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Librairie Eyrolles - Paris 5e
Indisponible

Premier regard

Premier regard

Nicolas Sparks - Collection Best-sellers

338 pages, parution le 05/06/2008

Résumé

Un seul regard leur a suffi pour tomber amoureux. Mais le destin frappe souvent là où on ne l'attend pas...
Dans la petite ville de Boone Creek, Jeremy Marsh et Lexie Darnell attendent un enfant. En apparence, leur bonheur devrait s'annoncer sans nuages. Pourtant, à l'approche de leur mariage, le couple s'interroge. Construire une vie à deux n'est pas chose facile pour ceux qui ont déjà eu le coeur brisé. Aussi, lorsque des courriers anonymes suggèrent une infidélité, qu'un ancien amant se fait trop présent, et qu'en plus la santé de l'enfant à naître est en danger, tout est en passe de basculer...
Le maître de la romance nous offre une histoire poignante et vraie dans laquelle chacun pourra se reconnaître...
On craint le pire mais toujours on espère : Nicholas Sparks est au sommet de son art.


L'auteur - Nicolas Sparks

Né en 1965 dans le Nebraska, Nicholas Sparks est un auteur américain. Il a été représentant en produits pharmaceutiques avant de se lancer dans l’écriture et de rencontrer le succès dès son premier roman. Depuis, chacun de ses livres est un événement littéraire et plusieurs ont été adaptés au cinéma, comme Une bouteille à la mer, N’oublie jamais qui reprend ou encore Les Pages de notre amour.

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Sommaire

Prologue
Février 2005Le coup de foudre est-il possible ?
Assis dans son séjour, il se posait cette question pour la centième fois au moins. Dehors, le soleil hivernal s'était depuis longtemps couché. Une traînée de brouillard grisâtre apparaissait derrière la fenêtre, et seul le doux martèlement d'une branche contre la vitre troublait le silence nocturne.
Pourtant, il n'était pas seul. Il s'extirpa du canapé et marcha jusqu'au bout du couloir pour jeter un coup d'œil. En la contemplant, il songea à s'allonger auprès d'elle ; il aurait ainsi une excuse pour fermer les yeux. Un peu de repos lui ferait le plus grand bien, mais il ne voulait pas risquer de s'endormir si tôt. Comme elle bougeait légèrement, il se contenta de l'observer en laissant son esprit dériver vers le passé.Qui était-il alors ? Et maintenant ? Des questions simples, en apparence. Né d'un père irlandais et d'une mère italienne, il s'appelait Jeremy, était âgé de quarante-deux ans, et gagnait sa vie en écrivant des articles pour des magazines. Telles étaient ses réponses quand on le questionnait. Des réponses exactes, mais il s'interrogeait parfois sur la nécessité d'ajouter quelques précisions. Devait-il signaler, par exemple, qu'il était allé cinq ans plus tôt en Caroline du Nord pour enquêter sur un mystère ? Qu'il y avait connu l'amour, non pas une, mais deux fois, cette année-là ? Et que ces souvenirs étaient à la fois beaux et douloureux, de sorte qu'il n'aurait su dire, même maintenant, si c'était la joie ou la tristesse qui prédominait quand il se souvenait de tous ces moments.
Il tourna le dos à la porte et regagna le séjour. Il ne ressassait pas ces événements, mais il ne les chassait pas non plus de son esprit. Effacer ce chapitre de sa vie lui semblait aussi aberrant que changer sa date de naissance. Et s'il lui arrivait de souhaiter revenir en arrière pour faire disparaître son chagrin, il se rendait compte qu'il compromettrait ainsi son bonheur. De cela, pas question !
C'était aux heures les plus sombres de la nuit qu'il se souvenait généralement de sa soirée au cimetière avec Lexie. Soirée au cours de laquelle il avait vu ces lumières fantomatiques pour lesquelles il était venu depuis New York...
Il avait alors pris conscience de ce que Lexie représentait pour lui. Comme ils attendaient dans les ténèbres, elle lui avait raconté une anecdote au sujet de son enfance. Orpheline dès son plus jeune âge (il le savait déjà), elle s'était mise à avoir des cauchemars quelques années après la mort accidentelle de ses parents. De terribles cauchemars répétitifs, où elle assistait à l'accident. Ne sachant que faire pour remédier à ses angoisses, Doris, sa grand-mère, l'avait finalement amenée au cimetière afin de lui montrer les mystérieuses lumières. Pour une petite fille, ces lumières relevaient du miracle, et elle les avait aussitôt considérées comme les fantômes de ses parents. C'était exactement ce dont elle avait besoin, et ses cauchemars l'avaient aussitôt laissée en paix.
Ému par cette histoire et touché que ces innocentes croyances aient pu apaiser son deuil, il avait aperçu lui-même ces lumières un peu plus tard dans la soirée, et avait demandé à Lexie ce qu'elles étaient réellement à son avis. " Ce sont mes parents, avait-elle soufflé en se penchant vers lui. Je pense qu'ils voulaient te voir. "
Il avait alors eu envie de l'étreindre. C'était l'instant où il était tombé amoureux d'elle, et jamais il n'avait cessé de l'aimer.
Dehors, le vent de février se réveilla. Rien n'était visible dans la profonde obscurité. Il s'allongea avec un soupir de lassitude sur le canapé, en se laissant entraîner par les souvenirs de cette année-là. Comme de coutume, au lieu de chasser les images qui l'assaillaient, il les accueillit, les yeux fixés au plafond.Et les souvenirs affluèrent...
Nicholas Sparks
Premier regard

Cinq ans plus tôt New York, 2000

–;C'est tout simple, déclara Alvin. Il suffit de rencontrer une jolie fille, puis de sortir avec elle assez longtemps pour s'assurer qu'on partage les mêmes valeurs et qu'on est compatibles sur certains points " fondamentaux " de la vie en couple. À quelle famille rendra-t-on visite pendant les vacances ? Souhaite-on habiter une maison ou un appartement ? Avoir un chien ou un chat ? Qui se douchera en premier le matin, quand il y a encore assez d'eau chaude ? Si l'on parvient à se mettre d'accord, on peut envisager de se marier. Tu me suis, Jeremy ?
Oui, je te suis !
Dans l'appartement de Jeremy, sur l'Upper West Side, Jeremy Marsh et Alvin Bernstein avaient passé des heures à faire des cartons : c'était un samedi après-midi assez frais de février. De nombreux cartons étaient éparpillés ; certains déjà pleins et prêts à partir dans le camion de déménagement, d'autres à différents stades de remplissage. On aurait dit que quelque diable maléfique avait fait irruption pour semer le désordre, puis s'était enfui après avoir tout saccagé.
Jeremy s'étonnait d'avoir accumulé tant de bric-à-brac au fil des années, un fait que sa fiancée, Lexie Darnell, avait souligné toute la matinée. Vingt minutes plus tôt, après avoir levé les bras au ciel dans un geste d'impuissance, elle était allée déjeuner avec sa future belle-mère, en le laissant pour une fois seul avec Alvin.
–; Alors, qu'es-tu en train de faire ? insista ce dernier.
–; Exactement ce que tu viens de dire.
–; Le contraire, à mon avis... Tu fonces droit sur le " oui " fatal, avant même de savoir si vous êtes faits pour vous entendre. Te rends-tu compte que tu connais à peine Lexie ?
Jeremy vida encore le contenu d'un tiroir de vêtements dans un carton, en souhaitant qu'Alvin change de sujet.–; Je la connais !
Alvin fourragea dans le tas de papiers entassés sur le bureau de Jeremy et poussa le tout dans le carton que celui-ci était en train de remplir. Étant son meilleur ami, il s'autorisait à lui dire ses quatre vérités.–; Je m'efforce simplement d'être honnête, Jeremy ; et je te dis ce que toute ta famille doit penser depuis des semaines. Le fait est que tu ne la connais pas assez bien pour aller t'installer là-bas, et moins encore pour te marier. Vous n'avez passé qu'une semaine ensemble ! Rien à voir avec Maria et toi... (Alvin se référait à l'ex-épouse de Jeremy.) Souviens-toi que je la connaissais moi aussi, et beaucoup mieux que tu ne connais Lexie ; eh bien, je n'ai jamais eu l'impression de la connaître assez bien pour la demander en mariage !
Jeremy ressortit les papiers du carton et les remit sur son bureau : il se souvenait qu'Alvin avait connu Maria avant lui, et restait en bons termes avec elle.
–; Et alors ?
–; Alors, imagine que je t'imite ! Que dirais-tu si je venais t'annoncer que j'ai rencontré une fille formidable et que je renonce à ma carrière, à mes amis, à ma famille, pour l'épouser et vivre avec elle dans le Sud ? Une fille comme cette Rachel... si j'ai bonne mémoire.
Employée au restaurant de la grand-mère de Lexie, Rachel avait tapé dans l'œil d'Alvin, pendant son court séjour à Boone Creek, au point qu'il l'avait invitée à New York.
–; Je te dirais que je suis ravi pour toi !
–; Te souviens-tu de ta réaction quand j'étais sur le point d'épouser Eva ?
–; Je m'en souviens, mais c'est différent.
–; Ah, je pige ! Tu te crois sans doute plus mûr que moi.
–; Oui. En outre, Eva n'était pas exactement le genre de fille à qui l'on passe la bague au doigt.Alvin ne contesta guère ce point. Alors que Lexie était bibliothécaire dans une petite bourgade du Sud et souhaitait se fixer, Eva pratiquait l'art du tatouage à Jersey City. Elle avait réalisé la plupart des tatouages qu'Alvin exhibait sur ses bras, ainsi que presque tous ses piercings aux oreilles, qui lui donnaient l'air de sortir de prison. Cela ne le contrariait guère ; mais il avait mis un point final à leur relation en découvrant qu'elle vivait en ménage avec un autre homme.


–; Maria elle-même pense que c'est absurde.
–; Tu lui en as parlé ?
–; Bien sûr, nous discutons de tout.
–; Je suis content que tu sois si proche de mon ex-épouse, mais ça ne la regarde pas. Et toi non plus !
–; J'essaye de te faire entendre raison. Tu vas trop vite en besogne, Jeremy. Tu connais à peine Lexie.
–; Tu me l'as déjà dit.
–; Je te le répéterai jusqu'à ce que tu admettes que vous êtes des étrangers l'un pour l'autre.Comme les cinq frères aînés de Jeremy, Alvin ne lâchait jamais le morceau dans une discussion. Un chien rongeant un os...
–; Elle ne m'est pas étrangère.
–; Non ? Peux-tu me dire quel est son deuxième prénom ?
–; Qu'est-ce que tu racontes ?
–; Tu m'as bien entendu ! Je te demande quel est son deuxième prénom.
Jeremy écarquilla les yeux.
–; Y a-t-il un rapport avec notre conversation ?
–; Aucun. Mais si tu l'épouses, tu aurais intérêt à savoir comment elle s'appelle !
Jeremy ouvrit la bouche pour répondre, puis s'aperçut de son ignorance. Lexie ne lui avait rien dit à ce sujet, et il ne l'avait pas questionnée. Sentant qu'il prenait l'avantage, Alvin revint à l'attaque.–; Et maintenant, peux-tu répondre aux questions suivantes ? Quelle était sa matière principale en fac ? Qui étaient ses copines ? Quelle est sa couleur favorite ? Préfère-t-elle le pain blanc ou le pain complet ? Quel est son film ou son show télévisé préféré ? Son auteur préféré ? Connais-tu au moins son âge ?–; Elle a une trentaine d'années...
–; Une trentaine d'années ? C'est probable, en effet.
–; J'ai la quasi-certitude qu'elle a trente et un ans.
–; La quasi-certitude ? Si tu savais comme tu es ridicule ! On ne se marie pas sans connaître l'âge exact de sa future femme.
Jeremy ouvrit un autre tiroir et déversa son contenu dans un autre carton. Alvin venait de marquer un point, mais il ne voulait pas l'admettre.
–; N'es-tu pas content que j'aie finalement trouvé chaussure à mon pied ? soupira-t-il.
–; J'en suis ravi, mais je n'imaginais pas que tu allais réellement quitter New York pour épouser Lexie ! Je croyais à une plaisanterie. D'accord, tu as rencontré une fille charmante... Si tu penses encore sérieusement à elle dans un an ou deux, je te traînerai moi-même à l'autel. Mais tu n'as aucune raison de te précipiter.Jeremy se tourna vers la fenêtre. On voyait les habitants de l'immeuble d'en face derrière les vitres encadrées de briques recouvertes d'une suie grisâtre. Une femme parlait au téléphone ; un homme, enroulé dans une serviette, se dirigeait vers sa salle de bains ; une autre femme repassait tout en regardant la télévision. Depuis qu'il habitait là, il n'avait même pas échangé un salut avec l'un d'entre eux.–; Elle est enceinte, s'entendit-il marmonner.
Alvin douta d'abord d'avoir bien compris, mais la physionomie de Jeremy en disait long...
–; Enceinte ?
–; Elle attend une fille.
Éberlué, Alvin se laissa tomber sur le lit comme si ses jambes avaient cédé sous lui.
–; Tu aurais dû me le dire !
–; Elle m'a demandé de ne pas en parler pour l'instant. Je te prie de garder le secret...
–; Oui, bien sûr.
–; Et puis, j'ai autre chose à te dire.
–; Alvin leva les yeux, et Jeremy posa une main sur son épaule.
–; J'aimerais que tu sois mon témoin.



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Caractéristiques techniques

  PAPIER
Éditeur(s) Robert Laffont
Auteur(s) Nicolas Sparks
Collection Best-sellers
Parution 05/06/2008
Nb. de pages 338
Format 13.6 x 21.5
Couverture Broché
Poids 405g
EAN13 9782221107621

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