Tous nos rayons

Déjà client ? Identifiez-vous

Mot de passe oublié ?

Nouveau client ?

CRÉER VOTRE COMPTE
Aristippe ou de la cour
Ajouter à une liste

Librairie Eyrolles - Paris 5e
Indisponible

Aristippe ou de la cour

Aristippe ou de la cour

Jean-Louis Guez de Balzac - Collection Philosophie

318 pages, parution le 01/03/2020

Résumé

Aristippe, ou De la cour . Par monsieur de Balzac
Date de l'édition originale : 1658

Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr

L'auteur - Jean-Louis Guez de Balzac

Autres livres de Jean-Louis Guez de Balzac

Sommaire

TABLE DES Matieres, & des Choses plus remarquables, contenues dans ARISTIPPE

A

  • ACTION. Il est aisé de se tremper, dans le jugement qu'on fait des actions des hommes, puis que ceux qui les font, y sont les premiers trompez. pag. 88. & suivantes.
  • Affaires publiques. La speculation en est plus honneste que le maniment.12
  • d'Agrippa, Ministre d'Estat de l'Empereur Auguste.244, 245
  • d'Alcibiade, et de la vivacité de son esprit.130, 131
  • l'Ambition dereglée a souvent esté cause de la perte de grands Personnages.267
  • de l'Amitié. Sans elle la felicité est imparfaite, et defectueuse, et la Vertu foible et impuissante.23
  • les Amis sont les plus utiles, et les plus desirables des biens estrangers.24.
  • Amour extravagant et ridicule de certaines Reines spanpocondriaques.56
  • de l'Amour qui gouverne la Politique, lors qu'une femme s'empare de l'esprit d'un Favory.229, 230
  • Aristippe, nom de l'Autheur de cet Ouvrage, qui il estoit. pag. 10. & suivantes.
  • Artisan fameux, dont parle l'Histoire d'Alexandre.108
  • Assemblées Politiques. L'Esprit y doit agir librement, et sans contrainte; et la Prudence y exercer ses operations en repos.123, 124
  • Di la lascheté de ceux, qui fremissent au moindre recit qui leur est fait du peril, et qui les retient et empesche de dire leur sentiment avec liberté.124, 125
  • de l'Autheur de cet Ouvrage. pag. 10. & suivantes.
  • d'une Authorité aveugle et muette.54
  • Il y a des Grands qui ne sont remarquables que par leur Grandeur.54
  • Semblables à ces hautes montagnes infructueuses; qui ne produisent, ni herbe, ni plante.54, 55

B

  • de Barberousse, qui avoit intelligence avec André Dorie.143
  • du Cardinal Birague. Bassesse remarquable.259

C

  • Caton estoit un austere Republicain, mais hors d'usage, qui ne sçavoit pas s'accommoder à la portée de fin Siecle. pag. 179. & suivantes.
  • Application d'un Vers de Virgile bien à propos.180, 181
  • de Christine, Reine de Suede. Bel Eloge.18, 19
  • Ciceron estoit courageux et vaillant, pour le moins dans le Senat.126
  • peu de Citoyens luy sont semblables aujourd'huy.126, 127
  • un braue Citoyen doit estre semblable à Ciceron.126, 127
  • Cleon Gouverneur de la Republique d'Athenes, mocqué pour son extravagante probité.194
  • Pspanlippes de Commines. Estonnement et surprise remarquable.249
  • Conference. Quelque connoissance naturelle que nous ayons, et quelque lumiere qui nous vienne d'enhaut, nom ne devons point mépriser ce surcroist de raison, et ce plus grand esclaircissement de verité, qui se tire de la Conference. pag. 27. & suivantes.
  • la Conqueste de la Grece proposée à un des plus petits Princes d'Italie.109
  • du Conseil. C'est le grand Element de la vie civile, il n'est gueres moins necessaire que l'Eau, et le Feu.25, 26
  • Les Jugemens les plus vifs manquent de clarté en leurs propres interests.27
  • Celuy qui prend et reçoit conseil, ne doit pas estre estimé moins sage.37, 38
  • Conseillers. Il y en a qui par une humeur chagrine et fantasque, opinent ordinairement à la mort, et qui s'endorment quelquefois sur les Fleurs-de-Lis.197, 198
  • Tels Conseillers ne sont pas ceux qui doivent estre appellez aupres des Rois.198, 199
  • de la Cour, et du commerce de piperies, que l'on y exerce. pag. 146. & suivantes.

D

  • Deliberation. Comment s'entend ce que les Romains disoient, qu'on devoit deliberer avec l'Occasion, & en la presence des Affaires.105
  • Demosthene parut trop pointilleux dans le Conseil d'Athenes, sur le sujet d'une petite Isle, qui estoit contestée entre les Atheniens et le Roy Pspanlippes.188, 189
  • des Dialogues.17
  • de Dieu. Il n'y a que luy seul qui soit pleinement content de soy-mesme.24.
  • des Discours de cet Ouvrage, de leur Autheur, et la grande approbation qu'ils ont euë, deça et delà les Monts, pag. 2. & suivantes.
  • André Dorie avoit intelligence avec Barberousse, quoy qu'il fust bon serviteur de l'Empereur Charles-Quint.143, 144

E.

  • Equivoques plaisans, d'un Homme de longue robbe, qui avoit peu de connoissance des bonnes Lettres.68, 60
  • du Duc d'Espernon.8, 9
  • l'Esprit prend un merveilleux plaisir dans le raisonnement.101
  • Ce qui luy paroist ami et favorable dans la pensée, se revolte et devient contraire dans l'operation.102
  • Evenemens. Les plus grands ne sont pas toûjours produits par des grandes causes, pag. 83. & suivantes.
  • la Faveur est une Fille, qui tuë bien souvent sa propre Mere.28
  • des Favoris, et leur description, pag. 203. & suivantes.
  • Comment, et par quels moyens ils s'introduisent et s'elévent à la Cour; et comment peu à peu ils s'emparent de l'Esprit d'un Prince, pag. 205. & suivantes.
  • De quelles ruses et de quels artifices ils se servent pour s'assujettir tout à fait le Prince, afin de regner eux-mesme à descouvert, pag. 218. & suivantes.
  • De la captivité malheurese, en laquelle sont reduits les Princes par leurs Favoris, pag. 221. & suivantes.
  • Il n'y a point de plus malheureux interregne, que la Vie d'un Prince, qui se laisse gouverner, de la sorte, par ses Favoris.226, 227
  • Un Prince, en cet estat là, est mort civilement, et s'est comme déposé soy-mesme; ce n'est plus que son Effigie que l'en sert en public.227, 228
  • Exemple d'un Roy de Castille, qui n'osoit pas mesme aller à la promenade, niprendre un habillement neuf, sans la permission de son Favori.228, 229

F.

  • De l'estat malheureux, auquel est reduit un Estat ou Royaume, lorsqu'un Favori obeït luy-mesme à une Maistresse, et que l'Amour gouverne la Politique,229, 230
  • Belle Leçon aux Rois et Princes, touchant le choix et l'elevation de leurs Favoris ou Ministres, pag. 235, 236. & suivantes.
  • Favoris. Les Rois ne sçauroient presque vivre sans Favoris.47
  • Ce seroit une tyrannie d'empescher les Rois d'en avoir.48
  • Ce n'est pas un crime d'avoir un Confident.49
  • Dans le Ciel il y a des regards bien-faisans, et des inclinations favorables, plustost pour ceux-cy, que pour ceux-là.50, 51
  • Le Fils de Dieu a eu mesme en ce monde des Favoris.50, 52
  • De la prudence et discretion que doit apporter un Prince au choix de ses Favoris et Ministres d'Estat.53, 54
  • Souvent les Princes se trompent dans le choix qu'ils enfant, elevant des personnes de neant, sans vertu, sans science, et sans aucune experience, au Gouvernement, et à l'administration des Affaires d'Estat, pag. 33. & suivantes.
  • Belles pensées, touchant ces Grands-là, qui ne sont remarquables que par leur Grandeur.54
  • De la cause de cette nouvelle Faveur, et de la naissance de cette mauvaise Authorité, pag. 56. & suivantes.
  • Cette Faneur n'est point une Creature de la Vertu, non pas mesme de la Vertu du Sang.59, 60
  • Ces nouveaux agrandis se trompent, s'ils se persuadent que Dieu soit obligé de leur enuoyer de l'esprit, pour bien gouverner, et de faire valoir l'election du Prince, par la subité illumination de ses Ministres.64, 65
  • Pour bien gouverner, ilfaut de l'instruction, et de l'experience.65, 66
  • La bonne opinion qu'a de soy-mesme un ignorant Favori, le jette dans un perpetuel danger de se perdre, de perdre le païs, pag. 66. & suivantes.
  • Femmes De l'insolence de celles qui possedent l'Esprit d'un puissant Favori, on Ministre d'Estat; Et combien un Estat se trouve alors malheureux.229, 230
  • une Femme se voyant mesprisée, par son Roy, jette de despit son mary, dans la revolte, pour se venger, sans qu'il sceust par quel mouvement il estoit poussé.86, 87
  • Foiblesse d'Esprit. C'est un sujet de consolation, pour nestre pauvre Humanité, de voir qu'il y ait eu de l'homme dans les Heros.193, 194.
  • de la Fortune et de ses productions extravagantes et ridicules.55, 56
  • la Fortune est estimée Maistresse des evenemenset Arbitre des batailles.123
  • Cette Puissance aveugle n'a point d'entrée, ni de pouvoir, dans les Assemblées Politiques.123
  • la Fortune veut que ceux qu'elle favorise, se fient en elle.116, 117

G.

  • Math. Giberti, Evesque de Veronne, et Dataire du Pape Clement VII. parut trop pointilleux parlant de la reconciliation du Royaume de Boheme avec l'Eglise.186, 187
  • Guerres. Les passions des Valets mettent souvent en feu toute la Terre, non pas les interests des Maistres, pag. 84. & suivantes.
  • La guerre que le Roy de Perse entre-prit contre la Grece, ne fut que pour conduire un Charlatan en son païs.86

I.

  • Jalousie. Une jalousie d'Amour entre des personnes particulieres, a esté la matiere d'une guerre generale, p. 83. & suivantes.
  • l'Ignorance est fort dangereuse, en une personne, qui a le gouvernement et l'administration des Affaires d'un Estat, pag. 61. & suivantes.
  • l'Ignorance audacieuse a souvent presidê à la conduite des choses humaines.62
  • de l'Interest Il l'emporte tousjours sur l'Honneur, etsur la Raison.119, 120
  • Un homme trop attaché à son interest, n'est pas capable du Gouvernement et de l'Administration de l'Estat, pag. 121. & suivantes.
  • Joseph, le Patriarche, grand Ministre d'Estat, merveilleusement honoré par Pharaonson Maistre.46, 47
  • l'Italie fournit d'excellens Trompeurs.154, 155
  • la Justice trop severe, et rigoureuse, n'est pas toujours la meilleure.; elle est mesme quelquefois pernicieuse et dommageable, pag. 183. & suivantes.
  • Quand on nous fait Justice, il faut s'imaginer qu'on nous fait grace, sans s'amuser à pointiller.189, 190
  • Il vaut mieux n'avoir pas la veuë si bonne et si penetrante, dans la discussion des droits, de peur d'y trouver trop de Justice.190, 191

L.

  • le Lantgraue de Hesse va aux Eaux de Spâ, et de là vient à Mets visiter le Duc d'Espernon.7, 8
  • Alvare de Lune Favori d'un Roy de Castille, à quel point d'insolence parvint sa faveur, et sa puissance, à l'endroit de son Maistre.228, 229

M.

  • Mariage. Une femme et des enfans sont de puissans empeschemens pour arrester un homme qui court à la gloire.265, 266
  • Maximes pour gouverner heureusement, et pour bien travailler au bien de l'Estat, avec succez.183, 184.
  • Il y a des Maximes qui ne sont pas justes de leur nature, mais que leur usage justifie.184
  • de Mecenas Ministre d'Estat, et Favori de l'Empereur Auguste; et de la facilité de ses moeurs.250, 251
  • le Medecin de la Reine de Perse fut cause de la guerre que le Roy Xerxes fit en Grece.85, 86
  • un Medecin se glorifie d'avoir tué un homme, avec la plus belle methode du monde.96
  • Meleagre, à la suscitation de sa femme jette dans ta revolte, et s'embarque dans le parti du Tyran, contre le Royson Maistre, sans sçavoir au vray, par quel mouvement il y estoit poussé.86, 87
  • Memoire heureuse.14, 15
  • Ministres d'Estat. Les Rois et Princes ne sçauroient regner sans Ministres, pag. 29. & suivantes.
  • Les Princes à faire ne peuvent se passer de ces gens-là, et les Princes faits en ont grand besoin.31
  • Explication de ce que dit Platon. Que Dieu donnoit deux Esprits aux Rois pour gouverner.32
  • Divers degrez de Serviteurs, qui trouvent tous leur place dans l'administration de l'Estat.33, 34
  • Beaux Eloges d'un vray parfait Ministre d'Estat.34, 35
  • Outre les Dieux et les Demons, dont les Anciens ont accompagné leurs Heros, ils leur ont encore donné des Hommes, pour les assister en leurs entreprises.36
  • Le Prince qui an besoin, se sert du conseil d'un Ministre, ne doit pas estre estimé moins sage, ni moins Souverain.37, 38
  • le Ministre sage et fidelle se peut dire le temperament de la Puissance d'un seul, & le bien commun de la Republique.41
  • En Grece les Ministres d'Estat regnoient avec les Rois.42
  • En Perse ils estoient nommez les Yeux du Roy.42
  • Les Empereurs Romains les honnoroient du titre d'Amis, et de Compagnons.42
  • Ils leur ont fait eriger des Statuës, vis à vis de leurs, et leur ont rendu de grands honneurs, pag. 43. & suivantes.
  • Un homme sans vertu, sans science, et sans experience, n'est pas capable du gouvernement et de l'administration des Affaires d'un Estat, pag. 50. & suivantes.
  • Pour bien gouverner, il faut de la science et de l'experience.65, 66
  • De la bonne opinion qu'a de soy-mesme un Ministre d'Estat, qui est ignorant, Elle est fort dangereuse, et d'une consequence tres-pernicieuse, pag. 63. & suivantes.
  • Il n'est pas necessaire qu'un Ministre d'Estat ayt une si grande subtilité. voyez Subtilité. Un Ministre ne doitpoint estre trop attaché à son interest, pag. 119. & suivantes.
  • La consideration de fin interest luy cause de la timidité, et celle-cy luy tient captive la liberté de parler et d'agir, là mesme.
  • Ceux qui ont une probité passionnée, indocile, et impetueuse, ne sont pas ceux que l'on doit appeller aupres de la personne du Prince; Leur employ reussit mieux en estant eloignez,167, 168, 169. Voyez Probitê passionnée.
  • Il doit avoir une egalité d'Esprit, qui doit paroistre dans les divers changemens des choses humaines, dans le flux et reflux de la Cour.254, 255
  • Il doit estre confiant et resolu, sans s'estonner d'aucune mauvaise nouvelle, ou d'aucun mauvais succez, là mesme & suivantes.
  • L'Estude et la Sagesse n'est pas un secours inutile à la magnanimité, et au jugement d'un Ministre.259, 260
  • Maximes que doivent apprendre ceux qui sont appeliez au gouvernement des Affaires d'Estat, pag. 182. & suivantes.
  • Il s'en trouve, qui pour paroistre vertueux et incorruptibles dans leurs Charges, se rendent ridicules, par une extravagante probité, pag. 193& suivantes.
  • des Ministres d'Estat, et du Ministere, pag. 241. & suivantes.
  • Des soins qu'un Prince doit apporter au choix d'un Ministre.243, 244
  • Deux vrais et parfaits Ministres d'Estat.245
  • C'est une chose bien rare qu'un braue Ministere, on un Favori.247, 248
  • Portrait d'un vray et parfait Ministre d'Estat. pag. 248. & suivantes.
  • un Ministre d'Estat doit avoir autant de hardiesse que de sagesse253, 254
  • Il doit aimer la personne du Prince, aussi bien que son Estat, et l'un et l'autre egalement.264, 265
  • Bassesse du Cardinal de Birague.265, 266
  • Si le Ministre se marie, il ne prendra point d'alliance qui soit suspecte à l'Estat, ni qui luy donne jalousie267
  • Il doit renoncer au Sang, (et à sa Parenté.267
  • S'il ne se marie point, ce sera un avantage aux affaires de son Maistre.268
  • Un Ministre Espagnol ne pût jamais se resoudre à reconnoistre pour Roy de France, le feu Roy Henry le Grand; il ne le pût jamais appeller que le Bearnois, ou le Prince de Bearn, lorsqu il luy vouloir faire faveur.163
  • Mucien, Ministre d'Estat de l'Empereur Vespasien.30, 31

N.

  • Nestor bon Ministre d'Estat. Souhait d'Agamemnon.36, 37
  • Nuit. Pourquoy les Poëtes Grecs luy ont donné le nom de Sage & de Conseilliere.34.

O.

  • l'Occasion est sujette au changement.106, 107
  • du Prince d'Orange, Maurice. Il n'a jamais vouluse marier, pour diverses considerations.268, 269

P.

  • la Peinture a beau representer la chose, ce n'est pas elle pourtant, il y a toûjours de la difference.103
  • de Phocion, et de la solidité de son esprit.130, 131
  • le Marquis de Pisani grandement affectionné pour le service du Roy.267
  • les Poëtes ont esté les anciens Precepteurs du genre humain.34, 35
  • la Politique ne laisse pas d'estre malheureuse, sans que le Ciel s'en mesle.107, 108
  • Presomption. Il y a quelque chose de plus noble, dans la Presomption, que dans la Foiblesse, et pareils excez sont moins blasmables que pareils defauts.245
  • Probité extravagante.194, 195
  • Probité passionnée, ridicule, et impetueuse; que l'on peut autrement appeller Vertu brutale.157, 158
  • Ceux qui ont cette obstination naturelle, et qui ne connoissent et ne veulent connoistre d'autre raison que la leur, ne sont pas fort propres à gouverner un Estat, pag. 157. & suivantes.
  • Ils tombent souvent dans des abysmes, au milieu du chemin, et heurtent sans cesse contre des Escueils, pour avoir l'honneur de ne point gaucspanr.160, 161
  • Ils ne s'expriment qu'en termes affirmatif, et decident les matieres les plus douteuses, et les plus embrouillées par un Cela est.166
  • Ils sont à preferer aux Timides.166, 167
  • Cette audace et cette fierté ont eu de l'approbation en quelques rencontres, et ont quelquefois reussi.167, 168
  • Ces gens-là qui sont de ce naturel, difficilement s'entendent avec l'Ennemy, mais ils se câbrent facilement contre leur Maistre.168, 169
  • Ils ne sont pas propres aupres de la personne d'un Prince; leur employ reussit mieux en estant eloignez.173, 174
  • Ils aiment l'Estat et la Patrie; mais ils haïssent la dépendance, et lasujettion,174
  • Ils sont bons Gouverneurs de Province,. et bons Gardiens de la Frontiere; mais ils ne sont pas propres pour estre bons Ministres d'Estat, ni bons Courtisans, pag. 175. & suivantes.
  • Dans les Affaires où il se peut prendre divers partis, et où de plusieurs qui s'offrent, l'on doit choisir le plus propre pour les bien manier, on les voit tousjours dans l'une, ou dans l'autre extremité.175, 177
  • Ils sont ennemis de tout accommodement, et ne connoissent point ces temperamens, ou ajustemens qu'on employe si utilement pour la perfection des Affaires.177, 178
  • Dans un Estat qui meurt de viellesse, ils voudroient faire la mesme chose, que s'ils gouvernoient dans une Republique nouvellement establie.178, 179
  • Semblables à Catonopinant dans la cause de Cesar.178
  • Maximes qu'ils deuroient aprendre pour bien gouverner, pag. 182. & suivantes.
  • Il ne faut estre ni trop seuere, ni trop rigide, et faut quelquesfois s'accommoder au temps, et à la saison, là-mesme. Il n'est pas necessaire de pointiller sur les formes, ni sur les paroles. Grands Personnages blasmez pour ce sujet, pag. 187, & suivantes.
  • Il vaut mieux n'avoirpas la veuë si bonne penetrante, dans la discussion des Droits, depeur de descouvrir trop de Justice.190, 191
  • Il s'entrouve, qui, pour paroistre vertueux et incorruptibles, dans leurs Charges, se rendent ridicules par une extravagante probité.194, 195
  • Il y en a, qui de peur de favoriser quelqu'un, desapprouvent, blasment et condamnent tout le monde, et le plus souvent sans sçavoir pourquoy.196, 197
  • Telles gens ne sont pas ceux qui doivent estre appellez aux Conseils des Rois.198, 199
  • Prudence. On peut estre imprudent du consentement de la Prudence.115, 116

R

  • la Raison, mesme la plus droite, la plus esclairée, s'égare souvent; et les hommes les plus habiles, et les plus intelligens sont sujets à se tremper. pag. 100, 101. & suivantes.
  • Remedes. Il y en a desales, ce sont neant-moins remedes.184
  • la Royauté n'est point compatible avec la subiettion.238, 232
  • Rois. Estat malheureux auquel sont reduits les Princes par leurs Favoris. Voyez Favori.
  • les Rois nese doivent pas contenter d'une innocence personnelle et particuliere; et il ne leur sert de rien d'estre justes, s'ils se perdent par l'injustice de leur Ministres.232
  • Saillie assez bonne, et bien à propos que fit un Religieux Italien, preschant devant un Prince du mesme païs.232, 233
  • Belle instruction aux Princes, pour ce qui regarde le choix l'elevation de leurs Ministres ou Favoris.234
  • Response du sçavant et sage Lipse sur ce sujet.237

S

  • Sagesse. Refutation de ce que disent certains Pspanlosophes, que le Sage n'a besoin de personne, & que tout ce qui est separé de luy, ne luy sert de rien.22, 23
  • des Sages de la Cour, qui se conseillent eux-mesmes, au lieu de conseiller leur Maistre. pag. 119. & suivantes.
  • Un homme sage ne peutpas garantir les succez; mais doit respondre de ses intentions, et de ses avis.124
  • Nos Prudens politiques devroient imiter le Courage et la Magnanimité de Ciceron.126
  • La Timidité s'empare de leur Esprit, de forte, qu'ils desesperent avant qu'il faille craindre.128
  • Ils reglent leurs deliberations, comme si tous les accidens qui sont douteux, devoient avenir; et d'ordinaire ils n'agissent point, pour vouloir agir trop seurement.129
  • Ils doivent considerer,
Voir tout
Replier

Caractéristiques techniques

  PAPIER
Éditeur(s) Hachette
Auteur(s) Jean-Louis Guez de Balzac
Collection Philosophie
Parution 01/03/2020
Nb. de pages 318
Format 15.6 x 23.4
Couverture Broché
Poids 430g
EAN13 9782329395944

Avantages Eyrolles.com

Livraison à partir de 0,01 en France métropolitaine
Paiement en ligne SÉCURISÉ
Livraison dans le monde
Retour sous 15 jours
+ d'un million et demi de livres disponibles
satisfait ou remboursé
Satisfait ou remboursé
Paiement sécurisé
modes de paiement
Paiement à l'expédition
partout dans le monde
Livraison partout dans le monde
Service clients sav@commande.eyrolles.com
librairie française
Librairie française depuis 1925
Recevez nos newsletters
Vous serez régulièrement informé(e) de toutes nos actualités.
Inscription