Allouville-bellefosse, le chêne

Marie-José Mainot

74 pages, parution le 10/02/2017

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Résumé

Qui est à l'origine des « merveilles d'Allouville » l'épine et le labyrinthe dans le jardin du presbytère et en particulier, le célèbre chêne près de l'église ?
En 1669, fut établi le « terrier » du village, lors de la vente du domaine au sieur De Chalon. Il n'y a aucune notion d'un chêne spécial.
Aucun document, à ce jour, ne corrobore l'explication, reprise par tous, de la mise en place d'une chapelle dans le chêne creux en 1696. Par contre, les registres paroissiaux nous montrent bien la présence de Jacques Delalande du Détroit.
Les livres d'Histoires nous indiquent bien que le Havre et Dieppe avaient été écrasés par les troupes anglaises lors de la guerre que menait Louis XIV. Le pays de Caux tremblait et il semble tout naturel de prier « Notre-Dame de la Paix ».
Dans une ode datée de 1710, le Père Du Cerceau nous parle « d'un chêne creux et toujours vert ».
Compte tenu de l'état de délabrement décrit lors de la visite de l'archevêque de Rouen, il serait hasardeux d'envisager que l'Abbé Delalande ait eu le loisir d'organiser une telle entreprise.
Trouverons-nous un jour les documents qui affirment l'histoire de notre chêne et qui a eu l'idée d'y établir deux chapelles ?