Sang du peuple, le toujours de la patrie

Collections - Les fourmis rouges dans nos sommeils - série 50 Cinquantenaire des indépendances
Sang du peuple, le toujours de la patrie
Nordine TIDAFI

Je me souviens de la stupeur provoquée par la parution en revues des premiers poèmes de Nordine Tidafi, dont la puissance verbale, la troublante exactitude de l'image et la rigueur du discours indiquaient sans nulle équivoque un tempérament poétique peu ordinaire. Nordine Tidafi est de ceux qui font l'aube de la future humanité, cette même aube dont Paul Éluard affirme qu'elle dissout les monstres. Henri Kréa.


TÉMOIN des simouns et des soifs, l'œil initié aux vifs mirages, sous le long soleil aux aguets, je transhume la sagesse des vies...
Seul, le fugitif ou la flûte orpheline égarent mes solitudes...
Patient sans écho, sans demeure établie, je prévois les voyages attendus.

Cinquantenaire des indépendances

« L'Aube dissout les Monstres fut longtemps considérée comme une extravagance dans le monde de l'édition. Aujourd'hui, cette collection a trouvé sa place entre celles de Pierre Seghers et de Gallimard : l'extravagance a réussi. Ses qualités techniques et la rigueur de son choix en font la Joie des bibliophiles. » HENRI CHAPIER (L'Express)
« Créée sans concession, sans complaisance, sans souci de plaire si ce n'est par la rigueur et l'authenticité, la collection L'Aube dissout les Monstres, admirablement conçue quant à l'esthétique (mise en page, choix des caractères et du papier, couverture) est dès à présent illustre - au sens de "défense et illustration" - PATRICE G. HOVALD (L'Alsace)
« La remarquable collection L'Aube dissout les Monstres honneur du langage. » CLAUDE ROY (France Observateur)
« L'Aube dissout les Monstres publie une poésie de la même lignée explosive que les Documents des Éditions de Minuit ou les Cahiers libres de Françols Maspero. Ce n'est pas par hasard que cette collection a été inaugurée par un poète algérien. »
J. CHARPENTREAU (Tribune du Peuple)