Résumé
Témoin d'atrocités sur lesquelles il préfère ne pas s'attarder, le Père Mansour Labaky ne cherche pas à expliquer les raisons de la guerre.Imprégné de sa foi, de la beauté et de la douceur de son pays, il raconte un village de la montagne semblable à tant d'autres villages libanais, semblable à tant d'autres villages de la terre, si éloignés de la politique et de ses remous, que la guerre leur reste à jamais incompréhensible et monstrueuse.Edité en 1983, sous le titre de Kfar Sama, village du Liban , ce livre a été traduit en arabe, anglais, allemand, italien, espagnol et portugais. Primé par l'Académie Française, il a reçu de nombreux témoignages :C'est un défi au terrorisme, au surarmement, aux luttes de classes et de races, à toutes les violences quelle que soit l'idéologie dont elles se réclament. Puisse-t-il être lu, entendu, médité longuement, comme doit l'être un poème. Régine PernoudCe n'est pas un livre, c'est un cri... Mais, ce qui m'a le plus frappé dans ce livre de douleurs, c'est que le Liban est une terre d'espérance contre l'espérance , une promesse de résurrection. Ce qui dans ce poème domine la souffrance, ce qui éclate à chaque page de cet hymne à la joie, à travers la douleur, c'est l'allégresse, l'esprit d'enfance, la certitude de l'aurore. Jean Guitton, de l'Académie FrançaiseSi bien des textes d'aujourd'hui s'élèvent contre la guerre en disant ses horreurs et en se révoltant contre les souffrances qu'elle sème, peu d'auteurs savent dire la douce splendeur que peut revêtir la vie en temps de paix. Le Père Mansour Labaky est de ceux-là.Jacqueline de Romilly, de l'Académie FrançaiseUn chant, un poème ? Disons plus justement une prière fervente et droite, une de ces prières que le Seigneur a toujours exaucées. Charles Hélou, Ancien Président de la République Libanaise - Premier Président de la Francophonie Grand Prix Catholique de littérature 2002, pour l'ensemble de son oeuvre