Annales de la société d'éducation de lyon
Société Nationale D'éducation De Lyon - Collection Sciences sociales
478 pages, parution le 15/01/2023
Résumé
Annales de la Société d'éducation de Lyon
Date de l'édition originale : 1904
Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
Date de l'édition originale : 1904
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Sommaire
TABLE DES MATIERES
| Bureau pour 1904 | 5 |
| Comité de publication | 5 |
| Membres honoraires | 5 |
| Membres titulaires | 6 |
| Membres correspondants | 7 |
| Compte rendu des travaux pendant l'année 1904, par M. BESSE, président | 9 |
| Rapport du Concours de 1904, sur l'enseignement des langues vivantes par M. RUPLINGER | 27 |
| La Crise de l'Enseignement secondaire, l'éducation et le droit social, par M. A. LEGORJU | 47 |
TABLE DES MATIERES
- AVERTISSEMENT47
- INTRODUCTION51 à 54
- Définition de la crise. - Rapport de cette crise avec celle des doctrines traditionnelles, notamment avec les nouvelles théories du droit. - Son caractère d'acuité à l'heure présente: le droit d'enseigner et la nature de l'éducation remis en question. - Caractère spanstorique et politique du problème à résoudre. - Différentes faces de la question et plan de l'ouvrage.
- CHAPITRE PREMIER. - LA LOI CHAUMIE ET LE PLAN D'ETUDES DE 190255 à 78
- Relation étroite entre le projet de loi et le plan d'études de 1902: unité du but, la socialisation de l'éducation. - I. La loi Chaumié imprécise et subordonnée à l'application du plan d'études,56 à 58.
- - II. Le plan d'études et la sociologie: la spécialisation des aptitudes et l'adaptation de l'enfant au milieu considérées comme les conditions du progrès social et démocratique,59 à 61.
- - Critique: origines spanstoriques du système, les anciennes Ecoles centrales, l'ancienne bifurcation; le Certificat d'études impliquant le monopole; l'éducation devenue spéciale et exclusive de générale qu'elle était,61 à 69;
- la notion de l'éducation classique altérée et ramenée à celle d'évolution des races; influence allemande,69 à 70;
- raccordement de l'enseignement secondaire avec le primaire; la culture morale par les classiques interprétés dans le sens de la solidarité sociale,70 à 77.
- L'intérêt social et la lutte des classes, raisons des mesures qui modifient la liberté d'enseignement et l'éducation,77.
- CHAPITRE II. - CAUSES HISTORIQUES ET POLITIQUES DE LA CRISE,79 à 150
- La tradition antique, la tradition monarcspanque et la raison d'Etat invoquées en faveur de la socialisation de l'éducation et du droit d'enseigner; réaction contre le droit libéral moderne au nom de l'spanstoire,79.
- - I. L'éducation chez les anciens et au moyen âge,81.
- - II. L'éducation dans les temps modernes: subordination de l'Université au pouvoir royal et monopole; le XVIIIe siècle,84.
- - III. Les projets d'éducation nationale au XVIIIe siècle et sous la Révolution. Fondation de l'Université unitaire et de son monopole,91.
- - IV. L'Education sous la Restauration et la Monarcspane de Juillet,99:
- l'Université et le clergé; premières réclamations en faveur de l'enseignement,100;
- la loi Guizot (1833); développement de l'enseignement primaire libre,104;
- les projets de loi sur l'enseignement secondaire et la défense de l'Université,105;
- les institutions privées et les lycées,107;
- attaques du parti de Montalembert contre l'Université et défense de V. Cousin,109;
- la liberté d'enseignement réclamée par les démocrates, les économistes et les maîtres de pension,110;
- échec des derniers projets de loi,111.
- L'Université, soutenue par la bourgeoisie, conserve son monopole,111.
- - V. Causes politiques de la crise: Antagonisme de l'Eglise et de l'Etat, de l'Université démocratisée et des congrégations, du socialisme et de la bourgeoisie, transporté sur le domaine de l'école,113.
- L'Université se débourgeoise,114.
- Préparation et vote de la loi Falloux: son caractère libéral, ses principales dispositions, situation privilégiée faite au clergé,115.
- Effets de cette loi sous le Second Empire: triomphe du parti de Montalembert et des congrégations, abaissement de l'Université, ruine de l'enseignement privé laïque, hostilité sourde de l'Eglise et de l'Université,122.
- Aggravation du conflit sous l'influence des doctrines socialistes, dans les premières années de la troisième République,130.
- Conclusion sur les causes politiques,134.
- - VI. Evolution de la crise sous la troisième République et causes immédiates,135.
- Réforme de l'éducation nationale,136.
- Lois sur l'Enseignement primaire,136.
- Développement de l'enseignement primaire public et rivalité des écoles congréganistes,137.
- L'Ecole transformée en tribune,138.
- Réforme de l'enseignement secondaire: attaques contre l'enseignement classique, griefs de R. Frary, enquête de 1897, défauts de l'Enseignement moderne, influence allemande, lutte économique, motifs politiques,141.
- Programmes de 1902,148.
- Abrogation de la loi Falloux; motifs: affirmation des droits de l'Etat, situation parallèle des établissements publics et des établissements congréganistes, ruine des établissements privés laïques, éloignement de la bourgeoisie des établissements universitaires, succès des congrégations, les deux jeunesses, tentatives antérieures,148.
- Principes nouveaux,157.
- Conclusion du chapitre.
- CHAPITRE III. - CAUSES PHILOSOPHIQUES DE LA CRISE. CONFLIT DES DOCTRINES MORALES161 à 208,
- Véritable sens de la crise contemporaine; nécessité de rechercher sa principale cause dans la pspanlosopspane empirique du droit et de la vie,161.
- - I. Le progrès social et l'évolution fatale des choses, la vie individuelle enveloppée dans l'ensemble, le droit dérivant de la vie sociale,162.
- Thèse de Rousseau. Ecole utilitaire anglaise. Ecole spanstorique allemande. Ecole sociologique,165.
- Définition socialiste du droit et de la vie,171.
- - II. Examen de ces doctrines. Rousseau confond le droit avec la loi positive. L'intérêt général n'existe pas en soi, il n'explique pas la valeur de la personnalité morale, il ne saurait assurer le bonheur de l'individu, il ne fait pas la grandeur des sociétés,174.
- La solidarité sociale n'est pas une loi nécessaire, elle ne garantit pas le bonheur individuel ni les droits de chacun. La solidarité morale révèle à homme la dignité de sa nature. Valeur morale de l'homme,179.
- L'Erreur de l'Ecole spanstorique consiste à confondre le fond de la nature humaine avec les formes contingentes de la vie, le droit avec les phénomènes sociaux. La sociologie identifie l'ordre social avec l'ordre biologique, les lois politiques avec les lois physiques, et méconnaît les limites que la conscience et la liberté opposent à ses conclusions,184.
- La dignité humaine,194.
- - III. Fondement du droit, théorie libérale de l'Etat, idée spiritualiste de la vie,197.
- - Conclusion: opposition des doctrines morales, du spiritualisme et de l'empirisme, son danger,207.
- CHAPITRE IV. - LA FIN DE L'EDUCATION, LES ETUDES CLASSIQUES.209
- Le conflit des doctrines morales sur la nature du droit et le sens de la vie transporté sur le domaine pédagogique,209.
- - I. Le but de l'éducation selon les utilitaires et les évolutionnistes; Leygues, Fouillée, H. Spencer, A. Comte, Littré; discussion des thèses: l'intérêt général, la race, le culte de l'humanité, l'intérêt de l'Etat,210;
- les besoins réels et leur valeur relative: besoins économiques, besoins politiques et patriotisme,219;
- la fin de l'éducation et la nature morale de l'homme,224.
- - Diversité des opinions sur la valeur des differents genres d'étude,225.
- Caractère propre de l'enseignement secondaire,225.
- - III. Examen des diverses disciplines: la supériorité des lettres ou des sciences,242;
- les humanités,247;
- la langue française et les langues étrangères,248;
- les langues anciennes,259.
- - Conclusion: les études libérales,272.
- CHAPITRE V. - LES MONOPOLES ET LA LIBERTE276 à 356
- Le conflit des doctrines morales sur la nature du droit a pour seconde conséquence l'opposition des monopoles et de la liberté relativement au droit d'enseigner,276.
- - I. Monopole de l'Eglise au moyen âge et ses limites dans les temps modernes,276 à 282.
- Monopole de l'Etat au XIXe siècle. Raisons sur lesquelles il se fonde: la loi de 1806, la raison d'Etat, l'intérêt général, l'unité morale, le droit de l'enfant,282 à 289;
- discussion de ces arguments,289 à 295;
- droit de l'Etat, ses abus,295 à 297.
- L'Université napoléonienne,297.
- Conclusion,299.
- - II. La liberté d'enseignement en France,299;
- son fondement constitutionnel et spanstorique,300 à 307;
- le droit du père de famille,307 à 318;
- le droit des enfants et des maîtres ou de l'intelligence,318.
- Le mouvement d'émancipation des maîtres privés et des chefs d'institution sous la monarcspane de juillet: rôle de la Société nationale d'éducation,325 à 346.
- Rapport des droits des pères de famille, des enfants, des maîtres, de l'autorité religieuse entre eux et avec ceux de l'Etat,346.
- La libre concurrence en matière d'enseignement: difficultés d'ordre économique et d'ordre politique,346 à 354.
- - Conclusion: définition de la liberté d'enseignement et nécessité d'une législation nouvelle, insuffisance du projet Chaumié,354.
- CHAPITRE VI. - LES REFORMES356 à 381
- Le problème de l'enseignement et de l'éducation à l'heure présente, le Congrès de Lyon,357.
- - I. Les Associations,359;
- les Syndicats,362.
- - II. Nécessité d'une décentralisation universitaire,366;
- la liberté d'enseignement en Allemagne, en Suisse, en Belgique, en Angleterre, aux Etats-Unis,366 à 371;
- possibilité d'une réforme,372;
- opportunité,373;
- opinions de Renan, P. Bert, Berthélemy,374 à 376;
- tentatives antérieures,376 à 379;
- le syndicalisme dans l'Université,380.
- - Conclusion: la loi Chaumié insuffisante.
- RESUME ET CONCLUSION.383 à 406
- Double forme de la crise et sa cause principale, résumé de la thèse,383 à 385;
- danger pour l'éducation et pour la liberté,385;
- division des esprits,387;
- que la crise n'est soluble que par l'esprit de tolérance et le respect du droit libéral: le dogmatisme scientifique et religieux,388;
- la liberté de la pensée, la liberté de l'erreur et l'obligation de la tolérance,394;
- qu'il importe moins de connaître la vérité que de pratiquer la justice,396;
- véritable caractère du droit,397;
- la liberté et le droit,399;
- le socialisme énnemi de la liberté et du droit,399;
- le véritable libéralisme,401;
- le libéralisme et la tradition française,403.
- APPENDICE. - I. Réponse à quelques critiques407.
- - II. Complément à l'article II du Chapitre IV: la réforme de l'enseignement par la décentralisation de l'Université, les raisons de l'échec du projet de Royer-Collard en 1815, les doléances de l'enseignement supérieur et de l'enseignement secondaire, le mouvement socialiste dans l'enseignement primaire Amicales et Syndicats d'instituteurs, la situation éventuelle, nécessité d'une réforme,412.
- - III. Conclusion générale: conditions morales d'une solution; problèmes à résoudre,433.
- - IV. Le libéralisme,452.
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Caractéristiques techniques
| PAPIER | |
| Éditeur(s) | Hachette |
| Auteur(s) | Société Nationale D'éducation De Lyon |
| Collection | Sciences sociales |
| Parution | 15/01/2023 |
| Nb. de pages | 478 |
| Format | 21 x 29.7 |
| Couverture | Broché |
| Poids | 1137g |
| EAN13 | 9782329849201 |
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