La contribution des oing à la sauvegarde des droits des victimes de guerre et de génocide en afrique : le cas de human rights watch (hrw)

" L'impératif du respect des droits de l'Homme fait l'objet de préoccupation universelle. Aussi, en va-t-il de la sauvegarde des droits des victimes de guerre et de génocide dans le monde entier et en Afrique en particulier, compte tenu de l'instabilité qui caractérise le continent. Déjà affirmée dans un cadre juridique fécond consacrant les principes généraux et fondamentaux de la préservation de la dignité et de la vie humaine, la protection des victimes de guerre et de génocide se trouve renforcée dès le 17 juillet 1998. Ainsi, la CPI accorde non seulement un nouveau statut à ces victimes, mais aussi des droits, notamment le droit à réparation consacré par l'article 75 de ladite Convention. Et si de manière classique, la protection des droits des victimes de guerre et de génocide se trouve naturellement être l'apanage des sujets directs de DI, que sont les Etats et par voie de conséquence les OI, ou à travers celles-ci, l'on assiste à une décentralisation des rôles et des compétences, ou à une refonte des paradigmes en faveur de l'action pertinente des OING. En effet, partie intégrante de l'évolution de la protection internationale des droits des victimes de guerre et de génocide, en même temps que facteur de son renforcement, le secteur associatif voué à la défense desdits droits s'est considérablement développé. Le cas de HRW, présenté comme étant l'OING la plus puissante du monde actuellement, qui y contribue significativement, malgré le fait que l'efficacité ladite contribution soit entravée par de nombreux facteurs tels que des doutes qui s'élèvent quant à la réelle indépendance de cette OING. "