Résumé
Paris, 10ème arrondissement. Plus précisément le quartier qui s'étend entre le canal Saint-Martin, son hôtel du Nord et le vénérable hôpital Saint-Louis. Lieu longtemps connu pour son pittoresque, propice aux romans populaires.
Mais aujourd'hui la réalité n'est plus la même, les apparences sont trompeuses et l'envers du décor a bien changé, il y a de nombreuses façons de l'appréhender ou de voir les choses : du haut de son trône, au travers de verres déformants, par le petit bout de la lorgnette, du coin de l'œil ou bien au ras des pavés. Si l'on choisit cette dernière option, on peut découvrir que sous les pavés il n'y a pas toujours la plage...
Mais laissons parler deux des protagonistes de ce roman :
« Attends, attends... Si je récapitule toute l'histoire - et j'suis pas sûr de bien respecter la chronologie - depuis qu'on s'est lancé dans l'immobilier, en moins de quinze jours, tu as loué ton appart' à de gros trafiquants, tu as failli te faire égorger, tu t'es noyé, t'as braqué un camion poubelle, on a essayé de t'immoler par le feu, on t'a expulsé, tu t'es enterré vivant, les flics te collent aux fesses pour trafic de drogues... J'oublie quelque chose ?
- Certainement...
- Ah, ouais, le Goulag, le KGB, un ex-colonel soviétique, des cosaques déguisés en Kalashnikov, une source miraculeuse de vodka, un moine qui a fait vœu de silence, un surfeur Sibérien, un sumo, et... quoi encore ? Ah, oui, un abordage de bateau-mouche... »
Alain Schuster, contrairement à une ELENA FERRANTE, qui refuse media et spotlights, et contrairement à un BOSTON TERRAN, qui use d'un pseudonyme, l'auteur va lui-même acheter sa baguette de pain quotidienne, à visage découvert. Mais « Comparaison n'est pas raison » et cette mise en parallèle s'arrête, là où commence le terrain littéraire...
Contraint d'écrire dès son plus jeune âge, d'abord au crayon à papier, puis à la pointe Bic ou au stylo à plume, c'est l'arrivée du clavier électronique qui donnera véritablement un plus à son écriture, en la rendant enfin lisible par tous.