnels de 1
re et de 2
e personnes ont dans les langues kartvèles au nominatif et au génitif permet d'établir quelques traits importants de leur fléxion en "kartvèle commun" et même de restituer quelques formes. Elle permet en outre d'établir l'existence en kartvèle commun de deux types d'alternances consonantiques,
168. - Les langues caucausiques septentrionales, révèlent une grande variété de thèmes, dont un seul, un thème de pronom inclusif de 1
re personne du pluriel, a dans les langues kartvèles un correspondant sûr,
168. - On retrouve sur le domaine caucasique septentrional des traces d'un procédé morphologique dont le svane offre deux exemples et qui doit être très ancien: l'emploi comme préfixe d'un élément
i qui sert, ordinairement en qualité de désinence, à former le génitif des pronoms personnels de 1
re et de 2
e personnes dans la plupart des langues des deux versant de Caucase occidental,
168.
Axeinoz ,
61.
OSQUE
feihúss,84.
OMBRIEN
pumperias,105.
LATIN
acerra,119.
barginna (
bargina, bargena),
88,
90.
brattea (
bractea, brattia).
115.
caduceus (
caduceum),
115.
Caerites (
Caeretes),
116.
Carmenta (
Carmentis),
104.
clupeus (
clipeus clupeum clipeum),
114.